Story of COME TE NESSUNO MAI
Le gouvernement semble décidé à verser aux écoles privées les mêmes subventions qu'aux écoles publiques. La révolte gronde dans un certain nombre de lycées. Dans celui de Silvio, seize ans, l'assemblée générale des lycéens vote l'occupation.
Dans le désordre des premiers instants, Silvio tombe amoureux de Valentina, qui est la copine d'un copain. Ils échangent un bref baiser et Silvio, tout à sa joie, se confie à son ami Ponzi qui lui jure qu'il ne dira rien à personne. La nouvelle fait naturellement le tour de la classe et revient aux oreilles de Valentina et de son amie Claudia qui est secrètement amoureuse de Silvio.
Silvio doit obtenir de ses parents l'autorisation de passer la nuit dans l'école occupée. Il ne leur dit naturellement pas qu'il veut passer la nuit avec Valentina et faire sa première expérience sexuelle. Ses parents sont d'anciens soixante-huitards mais ils ont un peu oublié au cours des ans comment ils étaient quand ils étaient jeunes. Le refus du père est catégorique, la mère essaie de négocier, mais Silvio s'enfuit de la maison. Quand il revient au lycée, il est accueilli rudement par Valentina en colère et carrément boudé par Claudia. Valentina part avec un autre. Silvio est malheureux. Claudia aussi.
Claudia rentre chez elle et s'enferme dans sa chambre en compagnie de son amie et confidente. Après mûre réflexion, elle décide de prendre les devants et elle fait à Silvio une déclaration en règle.
La police entre de force dans le lycée. L'occupation s'achève, l'histoire d'amour commence.
Le film de Gabriele Muccino est le premier depuis des années, en gros depuis Mignon è partita, qui arrive à parler des adolescents, des jeunes, de leur action politique dans les lycées, de leurs amours plus virtuelles que réelles, des ragots, des craintes qu 'ils éprouvent face à la sexualité, sans tomber dans les stéréotypes ou la dénonciation forcée, mais en se laissant porter par le plaisir de raconter, de créer des personnages, des ambiances. Le portrait qu 'il fait de cette génération ne sonne jamais faux, il est drôle mais plein de tendresse. (…
Trois éléments au moins concourent au succès de cette entreprise (...): un scénario bien écrit et tout à fait réaliste (grâce entre autre à la collaboration de deux "jeunes", le frère de Muccino, Silvio, et Adèle Tulli), une mise en scène fluide et pleine de trouvailles, tout à fait le contraire d'un téléfilm, et un groupe de comédiens qui campent avec un grand naturel les personnages qui vivent les trois jours que dure ce "roman de formation ".
Irene Bignardi, la Repubblica, 2 octobre 1999
COME TE NESSUNO MAI
COMME TOI ...
Le gouvernement semble décidé à verser aux écoles privées les mêmes subventions qu'aux écoles publiques. La révolte gronde dans un certain nombre de lycées. Dans celui de Silvio, seize ans, l'assemblée générale des lycéens vote l'occupation.
Dans le désordre des premiers instants, Silvio tombe amoureux de Valentina, qui est la copine d'un copain. Ils échangent un bref baiser et Silvio, tout à sa joie, se confie à son ami Ponzi qui lui jure qu'il ne dira rien à personne. La nouvelle fait naturellement le tour de la classe et revient aux oreilles de Valentina et de son amie Claudia qui est secrètement amoureuse de Silvio.
Silvio doit obtenir de ses parents l'autorisation de passer la nuit dans l'école occupée. Il ne leur dit naturellement pas qu'il veut passer la nuit avec Valentina et faire sa première expérience sexuelle. Ses parents sont d'anciens soixante-huitards mais ils ont un peu oublié au cours des ans comment ils étaient quand ils étaient jeunes. Le refus du père est catégorique, la mère essaie de négocier, mais Silvio s'enfuit de la maison. Quand il revient au lycée, il est accueilli rudement par Valentina en colère et carrément boudé par Claudia. Valentina part avec un autre. Silvio est malheureux. Claudia aussi.
Claudia rentre chez elle et s'enferme dans sa chambre en compagnie de son amie et confidente. Après mûre réflexion, elle décide de prendre les devants et elle fait à Silvio une déclaration en règle.
La police entre de force dans le lycée. L'occupation s'achève, l'histoire d'amour commence.
Le film de Gabriele Muccino est le premier depuis des années, en gros depuis Mignon è partita, qui arrive à parler des adolescents, des jeunes, de leur action politique dans les lycées, de leurs amours plus virtuelles que réelles, des ragots, des craintes qu 'ils éprouvent face à la sexualité, sans tomber dans les stéréotypes ou la dénonciation forcée, mais en se laissant porter par le plaisir de raconter, de créer des personnages, des ambiances. Le portrait qu 'il fait de cette génération ne sonne jamais faux, il est drôle mais plein de tendresse. (…
Trois éléments au moins concourent au succès de cette entreprise (...): un scénario bien écrit et tout à fait réaliste (grâce entre autre à la collaboration de deux "jeunes", le frère de Muccino, Silvio, et Adèle Tulli), une mise en scène fluide et pleine de trouvailles, tout à fait le contraire d'un téléfilm, et un groupe de comédiens qui campent avec un grand naturel les personnages qui vivent les trois jours que dure ce "roman de formation ".
Irene Bignardi, la Repubblica, 2 octobre 1999
- RéalisationGabriele Muccino
- ScénarioGabriele Muccino, Silvio Muccino, d'après une idée de Marco Valerio Fusco
- ImageAmaldo Catinari
- MontageClaudio Di Mauro
- MusiquePaolo Buonvino
- Producteur (s)Domenico Procacci
- ProductionsFandango Film Sri, avec Mikado Film Sri
- Vente à l’étrangerIntra Films
- InterprètesSilvio Muccino, Giuseppe Sanfelice de Monteforte, Giulia Carmignani, Luca De Filippo, Anna Galiena, Enrico Silvestrin, Giulia Ciccone, Simone Pagani, Sara Pelagalli
- Année1999
- Durée1h 28
- Pays de productionItalie
- FormatVOST