Story of NOME DI DONNA
En Lombardie, non loin de Milan, l’Istituto Baratta est une maison de retraite pour gens très fortunés, installée dans une magnifique propriété. Nina (Cristiana Capotondi) est reçue par Don Ferrari (Bebo Storti), le chef du personnel, qui lui propose un CDD de femme de service. Le directeur de l’établissement, Marco Torri (Valerio Binasco), l’observe et la convoque un soir après son service. Nina est vaguement inquiète, ses collègues, presque toutes immigrées, sont évasives. Lorsqu’elle se présente au bureau de Torri après son service, il l’accueille avec bienveillance mais très vite il devient pressant. Elle se libère violemment et s’enfuit. Le lendemain on l’incite à démissionner mais elle veut s’accrocher, sûre de son bon droit. Nina décide d’attaquer en justice, s’attirant ainsi l’hostilité de toutes ses collègues qui la mettent en quarantaine.
« Le sujet et le scénario sont l’œuvre de Cristiana Mainardi. Elle avait écrit son scénario avant que le harcèlement sexuel fasse l’actualité. Maintenant il n’est question que de cela, mais lorsque nous avons commencé à travailler ensemble nous pensions qu’il ne serait pas facile de toucher le grand public avec ce genre de thématique. Surtout en Italie. L’Italie est un pays étrange, la législation y est très avancée, par exemple la violence faite aux femmes est un crime contre la personne et pas une atteinte aux bonnes mœurs comme c’est encore le cas dans de nombreux pays. Mais l’opinion publique est très indulgente, comme il nous a été donné de le voir avec l’affaire Weinstein. Le thème central du film n’est pas la violence, ou alors la violence psychologique, mais le pouvoir. Au centre il y a un personnage qui pense qu’il peut assujettir les autres parce que ce sont ses subordonnés. C’est de cette façon, selon moi, qu’il faut aborder ce problème et pas en l’amenant sur le terrain du conflit homme-femme. Le vrai problème, c’est la chaîne de commandement. »
Marco Tullio Giordana, propos recueillis par Oreste Sacchelli
Marco Tullio Giordana (Milan, 1950) débute sa carrière de cinéaste en 1980 avec Maledetti vi amerò. Il est internationalement reconnu après I cento passi (2000) et La meglio gioventù (2003). Nome di donna, son 14e opus est aussi le troisième, après les récents Lea (2015) et Due soldati (2017) dont le personnage principal est une femme.
NOME DI DONNA
En Lombardie, non loin de Milan, l’Istituto Baratta est une maison de retraite pour gens très fortunés, installée dans une magnifique propriété. Nina (Cristiana Capotondi) est reçue par Don Ferrari (Bebo Storti), le chef du personnel, qui lui propose un CDD de femme de service. Le directeur de l’établissement, Marco Torri (Valerio Binasco), l’observe et la convoque un soir après son service. Nina est vaguement inquiète, ses collègues, presque toutes immigrées, sont évasives. Lorsqu’elle se présente au bureau de Torri après son service, il l’accueille avec bienveillance mais très vite il devient pressant. Elle se libère violemment et s’enfuit. Le lendemain on l’incite à démissionner mais elle veut s’accrocher, sûre de son bon droit. Nina décide d’attaquer en justice, s’attirant ainsi l’hostilité de toutes ses collègues qui la mettent en quarantaine.
« Le sujet et le scénario sont l’œuvre de Cristiana Mainardi. Elle avait écrit son scénario avant que le harcèlement sexuel fasse l’actualité. Maintenant il n’est question que de cela, mais lorsque nous avons commencé à travailler ensemble nous pensions qu’il ne serait pas facile de toucher le grand public avec ce genre de thématique. Surtout en Italie. L’Italie est un pays étrange, la législation y est très avancée, par exemple la violence faite aux femmes est un crime contre la personne et pas une atteinte aux bonnes mœurs comme c’est encore le cas dans de nombreux pays. Mais l’opinion publique est très indulgente, comme il nous a été donné de le voir avec l’affaire Weinstein. Le thème central du film n’est pas la violence, ou alors la violence psychologique, mais le pouvoir. Au centre il y a un personnage qui pense qu’il peut assujettir les autres parce que ce sont ses subordonnés. C’est de cette façon, selon moi, qu’il faut aborder ce problème et pas en l’amenant sur le terrain du conflit homme-femme. Le vrai problème, c’est la chaîne de commandement. »
Marco Tullio Giordana, propos recueillis par Oreste Sacchelli
Marco Tullio Giordana (Milan, 1950) débute sa carrière de cinéaste en 1980 avec Maledetti vi amerò. Il est internationalement reconnu après I cento passi (2000) et La meglio gioventù (2003). Nome di donna, son 14e opus est aussi le troisième, après les récents Lea (2015) et Due soldati (2017) dont le personnage principal est une femme.
- RéalisationMarco Tullio Giordana
- ScénarioCristiana Mainardi, Marco Tullio Giordana
- ImageVincenzo Carpineta
- MontageFrancesca Calvelli, Claudio Misantoni
- MusiqueDario Marianelli
- Producteur (s)Lionello Cerri
- ProductionsLumière & Co, Rai Cinema
- Vente à l’étrangerCelluloid Dreams
- InterprètesCristiana Capotondi, Valerio Binasco, Stefano Scandaletti, Adriana Asti, Bebo Storti, Renato Sarti, Michela Cescon, Laura Marinoni, Patrizia Piccinini, Stefania Monaco, Patrizia Punzo, Anita Kravos, Silvia Gallerano, Vanessa Scalera, Linda Caridi, Giulia Caputo
- Année2018
- Durée1h 32
- Pays de productionItalie
- FormatVOSTF
- CitationOn verra si vos collègues vous soutiennent.