Story of ALLA LUCE DEL SOLE
15 septembre 1993. Ce jours-là Palerme est une ville déserte. Les habitants sont devant leur téléviseur et regarde Roberto Baggio marqué un but pour l’équipe nationale. Au même moment, un homme seul et désarmé s’apprête à vivre les derniers instants de son existence. A ces agresseurs, il prononce ces quelques mots : « je m’y attendais ». Il sourit, comme à son habitude, et s’écroule…
Don Puglisi est appelé en 1990 par l’évêque de Palerme afin de s’occuper de la paroisse de Brancaccio, quartier sensible de la ville…Sans sa soutane, il parcourt les rues, va à la rencontre des jeunes, les observe et s’informe sur la vie du quartier. Il les invite à venir jouer au football dans sa paroisse et bientôt, le ballon devient un prétexte pour inculquer à ces enfants les valeurs essentielles de la vie comme le respect et honnêteté. Aidé par un groupe de bénévoles, ainsi qu’un jeune séminariste, et des sœurs au caractère volontaire, il décide de construire un centre d’accueil. Ainsi, chaque jour, il sauve des jeunes de la délinquance. Très vite, Puglisi est confronté à de nombreux problèmes. Il sait que pour être plus influent, il a besoin de l’appui des politiques. Il va devoir affronter l’inertie et l’incompréhension de la bureaucratie locale. Inévitablement, son parcours l’amène à entrer en conflit avec les intérêts du pouvoir mafieux qui régie depuis des décennies la vie quotidienne du quartier. C’est en effet l’époque des attentats de Capaci et Via D’Amelio où en l’espace de peu de temps les juges Falcone et Borsellino perdent la vie. Face aux clans mafieux, l’indomptable Don Puglisi refuse de baisser la tête. De graves menaces pèsent sur le prêtre mais sa foi ne cède pas aux tentatives d’intimidation. Pour se débarrasser définitivement de cet homme devenu encombrant, il ne reste plus qu’une alternative à la mafia : l’assassinat.
Beaucoup de choses ont été dites sur Don Puglisi : son histoire si simple et féroce est connue de tous, mais, pour la première fois, elle est racontée par un cinéaste de grande qualité, Roberto F aenza, qui ne vire pas au pathétique sentimentale ni dans le terrible mélodrame qui distingue bien souvent les histoires similaires traitées par le cinéma italiens.
La réalisation de Faenza est admirable : simple, sérieuse, une façon intense et profonde de regarder le protagoniste, la ville et les enfants. Les enfants sont vus avec un réalisme fondamental .
« Nous étions nombreux à avoir oubliés ce "Héros malgré lui" jusqu’à ce que nous le redécouvrions sous les traits de Luca Zingaretti qui en fait un portrait fraternel : un acteur à la Gian Maria Volontè, sincère, et complètement immergé dans la peau du personnage. (…) »
Tullio Kezich, Il corriere della sera, 22 janvier 2005
ALLA LUCE DEL SOLE
15 septembre 1993. Ce jours-là Palerme est une ville déserte. Les habitants sont devant leur téléviseur et regarde Roberto Baggio marqué un but pour l’équipe nationale. Au même moment, un homme seul et désarmé s’apprête à vivre les derniers instants de son existence. A ces agresseurs, il prononce ces quelques mots : « je m’y attendais ». Il sourit, comme à son habitude, et s’écroule…
Don Puglisi est appelé en 1990 par l’évêque de Palerme afin de s’occuper de la paroisse de Brancaccio, quartier sensible de la ville…Sans sa soutane, il parcourt les rues, va à la rencontre des jeunes, les observe et s’informe sur la vie du quartier. Il les invite à venir jouer au football dans sa paroisse et bientôt, le ballon devient un prétexte pour inculquer à ces enfants les valeurs essentielles de la vie comme le respect et honnêteté. Aidé par un groupe de bénévoles, ainsi qu’un jeune séminariste, et des sœurs au caractère volontaire, il décide de construire un centre d’accueil. Ainsi, chaque jour, il sauve des jeunes de la délinquance. Très vite, Puglisi est confronté à de nombreux problèmes. Il sait que pour être plus influent, il a besoin de l’appui des politiques. Il va devoir affronter l’inertie et l’incompréhension de la bureaucratie locale. Inévitablement, son parcours l’amène à entrer en conflit avec les intérêts du pouvoir mafieux qui régie depuis des décennies la vie quotidienne du quartier. C’est en effet l’époque des attentats de Capaci et Via D’Amelio où en l’espace de peu de temps les juges Falcone et Borsellino perdent la vie. Face aux clans mafieux, l’indomptable Don Puglisi refuse de baisser la tête. De graves menaces pèsent sur le prêtre mais sa foi ne cède pas aux tentatives d’intimidation. Pour se débarrasser définitivement de cet homme devenu encombrant, il ne reste plus qu’une alternative à la mafia : l’assassinat.
Beaucoup de choses ont été dites sur Don Puglisi : son histoire si simple et féroce est connue de tous, mais, pour la première fois, elle est racontée par un cinéaste de grande qualité, Roberto F aenza, qui ne vire pas au pathétique sentimentale ni dans le terrible mélodrame qui distingue bien souvent les histoires similaires traitées par le cinéma italiens.
La réalisation de Faenza est admirable : simple, sérieuse, une façon intense et profonde de regarder le protagoniste, la ville et les enfants. Les enfants sont vus avec un réalisme fondamental .
« Nous étions nombreux à avoir oubliés ce "Héros malgré lui" jusqu’à ce que nous le redécouvrions sous les traits de Luca Zingaretti qui en fait un portrait fraternel : un acteur à la Gian Maria Volontè, sincère, et complètement immergé dans la peau du personnage. (…) »
Tullio Kezich, Il corriere della sera, 22 janvier 2005
- RéalisationRoberto Faenza
- ScénarioRoberto Faenza, en collaboration avec Gianni Arduini, Giacomo Maiai, Dino Gentili, Filippo Gentili, Cristiana Del Bello
- ImageItalo Petriccione
- MontageMassimo Fiocchi
- MusiqueAndrea Guerra
- ProductionsJean Vigo Italia
- InterprètesLuca Zingaretti, Corrado Fortuna, Alessia Goria, Giovanna Bozzolo, Francesco Foti
- Année2004
- Durée1h 30
- Pays de productionItalie