Story of IL MUNDIAL DIMENTICATO
IL MUNDIAL DIMENTICATO
Dans le site paléontologique de Villa El Chocòn, en Patagonie, un squelette humain est découvert. Chose étrange, il tient une vieille caméra. Après enquête, il pourrait s’agir de Guillermo Sandrini, un opérateur italo-argentin qui avait été engagé pour filmer la Coupe du Monde de Football de 1942, voulue par un aristocrate aussi riche qu’excentrique, le comte Otz, comme réponse pacifiste à la folie de la guerre. Mais ce Mundial a-t-il vraiment eu lieu ? L’écrivain Osvaldo Soriano l’affirme : « Le Mundial de 1942 ne figure dans aucun livre d’histoire mais il s’est joué en Patagonie ». Est-ce un énorme canular ou bien un fait occulté par l’Histoire qui avait d’autres chats à fouetter ? Un journaliste mène l’enquête. En Argentine et en Europe il met à jour des documents enfouis dans des conservatoires d’archives et découvre des témoins de l’événement. Il ne reste plus qu’à développer la pellicule qui était dans la caméra et on en saura peut-être un peu plus…
« Le projet est né de la lecture de la nouvelle d’Osvaldo Soriano, El hijo de Butch Cassidy, où il rapporte les souvenirs de son oncle Casimiro, l’oncle «fou» qui avait été juge de touche lors d’un Mundial de football en Patagonie en 1942, aux côtés de William Brett Cassidy, le fils du bandit du film. L’idée de travailler sur une zone d’ombre de la grande Histoire et de celle plus modeste du football nous a semblé amusante et stimulante, surtout que cela se passait dans un lieu où tout est possible. On a pensé qu’on pouvait combler un trou mystérieux dans la série des Coupes du Monde. En bons documentaristes on l’a fait comme si tout était déjà arrivé, ce qui était sans doute vrai, du moins dans nos rêves d’enfants. Lors de notre premier voyage en Argentine en 2006, nous avons suivi le texte de Soriano et nous avons commencé à construire notre film comme une mosaïque d’inventions structurée autour de la réalité historique.
Du fait de notre formation de documentaristes, je pense qu’il nous était plus facile de tourner un faux documentaire qu’un film de fiction traditionnel. L’écriture et le tournage sont assez semblables à un vrai documentaire, on explore des lieux et des paysages, on réalise des interviews, on recherche des archives, mais en même temps c’est tout à fait le contraire, on se projette dans l’imaginaire et non dans la réalité ou la mémoire. »
Lorenzo GARZELLA, propos recueillis par Stefano LO VERME,
filmedvd.dvd.it, 17 juin 2012
- RéalisationLorenzo Garzella, Filippo Macelloni
- ScénarioDavide Bassan, Catalina Oliva
- ImageAlberto Iannuzzi
- MontagePietro Lassandro
- Producteur (s)Daniele Mazzocca, Pier Andrea Nocella
- ProductionsVerdeoro, Rai Cinema, avec la contribution du MiBAC, Incaa, DocksurProducciones, Nanof
- Distribution FranceJP Entertainment
- Vente à l’étrangerRai Trade Department
- InterprètesGary Lineker, Joao Havelange, Darwin Pastorin, Peter Tramp, Pierre Lanfranchi, Bruno Bardi, Sergio Levinsky, Marcelo Auchelli, CaterinaDzugala, Guillermo Leinung, Ricardo Piterbarg, Arturo Gerez, Phillip Caillon, LeonDogodny, Aldo Niebhor
- Année2011
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationUne histoire de passion et de foot, des témoins fiables, plus ou moins, des amours impossibles et des rêves disproportionnés.