Story of FATE UN BEL SORRISO
Antonio est un vieux magistrat à la retraite, qui refuse d'aller vivre chez sa fille car son compagnon est beaucoup plus âgé qu'elle et cela lui paraît anormal. C'est qu'Antonio a des principes avec lesquels on ne transige pas. Il passe ses journées au tribunal, il assiste aux audiences et peste contre la dégradation d'une justice devenue trop laxiste, ainsi que contre les juges qui ne font pas correctement leur travail. Il intervient ainsi en faveur d'une jeune femme accusée d'avoir volé une bague dans un magasin.
Antonio décide d'entrer au foyer Vanad, un centre supermoderne d'accueil de personnes âgées dont le but est de réinsérer les pensionnaires dans la société. Il suit le programme et à la fin du cycle on lui remet son beau diplôme et on lui donne quatre bons pour adoption. Antonio en gâche trois, car vraiment les familles qu'on lui présente ne lui conviennent pas. La quatrième semble la bonne. Il est accueilli chez un couple très moderne qui doit s'absenter plusieurs semaines en laissant à la maison deux petites jumelles.
Ils avaient donc besoin d'un grand-père, et Antonio, si distingué, ancien magistrat, leur convient tout à fait. Ils ont embauché aussi une jeune bonne qui arrive quelques jours plus tard et, oh surprise ! c'est la jeune femme qui avait été jugée pour le vol de la bague. Elle se nomme Laura.
Les relations sont pour le moins tendues entre le vieux magistrat plein de principes et la jeune fille exubérante. Mais avec elle, la maison vit et les deux petites filles sont heureuses. Cependant la surveillance d'Antonio commence à être insupportable pour Laura qui décide de rendre son tablier. Antonio essaie de faire face, mais il est vite dépassé. Il part à la recherche de Laura, dans un immeuble où il l'avait vue entrer une fois. À l'intérieur, Antonio découvre un monde insoupçonné de couleur et de gaieté. Des gens de toutes les races se côtoient et vivent sans portes. C'est l'univers de Laura, et peu à peu Antonio y pénètre, pour son plus grand bonheur.
Sur le thème, sérieux, du nombre croissant de personnes âgées dans la société italienne, Anna Di Francisco bâtit une comédie légère et divertissante, grâce aussi à l'excellente interprétation des deux protagonistes, Laura Pandolfi et Giustino Durano, dont on perçoit constamment le plaisir de jouer. La morale du film est simple : face à une société rigide qui croît tout résoudre par les lois et la technique, un autre type de vie est prôné, qui laisse plus de place à la fantaisie, à l'improvisation et aux mélanges. Ces deux mondes sont facilement repérables dans l'opposition entre les bâtiments modernes, froids et technologiquement avancés que sont le centre Vanad, la villa des parents des petites filles, et l'immeuble vétuste et vivant où vit Laura. L'évolution positive d'Antonio se conclut dans la scène finale de la cérémonie du mariage multiethnique, où se retrouvent tous les personnages de cette histoire, positifs ou non, dans une belle bouffée d'allégresse et d'optimisme.
Anna Di Francisca (1959, Milan). Diplomée en lettres et formée à la réalisation à Bologne, elle débute comme assistante de Giuseppe Bertolucci et de Gianni Amelio. À partir de 1990 elle réalise des documentaires pour la RAI. Elle réalise son premier long-métrage en 1996, La bruttina stagionata. Fate un bel sorriso est son second film.FATE UN BEL SORRISO
ON FAIT UN BEAU SOURIRE
Antonio est un vieux magistrat à la retraite, qui refuse d'aller vivre chez sa fille car son compagnon est beaucoup plus âgé qu'elle et cela lui paraît anormal. C'est qu'Antonio a des principes avec lesquels on ne transige pas. Il passe ses journées au tribunal, il assiste aux audiences et peste contre la dégradation d'une justice devenue trop laxiste, ainsi que contre les juges qui ne font pas correctement leur travail. Il intervient ainsi en faveur d'une jeune femme accusée d'avoir volé une bague dans un magasin.
Antonio décide d'entrer au foyer Vanad, un centre supermoderne d'accueil de personnes âgées dont le but est de réinsérer les pensionnaires dans la société. Il suit le programme et à la fin du cycle on lui remet son beau diplôme et on lui donne quatre bons pour adoption. Antonio en gâche trois, car vraiment les familles qu'on lui présente ne lui conviennent pas. La quatrième semble la bonne. Il est accueilli chez un couple très moderne qui doit s'absenter plusieurs semaines en laissant à la maison deux petites jumelles.
Ils avaient donc besoin d'un grand-père, et Antonio, si distingué, ancien magistrat, leur convient tout à fait. Ils ont embauché aussi une jeune bonne qui arrive quelques jours plus tard et, oh surprise ! c'est la jeune femme qui avait été jugée pour le vol de la bague. Elle se nomme Laura.
Les relations sont pour le moins tendues entre le vieux magistrat plein de principes et la jeune fille exubérante. Mais avec elle, la maison vit et les deux petites filles sont heureuses. Cependant la surveillance d'Antonio commence à être insupportable pour Laura qui décide de rendre son tablier. Antonio essaie de faire face, mais il est vite dépassé. Il part à la recherche de Laura, dans un immeuble où il l'avait vue entrer une fois. À l'intérieur, Antonio découvre un monde insoupçonné de couleur et de gaieté. Des gens de toutes les races se côtoient et vivent sans portes. C'est l'univers de Laura, et peu à peu Antonio y pénètre, pour son plus grand bonheur.
Sur le thème, sérieux, du nombre croissant de personnes âgées dans la société italienne, Anna Di Francisco bâtit une comédie légère et divertissante, grâce aussi à l'excellente interprétation des deux protagonistes, Laura Pandolfi et Giustino Durano, dont on perçoit constamment le plaisir de jouer. La morale du film est simple : face à une société rigide qui croît tout résoudre par les lois et la technique, un autre type de vie est prôné, qui laisse plus de place à la fantaisie, à l'improvisation et aux mélanges. Ces deux mondes sont facilement repérables dans l'opposition entre les bâtiments modernes, froids et technologiquement avancés que sont le centre Vanad, la villa des parents des petites filles, et l'immeuble vétuste et vivant où vit Laura. L'évolution positive d'Antonio se conclut dans la scène finale de la cérémonie du mariage multiethnique, où se retrouvent tous les personnages de cette histoire, positifs ou non, dans une belle bouffée d'allégresse et d'optimisme.
- RéalisationAnna Di Francisca
- ScénarioAnna Di Francesca, Alberto Taraglio
- ImageGiuseppe Schifani
- MontageSimona Paggi
- MusiqueCharles Papasoff
- Producteur (s)Gabriella Buontempo, Dimitri Fulvio Georgiades
- ProductionsGoodtime Enterprise, Mact Productions, Marieto Enterprise avec le soutien du Fond Eurimages
- Distribution FranceSwift Distribution
- InterprètesGiustino Durano, Claudia Pandolfi, Claire Nadeau, Caria Signoris, Enrica Maria Modugno, Fabrizio Gifuni, Cinzia Mascoli, Hosman Koné, Mauro Pirovano
- Année2000
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie, France, Grande Bretagne