Story of FIGLI DELLE STELLE
FIGLI DELLE STELLE
Marghera, la ville portuaire dans la lagune de Venise. Toni (Fabio Volo) travaille là et il est encore sous le choc à cause de l’accident du travail qui a causé la mort de son ami. Marilù (Claudia Pandolfi), une journaliste idéaliste le convainc de participer à une émission télévisée où il sera confronté au ministre Gerardi. Mais ce dernier, qui sait magnifiquement manier la langue de bois, le déstabilise et le réduit au silence. Traînant dans Rome, Toni rencontre Pepe (Pierfrancesco Favino), un prof de gym remplaçant que la précarité met en rage. Ils décident d’enlever le ministre pour demander une rançon qui permette à la veuve de vivre sans problèmes jusqu’à la fin de ses jours. Avec l’aide de Ramon, tout juste sorti de prison (Paolo Sassanelli), ils mettent leur projet à exécution et transportent l’otage chloroformé et emballé jusqu’au « repaire », le rez-de-chaussée inhabité prêté par Bauer, un militant de la vieille école (Giuseppe Battiston), cousin de Pepe. Hélas, on ne s’improvise pas terroriste, et le commando s’est trompé de cible : c’est un obscur sous-secrétaire d’état (Giorgio Tirabassi) qui a été enlevé. L’opération se poursuit tout de même et nos terroristes amateurs espèrent toujours toucher une belle rançon.
Selon le réalisateur les protagonistes de cette histoire sont de doux rêveurs qui ont la poisse, ils voudraient changer les choses mais ils n’y arrivent pas. « Au moins
on a essayé.» Cette phrase est emblématique parce qu’elle représente la tendance d’une génération qui a perdu ses illusions, qui ne parvient pas à trouver sa voie. Les thèmes abordés sont graves, en premier lieu les accidents du travail et la précarité, mais ils sont traités avec légèreté : c’est faisable, peut-être parce que la situation
de notre pays est tellement désespérée qu’il vaut mieux en rire. Pellegrini a fait un bon film, bien joué et avec des dialogues flamboyants. La musique est habilement mêlée aux images : le choeur de Nabucco est utilisé intelligemment lors de la scène de l’enlèvement dans le hammam ainsi que l’hymne russe qui accompagne Battiston en duffel-coat et chapka. Pierfrancesco Favino est hilarant : sa performance, lorsqu’il danse en robe de chambre sur la chanson d’Alan Sorrenti qui donne son titre au film est un grand moment comique.Daria CASTELFRANCHI, cinemalia.it, 20 octobre 2010
- RéalisationLucio Pellegrini
- ScénarioLucio Pellegrini, Francesco Cenni, Michele Pellegrini
- ImageGogò Bianchi
- MontageWalter Fasano
- MusiqueGiuliano Taviani
- Producteur (s)Rita Rognoni, Beppe Caschetto
- ProductionsIBC Movie, Pupkin Production, Warner Bros. Ent. Italia
- Vente à l’étrangerIntramovies
- InterprètesGiuseppe Battiston, Pier Francesco Favino, Fabio Volo, Claudia Pandolfi, Giorgio Tirabassi, Paolo Sassanelli
- Année2010
- Durée1h 42
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationAu moins on a essayé