Story of BANAT – IL VIAGGIO
Ivo (Edoardo Gabriellini) vit à Bari, mais plus pour longtemps. Il est agronome, mais comme il ne trouve pas de travail en Italie il a accepté une offre d’emploi a priori stable en Roumanie. Une décision difficile. Il est en train de finir ses cartons lorsque Clara (Elena Radonicich), la locataire qui doit lui succéder, fait son entrée. Pour l’un comme pour l’autre ce moment marque une rupture et un espoir de stabilité. Ils sympathisent, Ivo traîne un peu, mais face aux injonctions de son employeur il part. En Roumanie il entre dans une petite communauté d’agriculteurs, il continue toutefois à communiquer avec Clara. Lorsque le chantier nautique où elle travaille la licencie, elle le rejoint. Ils nouent aussitôt une relation très fusionnelle dans le dépaysement et l’incertitude quant à l’avenir. Car outre l’exil, la vie en Roumanie n’est pas forcément plus facile qu’à Bari.
« En ce moment où l’Italie est perçue comme une terre miraculeuse par des migrants venus de l’Est et d’Afrique, mon film raconte une histoire d’émigration inverse, de l’Italie vers la Roumanie. Ivo et Clara savent bien que leur aventure est une folie, mais ils sont aussi conscients du fait que ce voyage leur permet d’imaginer un futur autre et de s’éloigner de tout ce qui autour d’eux semblait néfaste quoique naturel. J’ai essayé de raconter leur histoire, dramatique pour l’essentiel, avec une certaine légèreté, en faisant apparaître l’humour des personnages et le comique qui naît de la sensation de distanciation qui les caractérise.
Distanciation est le terme qui dit le mieux mes intentions de mise en scène. Dans de nombreuses scènes, le comique émerge naturellement de la singularité des situations et du rapport entre les personnages et leur environnement, à la manière de certains réalisateurs d’Europe du nord tels que Aki Kaurismäki ou Dagur Kari. Car ces personnages en balance entre leurs deux mondes ne pourront être sauvés que par une bonne dose de saine ironie. »
Adriano Valerio, Dossier de presse
Après des études de droit, Adriano Valerio a fréquenté l’École Internationale de Création et de Réalisation (EICAR) à Paris. Il est actuellement responsable du programme Fast Track Program de l’EICAR où par ailleurs il enseigne. Il a été assistant de Nenad Dizdarevic et a réalisé plusieurs courts-métrages. Banat (Il viaggio), son premier long métrage, vient d’être présenté à la Settimana Internazionale della Critica à Venise.
BANAT - IL VIAGGIO
Ivo (Edoardo Gabriellini) vit à Bari, mais plus pour longtemps. Il est agronome, mais comme il ne trouve pas de travail en Italie il a accepté une offre d’emploi a priori stable en Roumanie. Une décision difficile. Il est en train de finir ses cartons lorsque Clara (Elena Radonicich), la locataire qui doit lui succéder, fait son entrée. Pour l’un comme pour l’autre ce moment marque une rupture et un espoir de stabilité. Ils sympathisent, Ivo traîne un peu, mais face aux injonctions de son employeur il part. En Roumanie il entre dans une petite communauté d’agriculteurs, il continue toutefois à communiquer avec Clara. Lorsque le chantier nautique où elle travaille la licencie, elle le rejoint. Ils nouent aussitôt une relation très fusionnelle dans le dépaysement et l’incertitude quant à l’avenir. Car outre l’exil, la vie en Roumanie n’est pas forcément plus facile qu’à Bari.
« En ce moment où l’Italie est perçue comme une terre miraculeuse par des migrants venus de l’Est et d’Afrique, mon film raconte une histoire d’émigration inverse, de l’Italie vers la Roumanie. Ivo et Clara savent bien que leur aventure est une folie, mais ils sont aussi conscients du fait que ce voyage leur permet d’imaginer un futur autre et de s’éloigner de tout ce qui autour d’eux semblait néfaste quoique naturel. J’ai essayé de raconter leur histoire, dramatique pour l’essentiel, avec une certaine légèreté, en faisant apparaître l’humour des personnages et le comique qui naît de la sensation de distanciation qui les caractérise.
Distanciation est le terme qui dit le mieux mes intentions de mise en scène. Dans de nombreuses scènes, le comique émerge naturellement de la singularité des situations et du rapport entre les personnages et leur environnement, à la manière de certains réalisateurs d’Europe du nord tels que Aki Kaurismäki ou Dagur Kari. Car ces personnages en balance entre leurs deux mondes ne pourront être sauvés que par une bonne dose de saine ironie. »
Adriano Valerio, Dossier de presse
Après des études de droit, Adriano Valerio a fréquenté l’École Internationale de Création et de Réalisation (EICAR) à Paris. Il est actuellement responsable du programme Fast Track Program de l’EICAR où par ailleurs il enseigne. Il a été assistant de Nenad Dizdarevic et a réalisé plusieurs courts-métrages. Banat (Il viaggio), son premier long métrage, vient d’être présenté à la Settimana Internazionale della Critica à Venise.
- RéalisationAdriano Valerio
- ScénarioAdriano Valerio, Ezio Abbte
- ImageJonthan Ricquebourg
- MontageCatalin Cristutiu
- MusiqueAssen Avramov
- Producteur (s)Mario Mazzarotto, Emanuele Nespeca, Ivan Tonev, Dimitar Nikolov, Ada Solomon
- ProductionsMovimento Film, Rai Cinema, Ars Digital, Kt Film and Media, Parada Film, avec la contribution du MiBACT, d’Apulia Film Commission, du Programme Media, le soutien de Roma Lazio Film Commission
- Vente à l’étrangerEZ Films
- InterprètesEdoardo Gabriellini, Elena Radonicich, Piera Degli Esposti, Stefan Velniciuc, Ovanes Torosyan
- Année2015
- Durée1h 24
- Pays de productionItalie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine
- FormatVOST
- CitationTu ne sais pas comment ça se passe ici.