Avec près de 38 000 entrées totalisées,

la 46e édition du Festival du Film Italien de Villerupt s’achève sur un bilan fidèle au succès que la manifestation connaît depuis plusieurs années, hors crise sanitaire. Si cette belle affluence conforte la pertinence de la programmation proposée – 70 films en sélection pour 281 séances dont 37 décentralisées -, elle est aussi le miroir d’une appétence du public pour le cinéma qui ne s’est pas estompée depuis son retour en grâce post-Covid.

Le 7e art va bien, de nouveau. Les chiffres publiés par le CNC le prouvent (en août 2023, les cinémas avaient enregistré une progression de +28,3 % par rapport aux huit premiers mois de 2022)

et nous ne pouvons que nous en réjouir.

Il faut aussi se réjouir de la prochaine sortie en salles de nombre d’œuvres présentées en avant-première au Festival, pour certaines primées, comme La Chimère d’Alice Rohrwacher (le 6 décembre), Io Capitano de Matteo Garrone (le 3 janvier) Primadonna de Marta Savina (le 17 janvier) ou La Nouvelle femme de Léa Todorov, avec Jasmine Trinca dans l’un des rôles principaux (le 13 mars).

La Nouvelle femme justement, fut aussi l’occasion de vivre l’un de ces moments inoubliables contribuant à écrire les plus grandes pages de l’histoire de notre évènement. Cette année, vous avez pu voir, avant chaque projection, une courte séquence datant de 1978 rappelant l’amour qu’Ettore Scola portait au Festival de Villerupt, « qui ressemble plus à nos films que celui de Cannes, de Paris ou d’ailleurs… ».

Et nul doute que dans l’avenir, nous revivrons de la même manière les paroles de Jasmine Trinca, très émue lors de l’hommage que nous lui avons rendu à travers l’Amilcar de la Ville et « ravie d’être là ».

Enfin, il est important, une fois de plus, de saluer le travail des équipes bénévoles et professionnelles et de remercier le soutien que les partenaires du Festival,

en France, en Italie et au Luxembourg, nous ont apporté.

Grazie a tutti e ci vediamo l’anno prossimo…