Palmarès
- il y a 2 ans

Amilcar du Jury
Le poète et le dictateur de Gianluca Jodice
Amilcar du Jury Jeunes
Atlas de Niccolò Castelli
Amilcar de la Critique
A Chiara de Jonas Carpignano
Amilcar des exploitants
Ariaferma de Leonardo Di Costanzo
Amilcar du Public
Marilyn ha gli occhi neri de Simone Godano
Amilcar de la Ville
Francesco Bruni
Le Jury composé de Claude Bertemes, Président, Antonio Maraldi, Cenzina Perrotta et Philippe Chevassu a décerné son Amilcar au film Le Poète et le Dictateur de Gianluca Jodice.
« Le jury a apprécié que le réalisateur ait porté le sujet du début à la fin sans faille. Un premier long métrage abouti, aussi bien pour ce qui est de la mise en scène, de la direction d’acteurs et des décors. Le traitement du sujet nous semble éminemment important, ne serait-ce que du point de vue historique et politique quant à l’émergence du fascisme en Italie. »
Mentions spéciales pour l’interprétation de l’actrice Madalina Maria Jekal dans Anima Bella et de Carlotta Antonelli dans Takeaway.

Le Jury de la 44e édition
Le Jury Jeunes a décerné son Amilcar à Atlas de Niccolò Castelli
« Cette année encore, le Jury Jeunes composé de lycéens, apprentis, ou encore membre du Conseil régional des jeunes venu de la région Grand Est et du Luxembourg a pu se réunir pour décerner son prix du Jury Jeunes. Parmi les huit films en compétition, les jurés sont heureux d’attribuer ce prix au film Atlas, mettant ainsi en avant le remarquable travail du réalisateur Niccolò Castelli et ses équipes, ainsi que les acteurs et tout particulièrement Matilda de Angelis et Helmi Dridi pour leur remarquable interprétation. Le jury souligne l’optimisme et l’espoir véhiculé par le film, dans un contexte particulier espérant ainsi éveiller les consciences collectives. »

Le Jury Jeunes
Le Jury Critique, composé de Aureliano Tonet, Président, François Rieux et Fabrice Montebello, a décerné son Amilcar au film A Chiara de Jonas Carpignano.
« Dans une sélection de bon niveau, deux films sortent du lot : « A Chiara » et « Anima Bella ».
L’un et l’autre racontent le combat d’une adolescente, curieuse et opiniâtre, aux prises avec un père aimant mais défaillant. Ils disent aussi l’ambivalence des solidarités à l’œuvre dans l’Italie méridionale, qu’elles soient familiales, associatives ou mafieuses. Leur mise en scène puise aux deux mamelles du grand cinéma italien : la tradition néoréaliste, soucieuse de montrer le pays tel qu’il est et une veine plus fellinienne, laissant toute leur place au rêve, au mythe et au fantastique.
Puisqu’il faut ne retenir qu’un film, A Chiara enlève le morceau, pour le courage et la justesse avec laquelle il plonge au cœur d’une mafia très peu représentée à l’écran, la ‘Ndrangheta calabraise : moins clinquante que ses rivales siciliennes et napolitaines, elle s’avère plus difficile à combattre, du fait d’une organisation fondée sur les liens de sang.
Cette dimension documentaire, très ancrée dans son époque et son territoire, cohabite avec un beau sens de la dramaturgie, comme en témoignent plusieurs scènes admirables, faisant jaillir la tension avec une remarquable économie de moyens. Le personnage qui donne son titre au film, Chiara, est la cadette d’une fratrie de trois : cette « sœur du milieu » fait office, pour le spectateur, de guide, l’accompagnant dans les ténèbres de l’illégalité. Comment ne pas voir, dans la clarté qui irradie de la jeune fille, un éloge des puissances du cinéma ? »
Mention spéciale pour Anima Bella de Dario Albertini

Le Jury de la Critique
Le Jury des Exploitants, composé de Denis Blum, Isabelle Oerther, Hervé Cassin et Philippe Père, a décerné son Amilcar au film Ariaferma de Leonardo Di Costanzo.
«Le Jury Exploitants a été captivé par ce film dont l’écriture, la réalisation et le jeu des acteurs ne laissent aucun temps mort. Il a noté la performance des acteurs, professionnels ou non, la différence entre les uns et les autres étant difficile à établir. Sur un sujet déjà vu au cinéma, le réalisateur a su apporter un traitement original. Ce huis-clos, situé dans un seul lieu, une prison, exprime parfaitement l’enfermement physique et mental dans lequel évoluent les différents protagonistes, détenus et gardiens. La rivalité des gardiens entre eux ainsi que celle des détenus entre eux est mise en valeur par le jeu exceptionnel des acteurs. Enfin, le réalisateur fait magnifiquement ressentir au spectateur l’humanité pouvant exister entre deux groupes d’hommes a priori très différents et opposés.»
Le Jury Exploitants tient aussi à faire mention du film Piccolo corpo de Laura Samani pour la qualité de son sujet émouvant et sensible, la maternité.

Le Jury des Exploitants
REPRISES DES FILMS PRIMÉS
Samedi 13 novembre
PARADISO
11h – A Chiara
14h – Ariaferma
16h15 – Atlas
18h30 – Le poète et le dictateur
20h45 – Marilyn ha gli occhi neri
Dimanche 14 novembre
PARADISO
11h – Le poète et le dictateur
14h – A Chiara
16h15 – Ariaferma

A Chiara