Story of MA QUANDO ARRIVANO LE RAGAZZE ?
MA QUANDO ARRIVANO LE RAGAZZE ?
Gianca et Nick, deux jeunes gens passionnés de musique, se rencontrent dans le train qui les mène au festival Umbria Jazz de Pérouse. L¹un joue de la trompette, l’autre du saxophone. La passion de la musique les réunit en une amitié forte et presque maladive, avec le désir partagé de mener une vie à part, malgré leur origine sociale et leur caractère différent. De cette rencontre va naître le Joy Spring Quintet qui mettra surtout Nick en valeur. De plus, comme cela arrive immanquablement, une femme vient les séparer...
Bien que sa « comédie humaine » personnelle continue à raconter des histoires de trahisons (des espoirs, de l'amitié, du partenaire), la Pupi Avati « touch » ne trahit ni le réalisateur, ni son public. En ayant recours à des expériences autobiographiques, dans Ma quando arrivano le ragazze? Avati met en scène, avec la grâce et la mélancolie à laquelle il nous a habitués, une forte association destinée d'abord à se transformer en rivalité, ensuite à se sublimer dans la mémoire : celle entre le bourgeois Gianca, tombé amoureux de son saxophone, et du prolétaire Nick, plus sauvage, plus anxieux, plus naturellement doué pour la musique que son ami.
Gianca et Nick fondent un groupe musical, le Joy Spring Quintet, qui se conquiert un petit espace ; mais Nick prendra son envolée sur les notes de sa trompette, en devenant un soliste de grande renommée. Le film, qui se déroule sur une période de dix ans, est tourné dans une ville de Bologne sans l’ombre d’une tentation pittoresque, et nous propose le point de vue de Gianca. Il s’agit de l’histoire d’une double éducation sentimentale qui devra mettre à l’épreuve la passion, le talent et la trahison. Avati est persuadé que chaque expérience, même douloureuse, aide à grandir et à se connaître ; jusqu'ici, rien de nouveau. Mais on y croit davantage lorsqu’on le voit dans ses films, où même les plans des comètes, plutôt que d’évoquer une quelconque guerre des étoiles, provoquent des pensées pacifiques envers soi-même et envers les autres. Bref, il s’agit là d’un nouveau très beau chapitre dans la tradition du répertoire avatien.Roberto NEPOTI, la Repubblica, 4 février 2005
- RéalisationPupi Avati
- ScénarioPupi Avati
- ImagePasquale Rachini
- MontageAmedeo Salfa
- MusiqueRiz Ortolani
- Producteur (s)Antonio Avati
- ProductionsDuea Film, Rai Cinema
- InterprètesVittoria Puccini, Claudio Santamaria, Paolo Briguglia, Johnny Dorelli, Selvaggia Quattrini, Alessio Modica, Enrico Salimbeni, Augusto Fornari
- Année2005
- Durée1h 46
- Pays de productionItalie