Story of LA STRADA DEI SAMOUNI
La petite Amal est revenue dans son quartier, dans la périphérie agricole de Gaza. Elle évoque ses souvenirs. Là, il y avait un grand sycomore sous lequel les hommes se réunissaient, là le jardin où elle apportait le café à son frère, là les oliviers et les citronniers plantés par leurs arrière-grands-parents, là leur maison. C’était un quartier tranquille qui semblait à l’abri de la guerre. Mais au cours de l’opération Plomb durci menée par l’armée israélienne en janvier 2009 la famille Samouni a tout perdu et 29 de ses membres ont été tués. Les survivants replantent des arbres, une fête de mariage est organisée, la vie reprend son cours. Les souvenirs restent vivaces.
« (En 2009) j’avais réussi à entrer à Gaza malgré la fermeture totale des frontières. Je filmais chaque jour, je montais chaque soir et je mettais en ligne les vidéos immédiatement, pour essayer de tenir une sorte de chronique de la vie quotidienne pendant l’attaque. […] J’étais animé par ma colère contre les médias qui racontaient la guerre soit de façon aseptisée, de l’extérieur et sans savoir ce qui se passait vraiment dans la bande, soit de l’intérieur mais de façon pornographique, en ne se concentrant que sur les cadavres, la douleur et la violence. […] Au lendemain du retrait de l’armée de terre israélienne, le 20 janvier 2009, j’ai pu rejoindre le nord de la bande et la ville de Gaza, où j’ai rencontré la famille Samouni, une communauté de paysans jusque-là épargnée par soixante ans de conflits et d’occupation, et confrontée pour la première fois à une tragédie sans précédent. […]
(Pour filmer l’avant) j’ai envisagé la fiction, mais c’était impossible parce que je ne voulais pas faire disparaître les personnes que j’avais filmées derrière des acteurs, ni, en cas de reconstitutions avec eux dans leur propre rôle, les mettre en face d’acteurs qui auraient joué ceux qui sont morts. À ce moment est venue l’idée de l’animation. »
Stefano Savona, Dossier de presse
Stefano Savona (Palerme, 1969) a fait des études d’archéologie et d’anthropologie et il a participé à plusieurs missions archéologiques au Soudan et au Moyen Orient. Depuis 1999 il se consacre à la réalisation et à la production de films documentaires. Samouni Road, présenté à Cannes, est son sixième film. Auparavant il avait produit et réalisé entre autres Piombo fuso (2009), Palazzo delle Aquile (2011), Tahrir (2012).
LA STRADA DEI SAMOUNI
SAMOUNI ROAD
La petite Amal est revenue dans son quartier, dans la périphérie agricole de Gaza. Elle évoque ses souvenirs. Là, il y avait un grand sycomore sous lequel les hommes se réunissaient, là le jardin où elle apportait le café à son frère, là les oliviers et les citronniers plantés par leurs arrière-grands-parents, là leur maison. C’était un quartier tranquille qui semblait à l’abri de la guerre. Mais au cours de l’opération Plomb durci menée par l’armée israélienne en janvier 2009 la famille Samouni a tout perdu et 29 de ses membres ont été tués. Les survivants replantent des arbres, une fête de mariage est organisée, la vie reprend son cours. Les souvenirs restent vivaces.
« (En 2009) j’avais réussi à entrer à Gaza malgré la fermeture totale des frontières. Je filmais chaque jour, je montais chaque soir et je mettais en ligne les vidéos immédiatement, pour essayer de tenir une sorte de chronique de la vie quotidienne pendant l’attaque. […] J’étais animé par ma colère contre les médias qui racontaient la guerre soit de façon aseptisée, de l’extérieur et sans savoir ce qui se passait vraiment dans la bande, soit de l’intérieur mais de façon pornographique, en ne se concentrant que sur les cadavres, la douleur et la violence. […] Au lendemain du retrait de l’armée de terre israélienne, le 20 janvier 2009, j’ai pu rejoindre le nord de la bande et la ville de Gaza, où j’ai rencontré la famille Samouni, une communauté de paysans jusque-là épargnée par soixante ans de conflits et d’occupation, et confrontée pour la première fois à une tragédie sans précédent. […]
(Pour filmer l’avant) j’ai envisagé la fiction, mais c’était impossible parce que je ne voulais pas faire disparaître les personnes que j’avais filmées derrière des acteurs, ni, en cas de reconstitutions avec eux dans leur propre rôle, les mettre en face d’acteurs qui auraient joué ceux qui sont morts. À ce moment est venue l’idée de l’animation. »
Stefano Savona, Dossier de presse
Stefano Savona (Palerme, 1969) a fait des études d’archéologie et d’anthropologie et il a participé à plusieurs missions archéologiques au Soudan et au Moyen Orient. Depuis 1999 il se consacre à la réalisation et à la production de films documentaires. Samouni Road, présenté à Cannes, est son sixième film. Auparavant il avait produit et réalisé entre autres Piombo fuso (2009), Palazzo delle Aquile (2011), Tahrir (2012).
- RéalisationStefano Savona
- ScénarioStefano Savona, Léa Mysius, Penelope Bortoluzzi
- ImageStefano Savona
- MontageLuc Forveille
- MusiqueGiulia Tagliavia
- Producteur (s)Penelope Bortoluzzi, Marco Alessi, Cécile Lestrade
- ProductionsPicofilms, Alter Ego Production, Dugong Films, ARTE France Cinéma Rai Cinema avec la participation d’ARTE France, le soutien d’Eurimages, CNC (Cinéma du Monde, Nouvelles Technologies en Production, FAIA), Ciclic Région Centre-Val de Loire, Région Île-de-France, MiBACT, Marche Film Commission, Cineteca di Bologna, Trentino Film Commission, Regione Lazio, avec la collaboration de Luca Rossi et de Fondazione Pianoterra Onlus
- Distribution FranceJour2fëte
- InterprètesAnimation : Simone Massi
- Année2018
- Durée2h 08
- Pays de productionItalie, France
- FormatVO arabe STF
- CitationÉloigne-toi de la fenêtre, Amal ! Tout le monde loin des fenêtres !