PONTE MILVIO

PONTE MILVIO

C'est l'un des ponts les plus anciens de Rome, qui donne son nom à la place centrale du quartier qui se développe sur la rive gauche du Tibre. Ce quartier de Rome, peu à peu, est devenu hybride. Diverses couches de la population s'y côtoient, même si la communication entre des individus de condition et d'âge différents est difficile, voire inexistante. Le quartier est le cadre de six histoires qui se croisent, six histoires qui mettent en évidence les difficultés du quotidien que rencontrent six personnages de 5 à80 ans, suivis du matin au soir d'une journée qui va être cruciale.

L'histoire de Simone, un gamin de cinq ans, fils unique d'une famille plus qu'aisée, mais qui se sent très seul.

L'histoire de Pretty, une adolescente, qui semble tout à fait normale lorsqu'on la voit à 'école, au milieu de ses camarades, mais qui vit à la maison dans des conditions extrêmement difficiles.

L'histoire de Bruno, un jeune chômeur, avec femme et enfant à charge, qui se voit contraint d'accepter un boulot pas très propre pour ne pas perdre complètement la face.

L'histoire de Zahid, un immigré africain, et celle de Stefano, deux hommes qui vivent sous les arches du pont.

L'histoire d'AIdo, un retraité rêveur qui ne se résigne pas à renoncer à son indépendance, à une époque où les vieux et les malades sont irrémédiablement marginalisés.

Les divers parcours de ces personnages composent un portrait kaléidoscopique d'un quartier comme tant d'autres, ni meilleur ni pire. Le film ne verse jamais dans le désespoir ni dans le mélo. Mais dans le regard que les auteurs portent sur ces personnages très quotidiens, on sent une grande tendresse traversée parfois par quelques veines d'humour. Une leçon d'humanisme.