LA CASA DEL SORRISO

LA MAISON DU SOURIRE

Marco Ferreri

0h 1min
1991
Story of LA CASA DEL SORRISO
LA CASA DEL SORRISO LA MAISON DU SOURIRE La Maison du Sourire est une maison de repos subitement mouvementée par la brûlante passion qui éclate entre Adelina et Andrea, deux septuagénaires mus par une incroyable volonté de vivre. Adelina était secrétaire d’hôtel, elle a travaillé de par le monde, eu un fils sans s’être mariée et de nombreuses liaisons. C’est une femme toujours attrayante, dotée d’un sourire magnifique qui lui valut dans sa jeunesse le titre de « Miss Sourire ». Andrea, ex-professeur de musique, est encore un bel homme qui, outre la musique, cultive une folle passion pour les vêtements et décline un penchant romantique pour les belles femmes. Les amoureux sont l’objet de railleries et de méchancetés. Les membres du personnel, avec la complicité de pensionnaires, voleront le dentier d’Adelina qui connaîtra un immense désespoir. Tout près de l’établissement, des Africains vivent dans des tentes et des camping-cars, chantant et dansant. C’est là que les deux amants consommeront leur amour dans une roulotte peinte comme une pastèque.   « On ne parle jamais des enfants et des vieillards. Les enfants, on ne les tue pas, bien sûr, parce que ça n’est pas bien. Mais les vieux, on cherche toujours à les éliminer. Je ne me fâche pas uniquement contre cette exclusion. Mais s’interroger sur l’homme exige de considérer l’être humain sur toute la distance de son parcours, de sa naissance jusqu’à sa fin. (…) Mais La Maison du Sourire n’est pas un film sur le troisième âge, c’est une belle histoire d’amour dans un hôtel avec beaucoup de gens sympathiques qui font rire. » Marco Ferreri   « Une fois de plus, Marco Ferreri ose pénétrer dans un univers et un milieu inhabituels. Sa caméra se pose sur un décor grandeur nature, où vivent des hommes et des femmes partageant dans une maison de repos une vie communautaire décrite avec dérision et acidité. (…) Les mesquineries, les petites tracasseries, les règles de discipline idiote, érigent un univers clos qui finit par cerner une comédie tragi-comique, souvent grotesque et inhumaine. Cette microsociété où se heurtent les défauts, les qualités, les tendresses et le ridicule des êtres humains, n’est jamais que le reflet du monde. (…) Adelina et Andrea entendent vivre leur passion au grand jour malgré les doigts qui se lèvent, les jugements qui estiment que : "Des vieux, ça n’a pas le droit de faire l’amour" (…) La Maison du Sourire, peinture satyrique d’une société qui ne sait que faire de ses personnes âgées, est aussi un formidable tableau où l’amour de la vie se joue de tous les stéréotypes. Ingrid Thulin et Dado Ruspoli, incarnent cette résistance à la sottise et à la méchanceté, chère à Ferreri. » Monique Houssin – Humanité dimanche N° 96 – 16/01/92
    • LA CASA DEL SORRISO

      LA MAISON DU SOURIRE

      La Maison du Sourire est une maison de repos subitement mouvementée par la brûlante passion qui éclate entre Adelina et Andrea, deux septuagénaires mus par une incroyable volonté de vivre.

      Adelina était secrétaire d’hôtel, elle a travaillé de par le monde, eu un fils sans s’être mariée et de nombreuses liaisons. C’est une femme toujours attrayante, dotée d’un sourire magnifique qui lui valut dans sa jeunesse le titre de « Miss Sourire ». Andrea, ex-professeur de musique, est encore un bel homme qui, outre la musique, cultive une folle passion pour les vêtements et décline un penchant romantique pour les belles femmes.

      Les amoureux sont l’objet de railleries et de méchancetés. Les membres du personnel, avec la complicité de pensionnaires, voleront le dentier d’Adelina qui connaîtra un immense désespoir. Tout près de l’établissement, des Africains vivent dans des tentes et des camping-cars, chantant et dansant. C’est là que les deux amants consommeront leur amour dans une roulotte peinte comme une pastèque.

       

      « On ne parle jamais des enfants et des vieillards. Les enfants, on ne les tue pas, bien sûr, parce que ça n’est pas bien. Mais les vieux, on cherche toujours à les éliminer. Je ne me fâche pas uniquement contre cette exclusion. Mais s’interroger sur l’homme exige de considérer l’être humain sur toute la distance de son parcours, de sa naissance jusqu’à sa fin. (…)

      Mais La Maison du Sourire n’est pas un film sur le troisième âge, c’est une belle histoire d’amour dans un hôtel avec beaucoup de gens sympathiques qui font rire. »

      Marco Ferreri

       

      « Une fois de plus, Marco Ferreri ose pénétrer dans un univers et un milieu inhabituels. Sa caméra se pose sur un décor grandeur nature, où vivent des hommes et des femmes partageant dans une maison de repos une vie communautaire décrite avec dérision et acidité. (…)

      Les mesquineries, les petites tracasseries, les règles de discipline idiote, érigent un univers clos qui finit par cerner une comédie tragi-comique, souvent grotesque et inhumaine. Cette microsociété où se heurtent les défauts, les qualités, les tendresses et le ridicule des êtres humains, n’est jamais que le reflet du monde. (…)

      Adelina et Andrea entendent vivre leur passion au grand jour malgré les doigts qui se lèvent, les jugements qui estiment que : "Des vieux, ça n’a pas le droit de faire l’amour" (…)

      La Maison du Sourire, peinture satyrique d’une société qui ne sait que faire de ses personnes âgées, est aussi un formidable tableau où l’amour de la vie se joue de tous les stéréotypes. Ingrid Thulin et Dado Ruspoli, incarnent cette résistance à la sottise et à la méchanceté, chère à Ferreri. »

      Monique Houssin – Humanité dimanche N° 96 – 16/01/92

    • Réalisation
      Marco Ferreri
    • Scénario
      Marco Ferreri, Liliana Betti, Antonio Marino
    • Image
      Franco Di Giacomo
    • Montage
      Dominique B. Martin
    • Musique
      Bruno Guarnera, musique pour guitare arabe : Henri Aguel, Chansons : Gipsy Kings
    • Producteur (s)
      Giovanna Romagnoli, Augusto Caminito
    • Productions
      Scena International, Titanus
    • Distribution France
      UGC
    • Interprètes
      Ingrid Thulin, Dado Ruspoli, Enzo Cannavale, Caterina Casini, Maria Mercader, Les Suburbe, Elisabeth Kaza, Francesca Antonelli
    • Année
      1991
    • Durée
      1h 40
    • Pays de production
      Italie
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