PIETRO

PIETRO

Daniele Gaglianone

0h 1min
2023
Story of PIETRO
PIETRO Le 11 juillet 1982 l'Italie battait l'Allemagne et devenait championne du monde de football. À Turin comme ailleurs, les embouteillages festifs qui suivent le match  bloquent la circulation. Un couple dont la femme est sur le point d'accoucher cherche désespérément à atteindre un hôpital. Pietro naît, mais il est affecté d'un léger handicap. Trente ans plus tard, les parents sont morts et Pietro (Pietro Casella) habite  avec son frère Francesco (Francesco Lattarulo), toxicomane, dans le pauvre appartement de banlieue dont  ils ont hérité. Il vit en distribuant des prospectus au noir. Il est constamment en butte à des violences et des railleries, dans son travail comme au milieu des amis de son frère dont  il est le bouffon. C'est la seule façon qu'il a de se faire accepter. Un jour Pietro fait la connaissance d'une fille nouvellement embauchée, aussi fragile que lui, sinon plus. Une lueur d'espoir éclaire la vie de Pietro. Il la présente à ses amis et tout dérape. Alors Pietro, le faible, le soumis,  réagit.   Ce qui est tragique, désolé et désolant, c'est le contexte dans lequel évoluent Pietro, son frère Francesco (interprété par Francesco Lattarulo, qui forme avec Casella un duo comique connu au théâtre et  à la télévision) et Nikiniki  le dealer (Fabrizio   Nicasrro, déjà à l'affiche du deuxième film de Gaglianone, Nemmeno il destino). Entre les délinquants qui font les caïds dans le métro et des contrôleurs qui font regretter les délinquants émerge  le portrait  d'une société qui a mis au ban toute forme de tendresse ou de compassion et d'une armée de frustrés qui cherchent désespérément quelqu'un de plus "faible" à vexer, moquer ou menacer. Le film, écrit par Gaglianone, est le fruit d'une longue recherche sur la "forme" (cinéma direct ? cinéma numérique à très faible coût ? dispositif classique ?) qui a amené l'auteur à conjuguer petit budget et haute qualité figurative (la photographie est de Gherardo  Gossi). Gabriele BARCARO, Cineuropa, 9 août 2010   « Si Pietro avait eu du succès auprès du public, l’Italie serait un pays différent. Plus civilisé et plus juste. Une vraie leçon de cinéma. » (Micromega)
    • PIETRO

      Le 11 juillet 1982 l'Italie battait l'Allemagne et devenait championne du monde de football. À Turin comme ailleurs, les embouteillages festifs qui suivent le match  bloquent la circulation. Un couple dont la femme est sur le point d'accoucher cherche désespérément à atteindre un hôpital. Pietro naît, mais il est affecté d'un léger handicap. Trente ans plus tard, les parents sont morts et Pietro (Pietro Casella) habite  avec son frère Francesco (Francesco Lattarulo), toxicomane, dans le pauvre appartement de banlieue dont  ils ont hérité. Il vit en distribuant des prospectus au noir. Il est constamment en butte à des violences et des railleries, dans son travail comme au milieu des amis de son frère dont  il est le bouffon. C'est la seule façon qu'il a de se faire accepter. Un jour Pietro fait la connaissance d'une fille nouvellement embauchée, aussi fragile que lui, sinon plus. Une lueur d'espoir éclaire la vie de Pietro. Il la présente à ses amis et tout dérape. Alors Pietro, le faible, le soumis,  réagit.

       

      Ce qui est tragique, désolé et désolant, c'est le contexte dans lequel évoluent Pietro, son frère Francesco (interprété par Francesco Lattarulo, qui forme avec Casella un duo comique connu au théâtre et  à la télévision) et Nikiniki  le dealer (Fabrizio   Nicasrro, déjà à l'affiche du deuxième film de Gaglianone, Nemmeno il destino). Entre les délinquants qui font les caïds dans le métro et des contrôleurs qui font regretter les délinquants émerge  le portrait  d'une société qui a mis au ban toute forme de tendresse ou de compassion et d'une armée de frustrés qui cherchent désespérément quelqu'un de plus "faible" à vexer, moquer ou menacer. Le film, écrit par Gaglianone, est le fruit d'une longue recherche sur la "forme" (cinéma direct ? cinéma numérique à très faible coût ? dispositif classique ?) qui a amené l'auteur à conjuguer petit budget et haute qualité figurative (la photographie est de Gherardo  Gossi).

      Gabriele BARCARO, Cineuropa, 9 août 2010

       

      « Si Pietro avait eu du succès auprès du public, l’Italie serait un pays différent. Plus civilisé et plus juste. Une vraie leçon de cinéma. » (Micromega)

    • Scénario
      Daniele Gaglianone
    • Image
      Gherardo Gossi
    • Montage
      Enrico Giovannone
    • Musique
      Evandro Fornasier, Walter Magri, mario Actis, Plus
    • Producteur (s)
      Enrico Giovannone, Francesca Frigo, Andrea Parena, Gianluca Arcopintoi
    • Productions
      BabyDocFilm, La Fabbrichetta, avec le soutien de Film Commission Torino Piemonte
    • Vente à l’étranger
      Ellipsis Media International
    • Interprètes
      Pietro Casella, Francesco Lattarulo, Fabrizio Nicastro, Carlotta Saletti, Diego Canteri, Giuseppe Mattia
    • Année
      2010
    • Durée
      1h22
    • Pays de production
      Italie
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