C’ERA UN CASTELLO CON 40 CANI

C'ERA UN CASTELLO CON 40 CANI

AU BONHEUR DES CHIENS

Que se passe t-il lorsqu'un jeune cadre dynamique, complètement intégré dans la société industrielle milanaise hérite tout à coup d'un château à moitié en ruines, au cœur de la campagne toscane et de deux énormes chiens ?

Il se passe que Bob, notre jeune cadre dynamique, n'a même pas l'intention - mais alors pas du tout - d'aller voir ce fameux château, et encore moins les deux "clébards" pour ne pas s'éloigner une seconde de Milan, de ses ordinateurs, de la pollution, des plats surgelés, bref, de son monde.

Mais Bob ne vil pas seul : sa compagne Giovanna est avide d'expé­riences nouvelles et la vie de châtelaine ne lui déplairait pas tandis que Tom, le fils de celle-ci âgé de 9 ans, se réjouit d'une virée à la campagne.

Et c'est alors que tout va commencer: le château va être transformé en pension de luxe pour chiens fortunés et un groupe de prometteurs immobiliers est prêt à tout pour s'emparer de ce paradis des chiens. Bob trouve un allié en la personne de Muggione, un vétérinaire déli­cieusement fêlé, amoureux des bêles el fou du "chœur de Nabucco" de Verdi, Tom devient l'ami de Violette, l'institutrice et l'épicière village dont le charme ne laisse pas indifférent Bob, et Giovanna, déçue de son expérience, abandonne la troupe au complet et regagne la civi­lisation…

Bref, tout ce petit monde, les 40 chiens y compris, va devoir affronter mille petits problèmes et grands dangers et finira in extremis, par trou­ver le bonheur auquel ont droit, et les chiens et les hommes !

"Mes chiens français sont devenus des chiens ritals. Et alors ? L'Europe que l'on est en train de nous peaufiner sera aussi cette des quadrupèdes, non ?

Tout ça pour dire que, même "trahi", je ne suis pas déçu et que j'ai l'impression que les gamins qui vont voir ce film y prendront grand plai­sir et les parents qui les accompagneront aussi. À moins que ce soient - quelle horreur - des canophobes.

Remo Forlani - mars 90

Duccio Tessari est né à Gênes en 1926. Il débute dans le cinéma comme assistant de Sergi Leone, Mario Bava, Vittorio Cottafavi. En 1967, il fait une entrée brillante dans le peplum avec "Les titans", puis réalise avec brio, en 1963, "Le procès des Doges". Par la suite ses films seront moins remarqués. Il aborde tous les genres : western, poli­cier, aventure, drame, comédie.

C'est avec une certaine surprise que nous découvrons cette adapta­tion du roman de Remo Forlani où Tessari dirige avec grâce et drôlerie ses quarante chiens.