SOLO UN PADRE

SOLO UN PADRE

À Turin, Carlo est un jeune dermatologue renommé que la vie n’a pas épargné. Sa femme est morte en couches dix mois auparavant, mettant au monde la petite Sofia. Carlo en souffre encore terriblement. Heureusement, il est très entouré. Mais quand les grands-parents prennent des vacances, Carlo se retrouve seul avec le bébé. Pas facile de s’occuper d’un bébé, Carlo essaie de bien faire mais il n’a plus le temps pour rien.
Un matin, lors d’un jogging, il rencontre Camille, une jeune française qui est à Turin pour ses recherches sur la carte du cerveau humain. Avec elle, Carlo retrouve des envies et des émotions qu’il croyait perdues. D’autant pus qu’elle se révèle d’un grand secours pour s’occuper de la petite Sofia.

« Solo un padre est la preuve qu’en Italie aussi on peut faire du bon cinéma populaire. Certes, le mélo n’est pas loin, certains personnages sont tout juste ébauchés et la musique couvre souvent les images. Mais Lucini a gagné en assurance et depuis l’époque de Tre metri sopra il cielo ses lectures aussi se sont améliorées (le film est tiré du roman Perfect skin de Nick Earls). Dans ce film, il est question de paternité, de deuils, de la nécessité d’affronter les fantômes du passé, le tout sur un ton à la fois sérieux et désinvolte. Ce n’était pas évident de déplacer l’histoire de l’ambiance chaude et tropicale de Brisbane pour la transplanter dans la grisaille industrielle de Turin. Mais Lucini s’en sert pour jouer sur les correspondances entre les lumières, les lieux et les humeurs des personnages, exhibant un talent photographique inattendu. »

Gianluca ARNONE, cinematografo, 27 novembre 2008