NON ODIARE

NON ODIARE

Mauro Mancini

Story of NON ODIARE
NON ODIARE Trieste. Au cœur de la ville, en bordure de l'antique Borgo Teresiano, habite Simone Segre (Alessandro Gassmann), un chirurgien confirmé d'origine juive : il mène une vie tranquille, une compagne qui travaille en France comme journaliste, un appartement élégant et sans lien avec le passé. Les durs conflits avec son père, vétéran des camps de concentration récemment décédé, l'ont conduit, pendant des années, à prendre ses distances avec lui. Alors qu'il fait son entraînement hebdomadaire de kayak, Simone est témoin d'un accident de voiture. Premier arrivé sur place, il appelle les secours et prend en charge le blessé. Mais lorsqu'il découvre un tatouage nazi sur sa poitrine, il l'abandonne à son sort et le temps que les secours arrivent, il est trop tard. Pris de remords, se sentant coupable, il enquête sur la famille la victime, qui vit dans un quartier populaire de la ville. Il découvre la vie compliquée de Marica (Sara Serraiocco), son frère Marcello (Luka Zunic) et du petit Paolo (Lorenzo Buonora). Bien que Marcello soit aussi gangrené par la haine raciale, Simone tente de nouer contact avec eux …« Non odiare est le récit de ce que nous sommes sous la peau : la peau blanche et aryenne à laquelle Marcello et ses amis vouent un culte et la peau blanche de Simone, juif ; la peau couverte de tatouages nazis du père de Marcello et celle marquée par le souvenir d'Auschwitz du père de Simone ; la peau sombre des migrants victimes des bangla-tours, ces ratonnades menées par les néonazis italiens, et la peau diaphane, limpide de Marica (…). Non odiare est la peau de nos villes. Elle est le prétexte qui fait de l'autre un être différent : elle est le prétexte pour haïr l'autre car il est différent. Si le sujet des contradictions humaines m'a toujours fasciné, c'est un fait divers qui est à l'origine de ce film : lors d'une opération de routine, un chirurgien juif de l'hôpital de Paderborn (Allemagne) a refusé d'opérer un patient qui portait un tatouage nazi. Si dans le cas de cette histoire, le médecin a pu être remplacé par un de ses confrères, je me suis posé la question de la même situation, mais dans un cas de vie ou de mort. Mauro Mancini, filmitalia.org
    • NON ODIARE

      Trieste. Au cœur de la ville, en bordure de l'antique Borgo Teresiano, habite Simone Segre (Alessandro Gassmann), un chirurgien confirmé d'origine juive : il mène une vie tranquille, une compagne qui travaille en France comme journaliste, un appartement élégant et sans lien avec le passé. Les durs conflits avec son père, vétéran des camps de concentration récemment décédé, l'ont conduit, pendant des années, à prendre ses distances avec lui.
      Alors qu'il fait son entraînement hebdomadaire de kayak, Simone est témoin d'un accident de voiture. Premier arrivé sur place, il appelle les secours et prend en charge le blessé. Mais lorsqu'il découvre un tatouage nazi sur sa poitrine, il l'abandonne à son sort et le temps que les secours arrivent, il est trop tard. Pris de remords, se sentant coupable, il enquête sur la famille la victime, qui vit dans un quartier populaire de la ville. Il découvre la vie compliquée de Marica (Sara Serraiocco), son frère Marcello (Luka Zunic) et du petit Paolo (Lorenzo Buonora). Bien que Marcello soit aussi gangrené par la haine raciale, Simone tente de nouer contact avec eux …

      « Non odiare est le récit de ce que nous sommes sous la peau : la peau blanche et aryenne à laquelle Marcello et ses amis vouent un culte et la peau blanche de Simone, juif ; la peau couverte de tatouages nazis du père de Marcello et celle marquée par le souvenir d'Auschwitz du père de Simone ; la peau sombre des migrants victimes des bangla-tours, ces ratonnades menées par les néonazis italiens, et la peau diaphane, limpide de Marica (…). Non odiare est la peau de nos villes. Elle est le prétexte qui fait de l'autre un être différent : elle est le prétexte pour haïr l'autre car il est différent.
      Si le sujet des contradictions humaines m'a toujours fasciné, c'est un fait divers qui est à l'origine de ce film : lors d'une opération de routine, un chirurgien juif de l'hôpital de Paderborn (Allemagne) a refusé d'opérer un patient qui portait un tatouage nazi. Si dans le cas de cette histoire, le médecin a pu être remplacé par un de ses confrères, je me suis posé la question de la même situation, mais dans un cas de vie ou de mort.

      Mauro Mancini, filmitalia.org

    • Réalisation
      Mauro Mancini
    • Scénario
      Davide Lisino, Mauro Mancini
    • Image
      Mike Stern
    • Montage
      Paola Freddi
    • Musique
      Pivio, Aldo De Scalzi
    • Producteur (s)
      Mario Mazzarotto
    • Productions
      Movimento Film, Agresywna Banda, Notorious Pictures, Rai Cinema, avec la contribution du MiBACT et le soutien de Regione Lazio, de Polish Film Istitute et la collaboration de Friuli Venezia Giulia Film Commission
    • Vente à l’étranger
      Intramovies
    • Interprètes
      Alessandro Gassman, Sara Serraiocco, Luka Zunic, Lorenzo Buonora
    • Année
      2020
    • Durée
      102
    • Pays de production
      Italie, Pologne
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