Story of I VICERÉ
I VICERÉ
Catane, milieu des années 1850. La Sicile vit la fin de la dynastie des Boubons et se prépare à Intégrer l'Italie en pleine phase d'unification.
La princesse Teresa Uzeda, descendante des Vice-rois d'Espagne, meurt. Son héritage provoque alors une crise familiale à coups e secrets dévoilés, d'intrigues, d'arrangements, avec ses joies et ses malheurs.
Giacomo, le fils aîné qui dirige tout, est déshérité au profit de son frère cadet Raimondo. Il continue néanmoins à décider du destin de tous les membres de la famille. Giacomo a deux enfants Consalvo et Teresa. Consalvo est en opposition avec son père. Pour faire son éducation, ce dernier décide de l'envoyer au monastère.
1860, Garibaldi débarque en Sicile et, pour un bref instant, c'est la révolution. Le monastère est mis à sac et Consalvo retourne dans la demeure familiale. L'agonie de sa mère, sa mort et le remariage de Giacomo n'arrangent pas les choses. Le calme étant revenu dans l'île, Consalvo repart pour le monastère.
1872, l'unification de l'Italie est achevée. De retour à Catane, Consalvo révèle à sa sœur que son père veut la marier avec Michele, un couard qui ne pense qu'à s'empiffrer. Mais Giacomo se sait malade et connaît l'issue fatale de sa maladie. Il se suicide.
Gonsalvo continue à être en révolte contre tout ce que représente sa famille et s'engage en politique aux côtés du peuple."Les prélats, le despotisme, la cupidité. Faenza réussit là où Visconti avait jeté l'éponge. Il raconte une Sicile de la fin du XIXe siècle qui ressemble fortement à l'Italie d'aujourd'hui. "Maintenant que l'Italie est faite, il faut penser à nos affaires". Voilà la phrase qui a dérangé nos gouvernants actuels, De Roberto l'a écrite en 1894 dans son splendide roman sur le déclin (et la ténacité perverse) de la noble famille Uzeda. Le réalisateur est donc resté fidèle à la rage qui traverse certaines pages de cet ancien roman.
Il fallait de l'ambition et du courage pour affronter une telle œuvre. Visconti y avait renoncé. Au travers des aventures de trois générations de princes et de prélats, De Roberto parle des constantes de l'âme humaine. Le décor, c'est la Sicile, son clergé cupide et son aristocratie despotique, capable de passer avec une désinvolture cynique des Bourbons à l'Italie parlementaire. Si ce pessimisme historique est encore de mise, ce n'est pas la faute de Faenza."Claudio CARABBA, Corriere della Sera Magazine, 23 novembre 2007
- RéalisationRoberto Faenza
- ScénarioRoberto Faenza, Filippo Gentili, Andrea Porporati, Francesco Bruni
- ImageMaurizio Calvesi
- MontageMassimo Fiocchi
- MusiquePaolo Buonvino
- Producteur (s)Elda Ferri
- ProductionsJean Vigo Italia, Rai Cinema, avec la contribution du MiBAC, I.C.C. (Madrid), Rai Fiction
- Vente à l’étrangerRai Trade
- InterprètesLucia Bosè, Alessandro Preziosi, Cristiana Capotondi, Lando Buzzanca, Guido Caprino
- Année2007
- Durée2 H 00
- Pays de productionItalie
- Citation"Liberté est un mot qui ne signifie rien mais qui contente tout le monde."