Story of LA TERRA DEI SANTI
Vittoria, Assunta, Caterina. Trois femmes.
Vittoria (Valeria Solarino), juge d’instruction, vient d’arriver en Calabre bien décidée à combattre la ‘Ndrangheta et à sauver les jeunes issus de ces familles où les morts violentes sont nombreuses. Assunta (Daniela Marra), restée veuve avec deux enfants de 17 et 5 ans, Giuseppe et Franceschino, est contrainte de se remarier avec son beau-frère qu’elle n’aime pas pour conserver la cohésion du clan. Caterina (Lorenza Indovina), sa sœur aînée, exécute sans états d’âme les ordres d’Alfredo (Tommaso Ragno), son mari, boss de la mafia locale, qui se cache à proximité, de même que son fils Pasquale, destiné à devenir son successeur. Giuseppe ne demande qu’à être initié lui aussi, ce que sa mère ignore, et risque la même fin que son père. Vittoria, malgré les menaces explicites qu’elle reçoit, veut convaincre Assunta de collaborer avec la justice pour sauver ses enfants. Mais l’omertà semble primer.
« Le plus souvent les films sur la mafia ne sont que des films de genre. Je ne pouvais pas faire un film de ce type. J'ai trop à cœur la douleur du peuple calabrais pour l’utiliser comme prétexte pour en faire un film. Nous avons essayé de ne pas nous focaliser sur le parcours d'un héros positif qui va au-devant de l’inévitable martyre. Nous avons tenté d'entrer "dans la plaie". Nous n'avons pas tracé cette ligne abstraite et inutile qui sépare les gentils des méchants pour rassurer les gens et représenter la guerre civile en cours en l'embaumant. C’est une approche qui aboutit émotivement à ce que l’on pourrait appeler une "sensation d'impuissance". Nous avons voulu regarder les hommes et les femmes qui sont impliqués dans la bataille de part et d’autre de la ligne de front sans nous focaliser sur le héros positif mais plutôt sur les autres, les méchants. »
Fernando Muraca, propos recueillis Ludovico Peroni et Edoardo Zaccagnini, close up, 27 mars 2015
Après des études de cinéma à Rome, Fernando Muraca (1967) travaille d’abord comme scénariste de téléfilms. Il réalise un premier court-métrage, Ti porto dentro, en 2000, puis une série télévisée pour jeune public Indietro nel tempo (2004). Terra dei santi est son deuxième long-métrage, après È tempo di cambiare, réalisé en 2008.
LA TERRA DEI SANTI
Vittoria, Assunta, Caterina. Trois femmes.
Vittoria (Valeria Solarino), juge d’instruction, vient d’arriver en Calabre bien décidée à combattre la ‘Ndrangheta et à sauver les jeunes issus de ces familles où les morts violentes sont nombreuses. Assunta (Daniela Marra), restée veuve avec deux enfants de 17 et 5 ans, Giuseppe et Franceschino, est contrainte de se remarier avec son beau-frère qu’elle n’aime pas pour conserver la cohésion du clan. Caterina (Lorenza Indovina), sa sœur aînée, exécute sans états d’âme les ordres d’Alfredo (Tommaso Ragno), son mari, boss de la mafia locale, qui se cache à proximité, de même que son fils Pasquale, destiné à devenir son successeur. Giuseppe ne demande qu’à être initié lui aussi, ce que sa mère ignore, et risque la même fin que son père. Vittoria, malgré les menaces explicites qu’elle reçoit, veut convaincre Assunta de collaborer avec la justice pour sauver ses enfants. Mais l’omertà semble primer.
« Le plus souvent les films sur la mafia ne sont que des films de genre. Je ne pouvais pas faire un film de ce type. J'ai trop à cœur la douleur du peuple calabrais pour l’utiliser comme prétexte pour en faire un film. Nous avons essayé de ne pas nous focaliser sur le parcours d'un héros positif qui va au-devant de l’inévitable martyre. Nous avons tenté d'entrer "dans la plaie". Nous n'avons pas tracé cette ligne abstraite et inutile qui sépare les gentils des méchants pour rassurer les gens et représenter la guerre civile en cours en l'embaumant. C’est une approche qui aboutit émotivement à ce que l’on pourrait appeler une "sensation d'impuissance". Nous avons voulu regarder les hommes et les femmes qui sont impliqués dans la bataille de part et d’autre de la ligne de front sans nous focaliser sur le héros positif mais plutôt sur les autres, les méchants. »
Fernando Muraca, propos recueillis Ludovico Peroni et Edoardo Zaccagnini, close up, 27 mars 2015
Après des études de cinéma à Rome, Fernando Muraca (1967) travaille d’abord comme scénariste de téléfilms. Il réalise un premier court-métrage, Ti porto dentro, en 2000, puis une série télévisée pour jeune public Indietro nel tempo (2004). Terra dei santi est son deuxième long-métrage, après È tempo di cambiare, réalisé en 2008.
- RéalisationFernando Muraca
- ScénarioFernando Muraca, Monica Zapelli, d’après son roman Il cielo a metà
- ImageFederico Annicchiarico
- MontageMarcello Saurino, Paola Fredi
- MusiqueValerio Vigliar
- Producteur (s)Marianna De Liso, Enrica Gonella, Matteo Fago, Luca Tornatore
- ProductionsKinesis Film, Dm Communication, avec la contribution du MiBACT, avec le soutien d’Apulia Film Commission
- Vente à l’étrangerIntramovies
- InterprètesValeria Solarino, Daniela Marra, Lorenza Indovina, Ninni Bruschetta, Tommaso Ragno, Francesco Colella, Marco Aiello, Giuseppe Vitale, Claudio Spadaro, Piero Calabrese
- Année2014
- Durée1h 29
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationMadame, vous voulez arrêter la mer d’une main. C’est impossible.