Story of NESSUNO MI PUÒ GIUDICARE
NESSUNO MI PUÒ GIUDICARE
Alice (Paola Cortellesi), 35 ans, vit dans une belle villa au nord de Rome, avec son mari qui gagne beaucoup d’argent dans les sanitaires, son fils de 9 ans et trois immigrés à son service. Elle a un esprit de classe très développé, elle est superficielle, plutôt antipathique et tranquillement raciste. Sa vie semble un rêve doré, mais bientôt tout bascule et le réveil est dur. Son mari meurt dans un accident et elle se retrouve sans un sou et pleine de dettes. Alice et son fils sont forcés de quitter leur belle villa. C’est Aziz (Hassani Shapi), son ancien maître d’hôtel peu rancunier, qui leur trouve un petit logement tout en haut de l’immeuble où lui-même habite, dans un quartier très populaire. Alice doit gagner de l’argent, beaucoup d’argent pour rembourser les dettes. Pas facile par les temps qui courent ! Heureusement il y a Eva (Anna Foglietta) qui pratique le plus vieux métier du monde dans des milieux très chics. Elle lui fait miroiter les avantages de son travail et Alice se laisse convaincre. Eva lui fait alors une formation accélérée et quand Alice est au point, elle lui présente des clients fortunés et elle devient elle aussi une call-girl de classe. Quand elle ne travaille pas, Alice s’intègre à la vie de son nouveau quartier et rencontre beaucoup de braves gens. Parmi eux, Giulio (Raul Bova), qui ne lui est pas indifférent.
Nessuno mi può giudicare est une comédie sentimentale et de moeurs, avec des dialogues de qualité, des répliques originales, des personnages bien dessinés et excellemment interprétée. Une comédie pétillante qui finit bien. Le film évite la plupart des lieux communs des histoires romantiques et intègre des moments d’introspection et de drame, des scènes pittoresques et d’autres plus singulières et drôles. Tout cela compose le portrait avantageux d’un groupe de gens qui conservent des valeurs en voie d’extinction comme l’amitié, la solidarité et le respect mais que la nécessité contraint à des compromis peu glorieux, injustifiables de toute façon, comme semble le suggérer le titre qui fait référence à une chanson de Caterina Caselli.
Achille FREZZATO, L’Eco di Bergamo, 18 mars 2011Massimiliano Bruno (Rome, 1970) est scénariste, acteur et réalisateur. Nessuno mi può giudicare est son premier long-métrage avec lequel il a reçu un Nastro d'argento pour la meilleure comédie.
- RéalisationMassimiliano Bruno
- ScénarioMassimiliano Bruno, Edoardo Falcone, Fausto Brizzi
- ImageRoberto Forza
- MontageLuciana Pandolfelli
- MusiqueGiuliano Taviani, Carmelo Travia
- Producteur (s)Fulvio Lucisano, Federica Lucisano
- ProductionsIIF Italian International Film, Rai Cinema
- Vente à l’étrangerRai Trade Department
- InterprètesPaola Cortellesi, Raoul Bova, Rocco Papaleo, Anna Foglietta, Caterina Guzzanti, Dario Cassini, Massimiliano Bruno, Giovanni Bruno, Hassan Shapi, Valerio Aprea, Pasquale Petrolo aka Lillo, Lucia Ocone, Awa Ly, Pietro De Silva
- Année2011
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationAvec les politiques, s’ils sont de droite, tu dois toujours rire, car ils veulent paraître sympathiques. S’ils sont de gauche, tu dois toujours approuver, car ils ont besoin de se sentir intelligents.