CORPO CELESTE

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Alice Rohrwacher

Story of CORPO CELESTE
CORPO CELESTE Marta (Yle Vianello) a treize ans. Elle a vécu dix ans en Suisse avec sa famille qui vient de rentrer au pays, dans la banlieue de Reggio de Calabre. Elle découvre un monde nouveau auquel, tant bien que mal, elle essaie de s'adapter. Elle suit les cours de catéchisme à la paroisse pour préparer sa confirmation. A travers le regard de Marta on discerne une communauté spirituelle contaminée par le temporel le plus trivial. Le Père Mario (Salvatore Cantalupo) a l'esprit davantage tourné vers la campagne électorale en cours que vers la formation spirituelle des enfants. Santa (Pasqualina Scuncia), qui prépare les enfants à la confirmation, inculque le catéchisme par QCM. On chante les louanges du Seigneur avec des paroles stupides et on accueille l'évêque avec un spectacle de danse de pure inspiration télévisuelle. Alors que Marta s'est enfui, le Père Mario la retrouve par hasard et l'emmène avec lui jusqu'à un village de montagne abandonnée où il veut récupérer un crucifix. Et là elle rencontre un vieux prêtre (Renato Carpentieri) bien différent qui lui laisse entrevoir une autre façon d’appréhender sa foi.   « Corpo celeste devient le portrait fidèle d'une petite communauté humaine et des mutations anthropologiques et culturelles qui l'ont affectée […] Alice Rohrwacher filme ce parcours avec autant de pudeur que de maturité stylistique. La caméra portée est constamment en mouvement mais jamais par pure gratuité. Elle cadre ce qui est vraiment important, comme par instinct, avec une grande assurance, et elle oblige le spectateur à prendre position face à ce qui est montré. Comme le fait le regard de Marta, et comme devrait toujours le faire le cinéma. » Paolo Mereghetti, Corriere della Sera, 26 mai 2011   « Si la réussite d’un premier long métrage se mesure à la capacité de son réalisateur ou sa réalisatrice à imposer un univers singulier et très personnel en une poignée de plans, il est évident que Corpo Celeste, premier long métrage d’Alice Rohrwacher, est un splendide coup d’essai. […] En quelques minutes, le décor est magnifiquement planté : l’Italie du sud, ravagée par la précarité, loin des clichés lumineux (les habituelles cartes postales) ou glauques (la Mafia) habituels, sert ici de toile de fond au récit du rude éveil au monde de cette jeune héroïne au doux et bouleversant visage, écartelée entre l’émouvante naïveté de l’enfant toute entière dévouée à l’univers rassurant de sa religion et sa difficile adaptation à un quotidien morne et sans éclat. [...] Corpo Celeste évoque souvent le joli film de Katell Quillévéré sorti en 2010,Un poison violent, qui racontait l’éveil mystique d’une adolescente bretonne. Du sud de l’Italie à la pointe ouest de la France, les interrogations sont les mêmes et la révélation, tout aussi divine : là encore, une belle cinéaste est née. » Faiben Reyre, critikat.com, 27 décembre 2011
    • CORPO CELESTE

      Marta (Yle Vianello) a treize ans. Elle a vécu dix ans en Suisse avec sa famille qui vient de rentrer au pays, dans la banlieue de Reggio de Calabre. Elle découvre un monde nouveau auquel, tant bien que mal, elle essaie de s'adapter. Elle suit les cours de catéchisme à la paroisse pour préparer sa confirmation. A travers le regard de Marta on discerne une communauté spirituelle contaminée par le temporel le plus trivial. Le Père Mario (Salvatore Cantalupo) a l'esprit davantage tourné vers la campagne électorale en cours que vers la formation spirituelle des enfants. Santa (Pasqualina Scuncia), qui prépare les enfants à la confirmation, inculque le catéchisme par QCM. On chante les louanges du Seigneur avec des paroles stupides et on accueille l'évêque avec un spectacle de danse de pure inspiration télévisuelle.

      Alors que Marta s'est enfui, le Père Mario la retrouve par hasard et l'emmène avec lui jusqu'à un village de montagne abandonnée où il veut récupérer un crucifix. Et là elle rencontre un vieux prêtre (Renato Carpentieri) bien différent qui lui laisse entrevoir une autre façon d’appréhender sa foi.

       

      « Corpo celeste devient le portrait fidèle d'une petite communauté humaine et des mutations anthropologiques et culturelles qui l'ont affectée […]

      Alice Rohrwacher filme ce parcours avec autant de pudeur que de maturité stylistique. La caméra portée est constamment en mouvement mais jamais par pure gratuité. Elle cadre ce qui est vraiment important, comme par instinct, avec une grande assurance, et elle oblige le spectateur à prendre position face à ce qui est montré. Comme le fait le regard de Marta, et comme devrait toujours le faire le cinéma. »

      Paolo Mereghetti, Corriere della Sera, 26 mai 2011

       

      « Si la réussite d’un premier long métrage se mesure à la capacité de son réalisateur ou sa réalisatrice à imposer un univers singulier et très personnel en une poignée de plans, il est évident que Corpo Celeste, premier long métrage d’Alice Rohrwacher, est un splendide coup d’essai. […]

      En quelques minutes, le décor est magnifiquement planté : l’Italie du sud, ravagée par la précarité, loin des clichés lumineux (les habituelles cartes postales) ou glauques (la Mafia) habituels, sert ici de toile de fond au récit du rude éveil au monde de cette jeune héroïne au doux et bouleversant visage, écartelée entre l’émouvante naïveté de l’enfant toute entière dévouée à l’univers rassurant de sa religion et sa difficile adaptation à un quotidien morne et sans éclat. [...]

      Corpo Celeste évoque souvent le joli film de Katell Quillévéré sorti en 2010,Un poison violent, qui racontait l’éveil mystique d’une adolescente bretonne. Du sud de l’Italie à la pointe ouest de la France, les interrogations sont les mêmes et la révélation, tout aussi divine : là encore, une belle cinéaste est née. »

      Faiben Reyre, critikat.com, 27 décembre 2011

    • Réalisation
      Alice Rohrwacher
    • Scénario
      Alice Rohrwacher
    • Image
      Hélène Louvart
    • Montage
      Marco Spoletini
    • Musique
      Piero Crucitti
    • Producteur (s)
      Carlo Cresto-Dina, Jacques Bidou, Marianne Dumoulin,Tiziana Soudani
    • Productions
      Tempesta, JBA Production, AMKA Films productions, Rai Cinema, Arte France Cinéma, RSI Radiotelevisione Svizzera, avec la contriution du MiBAC, avec le soutien de Calabria Film Commission
    • Distribution France
      Ad Vitam
    • Interprètes
      Yile Vianello, Salvatore Cantalupo, Pasqualina Scuncia, Anita Caprioli, Renato Carpentieri, Paola Lavini, Monia Alfieri, Licia Amodeo, Maria Luisa De Crescenzo, Gianni Federico, Marcello Fonte
    • Année
      2011
    • Durée
      98 min
    • Pays de production
      Italie, France, Suisse
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