Story of PADRENOSTRO
« Quand mon père a subi l’attentat, j’avais deux ans, j’étais assez grand pour comprendre la peur mais pas assez pour imaginer que ce souffle vivrait longtemps en moi. Je n’ai jamais pu le lui dire. Écrire cette lettre à mon père en retraçant les contours d’une génération d’enfants "invisibles", enveloppés dans la fumée des cigarettes des adultes, n’a pas été facile. Tout comme essayer de le faire en passant de l’intime à l’universel : un grand défi en tant que cinéaste et en tant qu’homme.
[…] Pendant toutes les étapes de la production du film, j’ai fait face à un conflit intérieur épuisant. J’ai travaillé sur deux plans distincts : l’un est très évocateur, en relation étroite avec la partie autobiographique de l’histoire, l’autre plus libre, hors du champ de mes souvenirs, est plus conforme à la fable de l’amitié. »
Claudio Noce, Dossier de pressePADRENOSTRO
Années de plomb. Le 14 décembre 1976, Alfonso Noce, magistrat à la tête de la brigade antiterroriste à Rome, est blessé lors d’un attentat qui coûte la vie à un membre de son escorte et à un terroriste. Plus de quarante ans après, son fils met en scène le climat de peur dans lequel a vécu sa famille à cette époque.
Valerio (Mattia Garaci) a 10 ans lorsqu’un matin il est réveillé par des rafales de mitraillette juste sous son balcon. Il voit sa mère (Barbara Ronchi) paniquée et court avec elle dans la rue. Son père (Pierfrancesco Favino) vient d’être blessé et emmené à l’hôpital. Ne le voyant pas revenir à la maison, il le croit mort. Seule l’apparition de Christian (Francesco Gheghi), un garçon un peu plus âgé que lui, le tire de sa mélancolie et lui fait oublier sa peur. Le retour de son père n’arrange rien. Alors la famille décide de prendre des vacances en Calabre, chez les grands-parents. Un beau matin Christian réapparaît. Valerio le présente comme son ami. Sa famille accueille ce garçon mystérieux tout en se posant quelques questions sur lui.« Quand mon père a subi l’attentat, j’avais deux ans, j’étais assez grand pour comprendre la peur mais pas assez pour imaginer que ce souffle vivrait longtemps en moi. Je n’ai jamais pu le lui dire. Écrire cette lettre à mon père en retraçant les contours d’une génération d’enfants "invisibles", enveloppés dans la fumée des cigarettes des adultes, n’a pas été facile. Tout comme essayer de le faire en passant de l’intime à l’universel : un grand défi en tant que cinéaste et en tant qu’homme.
[…] Pendant toutes les étapes de la production du film, j’ai fait face à un conflit intérieur épuisant. J’ai travaillé sur deux plans distincts : l’un est très évocateur, en relation étroite avec la partie autobiographique de l’histoire, l’autre plus libre, hors du champ de mes souvenirs, est plus conforme à la fable de l’amitié. »
Claudio Noce, Dossier de presse
- RéalisationClaudio Noce
- ScénarioClaudio Noce, Enrico Audenino
- ImageMichele D’Attanasio
- MontageGiogiò Franchini
- MusiqueRatchev&Carratello
- Producteur (s)Andrea Calbucci, Pierfrancesco Favino, Maurizio Piazza
- ProductionsLungta Film, PKO Cinema & Co., Tendercapital Productions, Vision Distribution, avec la collaboration de Sky et Amazon Prime Video, la contribution de Regione Calabria et Fondazione Calabria Film Commission
- Vente à l’étrangerVision Distribution
- InterprètesPierfrancesco Favino, Barbara Ronchi, Mattia Garaci, Francesco Gheghi, Anna Maria De Luca, Mario Puppella, Lea Favino, Eleonora De Luca, Paki Meduri, Giordano De Plano
- Année2020
- Durée122 min
- Pays de productionItalie