Story of FIGLI DI ANNIBALE
Avant même la fin du tournage de Tutti giù per terra j’avais montré mon projet à Diego ABATANTUONO, un soir, chez lui. Depuis longtemps nous avions envie de faire un film ensemble et c’est ainsi que nous avons décidé de commencer le tournage. Nous avons écrit un sujet très sommaire avec Sergio RUBINI et pendant l’été nous sommes partis en repérage dans les Pouilles. Notre intention n’était pas de faire un film sur le Sud, mais dans le Sud. Les Pouilles étaient la région idéale, même si d’autres endroits sont plus beaux, par exemple en Calabre ou en Basilicate. Le scénario n’était pas du tout rigide et nous l’avons développé en séquences pendant le tournage. On est toujours au sud de quelqu’un. Je voulais analyser ce concept : au nord de quelqu’un et au sud de quelqu’un d’autre. Le Sud dont nous parlons dans ce film, c’est quelque chose que chacun d’entre nous porte en soi. Propos recueillis par Marco SPAGNOLI
FIGLI DI ANNIBALE
Domenico vit à Turin et il est chômeur. Au bout du rouleau, il décide de faire un hold-up dans une banque de Côme pour passer ensuite la frontière suisse. Malgré un caissier fort coopératif qui lui remet un joli magot, le hold-up risque de mal tourner et Domenico ne peut se tirer d’affaire qu’en prenant un otage parmi les clients : le sort tombe sur Tommaso, un chef d’entreprise au bord de la faillite professionnelle et familiale, qui comprend qu’il tient une chance inespérée de disparaître dans la nature et de changer de vie. Comme Domenico est affolé et risque de tout compromettre, il prend les affaires en main et le convainc de mettre le cap au sud. Il lui fait miroiter les Pouilles et, au-delà, un départ clandestin vers l’Afrique et la belle vie avec leur argent.
I figli di Annibale, c’est le titre d’une chanson des Almamegretta , un groupe émergeant dans le panorama du rock italien, qui évoque le drame des loosers qui veulent conquérir le monde, tout comme les héros carthaginois.
C’est une comédie traditionnelle. Tout y est plus recherché que dans la majorité des films italiens, les lieux du tournage, le choix particulièrement soigné de la musique, le rythme du montage, fait de plans brefs et de mouvements rapides de la caméra.
Roberto NEPOTI, la Repubblica, 16 mars 1998
Avant même la fin du tournage de Tutti giù per terra j’avais montré mon projet à Diego ABATANTUONO, un soir, chez lui. Depuis longtemps nous avions envie de faire un film ensemble et c’est ainsi que nous avons décidé de commencer le tournage. Nous avons écrit un sujet très sommaire avec Sergio RUBINI et pendant l’été nous sommes partis en repérage dans les Pouilles. Notre intention n’était pas de faire un film sur le Sud, mais dans le Sud. Les Pouilles étaient la région idéale, même si d’autres endroits sont plus beaux, par exemple en Calabre ou en Basilicate. Le scénario n’était pas du tout rigide et nous l’avons développé en séquences pendant le tournage.
On est toujours au sud de quelqu’un. Je voulais analyser ce concept : au nord de quelqu’un et au sud de quelqu’un d’autre. Le Sud dont nous parlons dans ce film, c’est quelque chose que chacun d’entre nous porte en soi.
Propos recueillis par Marco SPAGNOLI
- RéalisationDavide Ferrario
- ScénarioDavide Ferrario, Diego Abatantuono, Sergio Rubini
- ImageGiovanni Cavallini
- MontageClaudio Cormio, Luca Gasparini
- MusiqueFabio Piazzalunga, Damiano Rota
- Producteur (s)Maurizzio Totti
- ProductionsColorado Film en collaboration avec Madusa Film et Mediaset
- InterprètesDiego Abatantuono, Silvio Orlando, Valentini Cervi, Flavio Insinna, Ugo Conti, Elena Giove, Gianluca Golbi, Enrico Salimbeni, Pietro Ghislandi
- Année1998
- Durée1h 32
- Pays de productionItalie