LE AFFINITÀ ELETTIVE

LE AFFINITÀ ELETTIVE

LES AFFINITÉS ÉLECTIVES

Paolo Taviani, Vittorio Taviani

0h 1min
1996
Story of LE AFFINITÀ ELETTIVE
LE AFFINITÀ ELETTIVE LES AFFINITÉS ÉLECTIVES En Toscane à l'époque napoléonienne. Le baron Edoardo épouse Carlotta, couronnant ainsi, vingt ans après, un vieux rêve d'amour. Dans leur villa, arrivent, Otton, un ami architecte d'Edoardo chargé de restructurer la propriété, et Ottilia, la filleule de Carlotta, une belle jeune fille innocente et fragile. Un soir, ils conversent des "affinités électives" phénomène naturel par lequel des substances s'unissent puis se séparent pour former de nouveaux accouplements. Ces lois physiques s'appliquent aux rapports humains. Ainsi Edoardo et Ottilia découvrent leurs "affinités" tout comme Carlotta et Otton. A l'exception d'Edoardo, plus impétueux, les autres tentent de résister au crescendo des passions. Une nuit, le mari et la femme s'unissent, mais c'est comme si chacun étreignait l'objet de son désir, les corps des présents et des absents se confondant. Lorsque Carlotta se rend compte qu'elle est enceinte c'est un violent retour à la réalité. L'architecte rentre chez lui ; Edoardo cherche la mort sur les champs de bataille ; les deux femmes restent seules au domaine. La naissance de l'enfant, fruit de l'étrange nuit d'amour, est l'occasion des retrouvailles. Edoardo refuse de continuer à renoncer aux "affinités électives" mais les événements s'opposent aux passions. Le bébé se noie accidentellement et Ottilia se considérant coupable et ne pouvant s'unir à Edoardo préfère ne plus vivre. Alors la jeune fille s'impose un jeûne dont l'issue est fatale et comme par un secret accord, Edoardo la rejoint au rendez-vous avec la mort.   "Le film veut en dire moins et plus. Le thème principal est le conflit irrémédiable entre l'aspiration à ordonner, contrôler rationnellement la réalité, et la force de la Nature qui bouleverse, renverse, retourne les projets humains. Edoardo et Carlotta croient au bonheur, ils veulent l'atteindre de façon rationnelle. Mais ils tombent tous deux amoureux d'autres, la Nature est la plus forte. Goethe aimait appliquer les lois naturelles au monde humain : dans une scène, on voit au microscope les molécules tourbillonnantes dans une danse mystérieuse, les substances chimiques, unies par une affinité fatale, qui se cherchent, s'attirent, s'assimilent et réapparaissent avec de nouvelles tournures inattendues. Goethe avait soixante-dix ans et était amoureux d'une jeune fille lorsqu 'il écrivit le roman ; après les utopies, l'épique, le vitalisme, il fit une œuvre dans la pénombre, derrière les persiennes. C 'est pour cela peut-être que nous ne le faisons pas aujourd 'hui alors que nous avons soixante ans : chaque saison a sa chanson. Mais, dans notre travail, la confiance en l'homme et en ses projets a toujours été associée à la conscience de la Nature et de l'histoire, au hasard, au Kaos, au mystère. Tel est le thème central de tous nos films : parfois articulé par la politique, parfois par les sentiments." interview de Lietta Tornabuoni (La Stampa, 23 juillet 1995) reproduit dans Paolo et Vittorio Taviani par Riccardo Ferrucci et Patrizia Turini (Gremese International)
    • LE AFFINITÀ ELETTIVE

      LES AFFINITÉS ÉLECTIVES

      En Toscane à l'époque napoléonienne. Le baron Edoardo épouse Carlotta, couronnant ainsi, vingt ans après, un vieux rêve d'amour. Dans leur villa, arrivent, Otton, un ami architecte d'Edoardo chargé de restructurer la propriété, et Ottilia, la filleule de Carlotta, une belle jeune fille innocente et fragile. Un soir, ils conversent des "affinités électives" phénomène naturel par lequel des substances s'unissent puis se séparent pour former de nouveaux accouplements. Ces lois physiques s'appliquent aux rapports humains. Ainsi Edoardo et Ottilia découvrent leurs "affinités" tout comme Carlotta et Otton. A l'exception d'Edoardo, plus impétueux, les autres tentent de résister au crescendo des passions. Une nuit, le mari et la femme s'unissent, mais c'est comme si chacun étreignait l'objet de son désir, les corps des présents et des absents se confondant. Lorsque Carlotta se rend compte qu'elle est enceinte c'est un violent retour à la réalité. L'architecte rentre chez lui ; Edoardo cherche la mort sur les champs de bataille ; les deux femmes restent seules au domaine. La naissance de l'enfant, fruit de l'étrange nuit d'amour, est l'occasion des retrouvailles. Edoardo refuse de continuer à renoncer aux "affinités électives" mais les événements s'opposent aux passions. Le bébé se noie accidentellement et Ottilia se considérant coupable et ne pouvant s'unir à Edoardo préfère ne plus vivre. Alors la jeune fille s'impose un jeûne dont l'issue est fatale et comme par un secret accord, Edoardo la rejoint au rendez-vous avec la mort.

       

      "Le film veut en dire moins et plus. Le thème principal est le conflit irrémédiable entre l'aspiration à ordonner, contrôler rationnellement la réalité, et la force de la Nature qui bouleverse, renverse, retourne les projets humains. Edoardo et Carlotta croient au bonheur, ils veulent l'atteindre de façon rationnelle. Mais ils tombent tous deux amoureux d'autres, la Nature est la plus forte. Goethe aimait appliquer les lois naturelles au monde humain : dans une scène, on voit au microscope les molécules tourbillonnantes dans une danse mystérieuse, les substances chimiques, unies par une affinité fatale, qui se cherchent, s'attirent, s'assimilent et réapparaissent avec de nouvelles tournures inattendues. Goethe avait soixante-dix ans et était amoureux d'une jeune fille lorsqu 'il écrivit le roman ; après les utopies, l'épique, le vitalisme, il fit une œuvre dans la pénombre, derrière les persiennes. C 'est pour cela peut-être que nous ne le faisons pas aujourd 'hui alors que nous avons soixante ans : chaque saison a sa chanson. Mais, dans notre travail, la confiance en l'homme et en ses projets a toujours été associée à la conscience de la Nature et de l'histoire, au hasard, au Kaos, au mystère.

      Tel est le thème central de tous nos films : parfois articulé par la politique, parfois par les sentiments."

      interview de Lietta Tornabuoni (La Stampa, 23 juillet 1995)

      reproduit dans Paolo et Vittorio Taviani par Riccardo Ferrucci et Patrizia Turini (Gremese International)

    • Réalisation
      Paolo et Vittorio Taviani
    • Scénario
      Paolo et Vittorio Taviani d'après l'oeuvre de Goethe
    • Image
      Giuseppe Lanci
    • Montage
      Roberto Perpignan!
    • Musique
      Carlo Crivelli
    • Producteur (s)
      Grazia Volpi, Jean-Claude Cécile
    • Productions
      Film TRE, Gierre Production en collaboration avec Rai Uno, Florida Movies,, France 3 cinéma, Films du Camélia, Canal +
    • Distribution France
      AFMD
    • Interprètes
      Isabelle Hupert, Jean-Hugues Anglade, Fabrizio Bentivoglio, Marie Gillain, Massimo Popolizio, Laura Marinoni, Stefania Fuggetta, Consuelo Ciatti
    • Année
      1996
    • Durée
      1h 38
    • Pays de production
      Italie, France
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