locandina 39

LA CADUTA DEGLI DEI

LES DAMNÉS

Luchino Visconti

0h 2min
1969
Story of LA CADUTA DEGLI DEI
LA CADUTA DEGLI DEI LES DAMNÉS Dans les Damnés, Visconti  re­noue avec le parti-pris de Senso et imbrique, dans la trame historique de la prise du pouvoir  par Hitler, la peinture de la décomposition d'une famille. Le film est un mélo­drame baroque proche parfois de l'expressionisme. Helmut Berger, à l'époque inconnu, y fait une com­position remarquable. [...] Parallèlement à la montée du na­zisme, nous assistons, selon un mouvement symétrique mais in­versé, à la décadence d'une famille de puissants maîtres de forges, les Von Essenbeck. Le film débute lors de l'anniversaire du patriarche Joachim. Il sera interrompu, nous sommes le 27 février 1933, par l'annonce de l'incendie du Reichs­tag. Les jeux sont faits et Joachim, jusqu'alors hostile aux nazis, an­nonce qu'il nomme à la vice­ présidence son neveu, le baron Konstantin, un dignitaire SA. Dans la nuit suivante, Joachim sera as­sassiné. On accusera Herbert, son gendre qui ne cache pas ses idées libérales. Il devra s'enfuir. Par ce crime, c'est le jeune Martin, le fils de Sophie qui devient le patron des aciéries. Sophie croit triompher car Martin est un être faible et déséqui­libré. Docilement il accepte de nommer à la direction des aciéries l'amant de sa mère, Frédérick Bruckman. De plus, le massacre des SA durant "la nuit  des longs couteaux" débarrasse Sophie de Konstantin. Mais Martin tombé dans les griffes du SS Aschenbach qui le manipule habilement, com­prend la trahison de sa mère. Il dé­cide alors de se venger : après avoir possédé Sophie, il organise une pa­rodie de mariage et contraint les époux au suicide. Aveuglés par la défense de leurs intérêts, les Essen­beek, à l'instar de la grande bour­geoisie allemande, avaient porté les nazis au pouvoir. Ils allaient être broyés par l'impitoyable folie meurtrière du régime, à l'image du monde des Nibelungen qui donne son nom au film. Alain Sanzio et Paul-Louis Thirard, Luchino Visconti cinéaste, Ed Persona   « Mon idée était de faire l'histoire d'une famille au sein de laquelle arrive des crimes qui  restent pratiquement impunis. » Luchino  Visconti
    • LA CADUTA DEGLI DEI

      LES DAMNÉS

      Dans les Damnés, Visconti  re­noue avec le parti-pris de Senso et imbrique, dans la trame historique de la prise du pouvoir  par Hitler, la peinture de la décomposition d'une famille. Le film est un mélo­drame baroque proche parfois de l'expressionisme. Helmut Berger, à l'époque inconnu, y fait une com­position remarquable. [...]

      Parallèlement à la montée du na­zisme, nous assistons, selon un mouvement symétrique mais in­versé, à la décadence d'une famille de puissants maîtres de forges, les Von Essenbeck. Le film débute lors de l'anniversaire du patriarche Joachim. Il sera interrompu, nous sommes le 27 février 1933, par l'annonce de l'incendie du Reichs­tag. Les jeux sont faits et Joachim, jusqu'alors hostile aux nazis, an­nonce qu'il nomme à la vice­ présidence son neveu, le baron Konstantin, un dignitaire SA. Dans la nuit suivante, Joachim sera as­sassiné. On accusera Herbert, son gendre qui ne cache pas ses idées libérales. Il devra s'enfuir. Par ce crime, c'est le jeune Martin, le fils de Sophie qui devient le patron des aciéries. Sophie croit triompher car Martin est un être faible et déséqui­libré. Docilement il accepte de nommer à la direction des aciéries l'amant de sa mère, Frédérick Bruckman. De plus, le massacre des SA durant "la nuit  des longs couteaux" débarrasse Sophie de Konstantin. Mais Martin tombé dans les griffes du SS Aschenbach qui le manipule habilement, com­prend la trahison de sa mère. Il dé­cide alors de se venger : après avoir possédé Sophie, il organise une pa­rodie de mariage et contraint les époux au suicide. Aveuglés par la défense de leurs intérêts, les Essen­beek, à l'instar de la grande bour­geoisie allemande, avaient porté les nazis au pouvoir. Ils allaient être broyés par l'impitoyable folie meurtrière du régime, à l'image du monde des Nibelungen qui donne son nom au film.

      Alain Sanzio et Paul-Louis Thirard, Luchino Visconti cinéaste, Ed Persona

       

      « Mon idée était de faire l'histoire d'une famille au sein de laquelle arrive des crimes qui  restent pratiquement impunis. »

      Luchino  Visconti

    • Réalisation
      Luchino Visconti
    • Scénario
      Nicola Badalucco, Enrico Medioli, Luchino Visconti
    • Image
      Armado Nannuzzi, Pasqualino De Santis
    • Montage
      Ruggero Mastroianni
    • Musique
      Maurice Jarre
    • Producteur (s)
      Alfredo Levy, Ever Haggiag
    • Productions
      Pegaso Film, Italnoleggio, Praesidens, Eichberg GMBH
    • Interprètes
      Dirk Bogarde, Ingrid Thulin, Helmut Griem, Helmut Berger, Renaud Verley, Umberto Orsini, Charlotte Rampling, Florinda Bolkan, Reinhard Kolldehoff, Albrecht Schoenhals, Nora Ricci, Irina Vanka, Karin Mittendorf, Valentina Ricci
    • Année
      1969
    • Durée
      2h 30
    • Pays de production
      Italie, Allemagne, Suisse
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