Story of DON CAMILLO
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans la petite ville de Brescello en Émilie-Romagne. Les communistes remportent les élections municipales et le garagiste Peppone (Gino Cervi) est le nouveau maire. Cette victoire n'est pas du goût de Don Camillo (Fernandel), le bouillant curé de la paroisse qui, devant l'autel de l'église, converse régulièrement avec Jésus. Dès lors chaque péripétie locale devient l’occasion d’une escarmouche entre Peppone et Don Camillo et la vie de la communauté est rythmée par leur opposition perpétuelle. Toutefois, en souvenir d'une amitié remontant à la période de la résistance, les deux hommes parviennent à unir leurs efforts quand l'intérêt général est en jeu.
Après que Don Camillo a copieusement rossé des partisans du maire, sa hiérarchie, excédée, lui confie uneautre paroisse. C'est avec regret que Peppone et la population de Brescello le voient partir et espèrent son prochain retour.
« En pleine guerre froide et pendant la guerre de Corée, ce film situé dans un petit village pittoresque du Pô semble rassurer le public dans un climat d'inquiétude par rapport au communisme. La sortie soulève tout de même des polémiques : Don Camillo est jugé comme un personnage anticommuniste par les uns et comme un curé trop libéral par les autres... Le succès amène Duvivier à tourner Le Retour de Don Camillo dès 1953. Ce sont ensuite d'autres réalisateurs italiens qui prennent la relève des Don Camillo : Carmine Gallone en 1955 et 1961 réalise La Grande bagarre de Don Camillo et Don Camillo Monseigneur. Puis Luigi Commencini s'attaque à Don Camillo en Russie en 1965. En 1971, le tournage de Don Camillo et les contestataires par Christian-Jaque est interrompu suite à la maladie de Fernandel. »
Carole Robert, fresques.ina.fr, 2 octobre 1965
Julien Duvivier (Lille, 1896 - Paris, 1967) a marqué le cinéma français de la période 1930-1960. Il a notamment réalisé La bandera (1935), La belle équipe (1936), Pépé le Moko (1937), Un carnet de bal (1937), La fin du jour (1939), Sous le ciel de Paris (1951), Voici le temps des assassins (1956), Marie-Octobre (1959).
DON CAMILLO
LE PETIT MONDE DE DON CAMILLO
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans la petite ville de Brescello en Émilie-Romagne. Les communistes remportent les élections municipales et le garagiste Peppone (Gino Cervi) est le nouveau maire. Cette victoire n'est pas du goût de Don Camillo (Fernandel), le bouillant curé de la paroisse qui, devant l'autel de l'église, converse régulièrement avec Jésus. Dès lors chaque péripétie locale devient l’occasion d’une escarmouche entre Peppone et Don Camillo et la vie de la communauté est rythmée par leur opposition perpétuelle. Toutefois, en souvenir d'une amitié remontant à la période de la résistance, les deux hommes parviennent à unir leurs efforts quand l'intérêt général est en jeu.
Après que Don Camillo a copieusement rossé des partisans du maire, sa hiérarchie, excédée, lui confie uneautre paroisse. C'est avec regret que Peppone et la population de Brescello le voient partir et espèrent son prochain retour.
« En pleine guerre froide et pendant la guerre de Corée, ce film situé dans un petit village pittoresque du Pô semble rassurer le public dans un climat d'inquiétude par rapport au communisme. La sortie soulève tout de même des polémiques : Don Camillo est jugé comme un personnage anticommuniste par les uns et comme un curé trop libéral par les autres... Le succès amène Duvivier à tourner Le Retour de Don Camillo dès 1953. Ce sont ensuite d'autres réalisateurs italiens qui prennent la relève des Don Camillo : Carmine Gallone en 1955 et 1961 réalise La Grande bagarre de Don Camillo et Don Camillo Monseigneur. Puis Luigi Commencini s'attaque à Don Camillo en Russie en 1965. En 1971, le tournage de Don Camillo et les contestataires par Christian-Jaque est interrompu suite à la maladie de Fernandel. »
Carole Robert, fresques.ina.fr, 2 octobre 1965
Julien Duvivier (Lille, 1896 - Paris, 1967) a marqué le cinéma français de la période 1930-1960. Il a notamment réalisé La bandera (1935), La belle équipe (1936), Pépé le Moko (1937), Un carnet de bal (1937), La fin du jour (1939), Sous le ciel de Paris (1951), Voici le temps des assassins (1956), Marie-Octobre (1959).
- RéalisationJulien Duvivier
- ScénarioJulien Duvivier, René Barjavel, d’après le livre de Giovanni Guareschi
- ImageNicolas Hayer
- MontageMaria Rosada
- MusiqueAlessandro Cicognini
- Producteur (s)Giuseppe Amato, Robert Chabert, Angelo Rizzoli, Marcel Roux
- ProductionsFrancinex, Rizzoli Amato
- Vente à l’étrangerIntramovies
- InterprètesFernandel, Gino Cervi, Vera Talchi, Franco Interlenghi, Sylvie, Leda Gloria, Charles Vissière, Luciano Manara, Armando Migliari, Manuel Gar, Marco Tulli, Giorgio Albertazzi, Mario Siletti, Gualtiero Tumiati, Ruggero Ruggeri
- Année1952
- Durée1h 36
- Pays de productionItalie, France
- FormatVOSTF
- CitationTes mains sont faites pour bénir, pas pour frapper.