SENZA MOVENTE

SENZA MOVENTE

0h 1min
1999
Story of SENZA MOVENTE
SENZA MOVENTE Dans un appartement de Positano, magnifique ville balnéaire près de Naples, une jeune femme tue son amant, Tony. La femme de Tony s'adresse à la police pour déclarer la disparition de son époux, entrepreneur riche et estimé de tous. Le commissaire La Rosa et l'inspecteur Casciani remontent vite jusqu'à la jeune femme, Giulia, qui habite dans la même petite ville que la famille de Tony, et ils l'interrogent en qualité de témoin. Elle raconte qu'elle a passé le début de la soirée avec Tony, puis que celui-ci est retourné chez lui. Le commissaire est tout disposé à la croire, il n'y a pas de cadavre ni de mobile apparent, mais Casciani n'est pas de cet avis. Giulia essaie de reprendre une vie normale. Diplômée d'un institut d'études sportives, elle trouve un job dans une salle de gymnastique. Casciani ne la lâche pas et par bribes, comme dans un puzzle, il tente de reconstruire sa vie, sûr qu'il y trouvera le mobile et par conséquent le cadavre. Les questions incessantes de Casciani font remonter à la mémoire de Giulia des souvenirs qu'elle avait tout fait pour enfouir : un viol dont elle a été victime, alors qu'elle était avec son fiancé ; des hommes armés et masqués avaient abusé d'elle avec une violence extrême. Son fiancé lui avait demandé de ne rien dire pour qu'elle ne devienne pas la proie des racontars, mais en lui aussi ce viol avait brisé quelque chose. Peu à peu il s'est détaché d'elle, pour la quitter définitivement. Giulia a continué à lutter pour son indépendance, pour trouver un travail, pour vivre librement dans une société bien étroite. Puis elle a rencontré le beau Tony, un lointain parent, qui affiche sa quarantaine et sa réussite. Ils deviennent amants et Tony l'entretient, mais lui aussi voit Giulia avec les œillères du machisme le plus invétéré. Giulia refuse de se laisser enfermer dans l'un des deux rôles que la tradition prédispose pour les femmes, la mère ou la putain.   Drame social autant que personnel dans une province aux mœurs encore arriérées. Tout au long du film les symbole du modernisme s'affichent, voitures, habits, édifices, mais ils ne semblent gué des oripeaux sous lesquels persiste une mentalité violente et primitive. Tony porte en lui cette contradiction. La femme qui se révolte contre cet état de choses, toute victime qu 'elle est, sera considérée coupable. Senza movente se distingue par son montage serré et par la belle performance des interprètes : il faut citer en premier lieu Anita Caprioli qui compose le personnage de Giulia en mêlant étonnamment effronterie sexuelle et mélancolie juvénile, mais aussi Ennio Fantastichini, l'homme marié qui avait "embauché" Giulia comme maîtresse, des policiers enfin, le gentil et le méchant, Massimo Bonetti et Antonio luorio. On regrettera la bande son ainsi que quelque lourdeur dans le final. Mais si c 'étaient les seuls défauts de notre cinéma... Memmo Giovannini
    • SENZA MOVENTE

      Dans un appartement de Positano, magnifique ville balnéaire près de Naples, une jeune femme tue son amant, Tony. La femme de Tony s'adresse à la police pour déclarer la disparition de son époux, entrepreneur riche et estimé de tous. Le commissaire La Rosa et l'inspecteur Casciani remontent vite jusqu'à la jeune femme, Giulia, qui habite dans la même petite ville que la famille de Tony, et ils l'interrogent en qualité de témoin. Elle raconte qu'elle a passé le début de la soirée avec Tony, puis que celui-ci est retourné chez lui. Le commissaire est tout disposé à la croire, il n'y a pas de cadavre ni de mobile apparent, mais Casciani n'est pas de cet avis.

      Giulia essaie de reprendre une vie normale. Diplômée d'un institut d'études sportives, elle trouve un job dans une salle de gymnastique. Casciani ne la lâche pas et par bribes, comme dans un puzzle, il tente de reconstruire sa vie, sûr qu'il y trouvera le mobile et par conséquent le cadavre. Les questions incessantes de Casciani font remonter à la mémoire de Giulia des souvenirs qu'elle avait tout fait pour enfouir : un viol dont elle a été victime, alors qu'elle était avec son fiancé ; des hommes armés et masqués avaient abusé d'elle avec une violence extrême. Son fiancé lui avait demandé de ne rien dire pour qu'elle ne devienne pas la proie des racontars, mais en lui aussi ce viol avait brisé quelque chose. Peu à peu il s'est détaché d'elle, pour la quitter définitivement. Giulia a continué à lutter pour son indépendance, pour trouver un travail, pour vivre librement dans une société bien étroite. Puis elle a rencontré le beau Tony, un lointain parent, qui affiche sa quarantaine et sa réussite. Ils deviennent amants et Tony l'entretient, mais lui aussi voit Giulia avec les œillères du machisme le plus invétéré. Giulia refuse de se laisser enfermer dans l'un des deux rôles que la tradition prédispose pour les femmes, la mère ou la putain.

       

      Drame social autant que personnel dans une province aux mœurs encore arriérées. Tout au long du film les symbole du modernisme s'affichent, voitures, habits, édifices, mais ils ne semblent gué des oripeaux sous lesquels persiste une mentalité violente et primitive. Tony porte en lui cette contradiction. La femme qui se révolte contre cet état de choses, toute victime qu 'elle est, sera considérée coupable.

      Senza movente se distingue par son montage serré et par la belle performance des interprètes : il faut citer en premier lieu Anita Caprioli qui compose le personnage de Giulia en mêlant étonnamment effronterie sexuelle et mélancolie juvénile, mais aussi Ennio Fantastichini, l'homme marié qui avait "embauché" Giulia comme maîtresse, des policiers enfin, le gentil et le méchant, Massimo Bonetti et Antonio luorio.

      On regrettera la bande son ainsi que quelque lourdeur dans le final. Mais si c 'étaient les seuls défauts de notre cinéma...

      Memmo Giovannini

    • Réalisation
      Luciano Odorisio
    • Scénario
      Luciano Odorisio et Sergio Donati
    • Image
      Pasquale Rachini
    • Montage
      Giorgio Franchini
    • Musique
      Umberto Smaila, Silvio Amato
    • Producteur (s)
      Gianni Minervini
    • Productions
      AMA Film
    • Vente à l’étranger
      Adriana Chiesa Enterprises
    • Interprètes
      Anita Caprioli, Ennio Fantastichini, Antonio luorio, Massimo Bonetti, Nini Salerno, Sebastiano Bianco, Tina Femiano, Sergio Sivori, Antonio d'Ausilio
    • Année
      1999
    • Durée
      1h 30
    • Pays de production
      Italie
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