Story of CINEMA GRATTACIELO
1959 : alors que Fellini, le plus illustre de ses fils, tourne La dolce vita à Rome, Rimini se dote d’un gratte-ciel de vingt-sept étages. Symbole d’une ville qui cherche un nouvel élan après sa destruction quasi totale durant la Seconde Guerre mondiale, ce bâtiment incarne l’espoir dans l’avenir, caractéristique du miracle économique italien et de la société des loisirs naissante. Les plages estivales de Rimini représentent un point fort de cette société nouvelle. Le gratte-ciel marque de sa verticalité ce territoire tout à l’horizontale, tel un phare qui attirerait les vacanciers. Malgré les réticences initiales, l’idée séduit. Viennent ensuite les années du déclin : le géant et sa ville doivent se réinventer. Ces phases voient se succéder une population de plus en plus hétéroclite dans ce qui finit par devenir une Tour de Babel, symbole de la mixité de l’Italie actuelle, avec ses joies et ses difficultés.
« J’habite dans le gratte-ciel de Rimini depuis plus de dix ans et dès le départ j’ai voulu y faire un film. Aux premières images de mon emménagement, j’ai successivement ajouté les réunions de copropriété, les fêtes, les couchers de soleil incroyables… j’ai tourné en pellicule, en MiniDV, en DvCam, voire même en GoPro. Ces textures variées représentent un niveau de narration important. Le montage reconstruit l’histoire du bâtiment et constitue une réflexion sur la mutation de notre manière de vivre. Ce travail constitue un laboratoire expérimental du documentaire contemporain, en équilibre entre représentation et réinvention. »
Marco Bertozzi, Dossier de presse
Marco Bertozzi (Bologne, 1963) a contribué à la renaissance du film documentaire italien avec des œuvres comme Appunti romani (2004) ou Profughi a Cinecittà (2012), qui lui ont valu de nombreux prix. Professeur dans plusieurs universités italiennes, il tient des conférences dans le monde entier et collabore également avec des festivals consacrés aux documentaires.
CINEMA GRATTACIELO
1959 : alors que Fellini, le plus illustre de ses fils, tourne La dolce vita à Rome, Rimini se dote d’un gratte-ciel de vingt-sept étages. Symbole d’une ville qui cherche un nouvel élan après sa destruction quasi totale durant la Seconde Guerre mondiale, ce bâtiment incarne l’espoir dans l’avenir, caractéristique du miracle économique italien et de la société des loisirs naissante. Les plages estivales de Rimini représentent un point fort de cette société nouvelle. Le gratte-ciel marque de sa verticalité ce territoire tout à l’horizontale, tel un phare qui attirerait les vacanciers. Malgré les réticences initiales, l’idée séduit. Viennent ensuite les années du déclin : le géant et sa ville doivent se réinventer. Ces phases voient se succéder une population de plus en plus hétéroclite dans ce qui finit par devenir une Tour de Babel, symbole de la mixité de l’Italie actuelle, avec ses joies et ses difficultés.
« J’habite dans le gratte-ciel de Rimini depuis plus de dix ans et dès le départ j’ai voulu y faire un film. Aux premières images de mon emménagement, j’ai successivement ajouté les réunions de copropriété, les fêtes, les couchers de soleil incroyables… j’ai tourné en pellicule, en MiniDV, en DvCam, voire même en GoPro. Ces textures variées représentent un niveau de narration important. Le montage reconstruit l’histoire du bâtiment et constitue une réflexion sur la mutation de notre manière de vivre. Ce travail constitue un laboratoire expérimental du documentaire contemporain, en équilibre entre représentation et réinvention. »
Marco Bertozzi, Dossier de presse
Marco Bertozzi (Bologne, 1963) a contribué à la renaissance du film documentaire italien avec des œuvres comme Appunti romani (2004) ou Profughi a Cinecittà (2012), qui lui ont valu de nombreux prix. Professeur dans plusieurs universités italiennes, il tient des conférences dans le monde entier et collabore également avec des festivals consacrés aux documentaires.
- RéalisationMarco Bertozzi
- ImageMarco Bertozzi, assisté de Simone Felice, Davide Montecchi, Massimo Salvucci et Franceso Scarpa
- MontageIlaria Fraioli
- MusiqueGiorgio Fabbri, avec la participation des Ranzgen
- Producteur (s)Marco Bertozzi, Augusta Eniti, Luca Ricciardi
- ProductionsAssociazione Condominium, AAAMOD Fondazione Archivio Audiovisivo del Movimento Operaio e Democratico, Rai Cinema
- Année2017
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie
- FormatVOSTF
- CitationTu entends ? Attends. D’abord regarde ici. Un grand mélange, de quoi s’enivrer tous.