NOUR

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Maurizio Zaccaro

Story of NOUR
NOURLes bateaux chargés de migrants rescapés continuent d’arriver à Lampedusa. Pietro Bartolo (Sergio Castellitto), le médecin de l’île, compte les morts et prend s’occupe des vivants. De l’un de ces bateaux descend Nour El Shabi (Linda Mresy), une gamine syrienne de 11 ans, seule. Pietro la prend en charge, mais elle s’enfuit toujours à la recherche de ses parents. Que sont-ils devenus ? Pietro met tout en œuvre pour essayer de les retrouver. Devant l’inutilité de ses recherches, il s’adresse à un passeur, malgré tout le mépris qu’il a pour ce genre d’individu. Lui sait ce qui s’est passé lors du départ.   « Le film a été tourné entièrement à Lampedusa en mai 2018. Il a été demandé par de nombreux festivals mais aucun ne l’a obtenu. Il n’est pas distribué. J’aurais préféré mille fois qu’on me dise que mon film n’était pas bon, qu’il était tellement mauvais et mal tourné que ça aurait été une honte de le distribuer. Mais non, rien que le silence. Nour est devenu ainsi un film qui n’existe pas, même si de l’argent public a été investi. Nour gêne le pouvoir parce qu’il remue les consciences ? Mieux vaut alors le faire disparaître, le dissoudre dans le néant comme s’il n’avait jamais été tourné. “Chaque époque a son fascisme : on voit ses signes avant-coureurs partout où la concentration du pouvoir empêche le citoyen de s’exprimer et d’agir selon sa volonté. Cela se fait de bien des façons, pas nécessairement par la terreur et l’intimidation policière, mais aussi en niant ou en déformant l’information, en polluant la justice, en paralysant les écoles, en répandant subtilement la nostalgie d’un monde où l’ordre règne en maître et où la sécurité de quelques privilégiés repose sur le travail et le silence forcés du plus grand nombre“ nous disait Primo Levi dans Un passé que nous croyions ne jamais devoir revenir (Corriere della Sera, 8 mai 1974) ». Maurizio Zaccaro, mauriziozaccaro.org
    • NOUR

      Les bateaux chargés de migrants rescapés continuent d’arriver à Lampedusa. Pietro Bartolo (Sergio Castellitto), le médecin de l’île, compte les morts et prend s’occupe des vivants. De l’un de ces bateaux descend Nour El Shabi (Linda Mresy), une gamine syrienne de 11 ans, seule. Pietro la prend en charge, mais elle s’enfuit toujours à la recherche de ses parents. Que sont-ils devenus ? Pietro met tout en œuvre pour essayer de les retrouver. Devant l’inutilité de ses recherches, il s’adresse à un passeur, malgré tout le mépris qu’il a pour ce genre d’individu. Lui sait ce qui s’est passé lors du départ.

       

      « Le film a été tourné entièrement à Lampedusa en mai 2018. Il a été demandé par de nombreux festivals mais aucun ne l’a obtenu. Il n’est pas distribué. J’aurais préféré mille fois qu’on me dise que mon film n’était pas bon, qu’il était tellement mauvais et mal tourné que ça aurait été une honte de le distribuer. Mais non, rien que le silence. Nour est devenu ainsi un film qui n’existe pas, même si de l’argent public a été investi. Nour gêne le pouvoir parce qu’il remue les consciences ? Mieux vaut alors le faire disparaître, le dissoudre dans le néant comme s’il n’avait jamais été tourné.
      “Chaque époque a son fascisme : on voit ses signes avant-coureurs partout où la concentration du pouvoir empêche le citoyen de s’exprimer et d’agir selon sa volonté. Cela se fait de bien des façons, pas nécessairement par la terreur et l’intimidation policière, mais aussi en niant ou en déformant l’information, en polluant la justice, en paralysant les écoles, en répandant subtilement la nostalgie d’un monde où l’ordre règne en maître et où la sécurité de quelques privilégiés repose sur le travail et le silence forcés du plus grand nombre“ nous disait Primo Levi dans Un passé que nous croyions ne jamais devoir revenir (Corriere della Sera, 8 mai 1974) ».

      Maurizio Zaccaro, mauriziozaccaro.org

    • Réalisation
      Maurizio Zaccaro
    • Scénario
      Maurizio Zaccaro d’après Les larmes de sel de Pietro Bartolo et Lidia Tilotta
    • Image
      Fabio Olm
    • Montage
      Paola Freddi
    • Musique
      Alessio Vlad
    • Producteur (s)
      Donatella Palermo, Elisabetta Olmi
    • Productions
      Stemal Entertainment, Ipotesi Cinema, Rai Cinema, avec le soutien de Sicila Film Commission
    • Vente à l’étranger
      Rai Com
    • Interprètes
      Linda Mresy, Sergio Castellitto, Valeria D’Obici, Raffaella Rea
    • Année
      2019
    • Durée
      92 min
    • Pays de production
      Italie
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