ROMANZO CRIMINALE

ROMANZO CRIMINALE

ROMANZO CRIMINALE

Michele Placido

0h 2min
2023
Story of ROMANZO CRIMINALE
ROMANZO CRIMINALE Rome, années 1970. C’est l’âge d’or des brigades rouges. Mais pas seulement. Une bande de petits malfrats fait peu à peu régner sa loi sur la capitale italienne. Ils sont trois meneurs: le Libanais, le Froid et le Dandy. L’enlèvement d’un riche bourgeois leur met le pied à l’étrier. La rançon est investie dans le trafic d’héroïne. Alliée à la mafia, la bande prend vite le contrôle total de ce business et gagne, en échange de quelques services, la protection de fonctionnaires affectés aux sales besognes de l’État. Concentrées sur la lutte contre le terrorisme, les forces de l’ordre sous-évaluent la capacité de nuisance de ces jeunes truands à l’exception du commissaire Scaloia qui compte sur sa relation ambiguë avec Patrizia, une prostituée dont Dandy est amoureux, pour les faire tomber. L’homme n’est pas au bout de ses peines ; mais la petite bande non plus. Après la gloire, le déclin…   Dans ce film de gangsters, Michele Placido assume parfaitement ses influences. Le film commence d'ailleurs par un hommage à Accattone de Pasolini en présentant les jeux d'enfants de ceux qui, des années plus tard, feront partie de la bande. Les surnoms des personnages rappellent la manière Tarantino (le « Froid », le « Libanais », le « Dandy ») ; l'univers dépeint évoque celui de Scorsese; et la mise en scène ramène le souffle épique qu'avait mis Sergio Leone dans Il était une fois en Amérique. Surtout, Placido sait faire exister ses personnages. C'est à travers eux que le cinéaste impose l'aspect romanesque du récit, dans lequel il insère habilement des scènes d'archives. Pas d'esbroufe, pas de fioriture. Placido emprunte un style direct qui sied parfaitement au propos. Même si l'intrigue fait écho à l'enquête que mène un policier, le cinéaste se place néanmoins toujours du côté des membres de la bande, histoire de toujours garder une vue de l'intérieur. Le résultat est d'autant plus probant que tous les acteurs offrent ici des prestations remarquables. Stefano Accorsi (le policier), Kim Rossi Stuart, Pierfrancesco Favino, Claudio Santamaria et Riccardo Scamarcio, relativement peu connus chez nous même s'ils sont des stars en Italie, sont saisissants. Il est aussi assez remarquable de constater que Jasmine Trinca, qu'on peut aussi voir dans Le Caïman, et Anna Mouglalis ont de vrais rôles à défendre dans ce film d'hommes. Bien sûr, le récit aurait pu être resserré un peu, et le dernier chapitre prête parfois à confusion. N'empêche que cette «romance criminelle» a vraiment de quoi séduire. Marc-André LUSSIER, La Presse, 31 mars 2007
    • ROMANZO CRIMINALE

      Rome, années 1970. C’est l’âge d’or des brigades rouges. Mais pas seulement. Une bande de petits malfrats fait peu à peu régner sa loi sur la capitale italienne. Ils sont trois meneurs: le Libanais, le Froid et le Dandy.
      L’enlèvement d’un riche bourgeois leur met le pied à l’étrier. La rançon est investie dans le trafic d’héroïne. Alliée à la mafia, la bande prend vite le contrôle total de ce business et gagne, en échange de quelques services, la protection de fonctionnaires affectés aux sales besognes de l’État.
      Concentrées sur la lutte contre le terrorisme, les forces de l’ordre sous-évaluent la capacité de nuisance de ces jeunes truands à l’exception du commissaire Scaloia qui compte sur sa relation ambiguë avec Patrizia, une prostituée dont Dandy est amoureux, pour les faire tomber. L’homme n’est pas au bout de ses peines ; mais la petite bande non plus. Après la gloire, le déclin…

       

      Dans ce film de gangsters, Michele Placido assume parfaitement ses influences. Le film commence d'ailleurs par un hommage à Accattone de Pasolini en présentant les jeux d'enfants de ceux qui, des années plus tard, feront partie de la bande. Les surnoms des personnages rappellent la manière Tarantino (le « Froid », le « Libanais », le « Dandy ») ; l'univers dépeint évoque celui de Scorsese; et la mise en scène ramène le souffle épique qu'avait mis Sergio Leone dans Il était une fois en Amérique.
      Surtout, Placido sait faire exister ses personnages. C'est à travers eux que le cinéaste impose l'aspect romanesque du récit, dans lequel il insère habilement des scènes d'archives. Pas d'esbroufe, pas de fioriture. Placido emprunte un style direct qui sied parfaitement au propos. Même si l'intrigue fait écho à l'enquête que mène un policier, le cinéaste se place néanmoins toujours du côté des membres de la bande, histoire de toujours garder une vue de l'intérieur.
      Le résultat est d'autant plus probant que tous les acteurs offrent ici des prestations remarquables. Stefano Accorsi (le policier), Kim Rossi Stuart, Pierfrancesco Favino, Claudio Santamaria et Riccardo Scamarcio, relativement peu connus chez nous même s'ils sont des stars en Italie, sont saisissants.
      Il est aussi assez remarquable de constater que Jasmine Trinca, qu'on peut aussi voir dans Le Caïman, et Anna Mouglalis ont de vrais rôles à défendre dans ce film d'hommes. Bien sûr, le récit aurait pu être resserré un peu, et le dernier chapitre prête parfois à confusion. N'empêche que cette «romance criminelle» a vraiment de quoi séduire.

      Marc-André LUSSIER, La Presse, 31 mars 2007

    • Réalisation
      Michele Placido
    • Scénario
      Stefano Rulli, Sandro Petraglia, Giancarlo De Cataldo, en collaboration avec Michele Placido
    • Image
      Luca Bigazzi
    • Montage
      Esmeralda Calabria
    • Musique
      Paolo Buonvino
    • Producteur (s)
      Riccardo Tozzi, Marco Chimenz, Giovanni Stabilini
    • Productions
      Cattleya, Babe Films, Warner Bros. Italia
    • Distribution France
      Warner Bros. France
    • Interprètes
      Kim Rossi Stuart, Anna Mouglalis, Pier Francesco Favino, Claudio Santamaria, Stefano Accorsi, Riccardo Scamarcio, Jasmine Trinca, Toni Bertorelli, Franco Interlenghi
    • Année
      2005
    • Durée
      2h 10
    • Pays de production
      Italie, France, USA,, Grande Bretagne
    • Citation
      "Commissaire, je ne me suis jamais confessé à Dieu, vous pensez si je vais me confesser à vous."
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