LA SEDIA DELLA FELICITÀ

LA SEDIA DELLA FELICITÀ

Bruna (Isabella Ragonese) est esthéticienne, couverte de dettes. La chance semble lui sourire lorsque sur son lit de mort une de ses clientes, mère d’un
célèbre bandit, lui révèle que dans l’une des chaises de son salon est caché un trésor. Hélas, tous les biens de la défunte ont été mis sous séquestre
et vendus aux enchères. Et les huit chaises ont été vendues à différents acquéreurs. Bruna n’entend pas renoncer. En compagnie de Dino (Valerio
Mastandrea) dont le studio de tatouage jouxte son salon, elle part à la recherche de la chaise au trésor… en espérant pouvoir la racheter au nouveau propriétaire sans lui mettre la puce à l’oreille. Mais très vite Bruna et Dino s’aperçoivent qu’ils ne sont pas les seuls en lice. Un drôle de curé, Padre Weiner (Giuseppe Battiston) cherche le même trésor et il est prêt à tout pour se l’accaparer. C’est que lui aussi est criblé de dettes…

« On est touché par la façon qu’a eue Mazzacurati de battre le rappel de tous ses amis pour leur confier de petits rôles (le plus souvent ce sont les propriétaires des chaises) : on retrouve donc Antonio Albanese, Fabrizio Bentivoglio, Silvio Orlando, Roberto Citran et bien d’autres visages connus. Le «paysage humain» du film se superpose ainsi au paysage géographique et social et La sedia della felicità devient une dernière randonnée dans les lieux qui avaient pour Mazzacurati un sens profond et sur lesquels il portait un regard à la fois caustique et affectueux. »

Alberto Crespi, l’Unità, 24 avril 2014