VERSO SUD

VERSO SUD

Pasquale Pozzessere

0h 1min
1992
Story of VERSO SUD
VERSO SUD Rome, quartier de la gare Termini. Sortie de prison depuis peu, Paola (Antonella Ponziani) cherche du travail. Cela fait dix ans qu’elle a quitté ses parents adoptifs, et elle ne retrouve pas ses rares amis. Elle manque toujours d’argent et se prostitue occasionnellement pour pouvoir manger et acheter des petites babioles à Chicco, son fils de quatorze mois qui a été confié à une institution. Les quelques heures qu’elle passe avec lui, deux après-midi par semaine, sont ses seuls moments de bonheur. Eugenio (Stefano Dionisi) est l’un de ces nombreux pickpockets qui rôdent autour de la gare. Porté sur la bouteille, il dort dans les trains ou sur des bancs publics. Alors qu’il pille un tronc d’église, il est surpris par un prêtre qui pourtant ne le dénonce pas et l’encourage à remonter la pente. Le désir de changement est renforcé par sa rencontre fortuite avec Paola à la soupe populaire. Il trouve un petit boulot et se réfugie dans un local désaffecté. Profitant de la confusion créée par un début d’incendie dans l’institution, Paola enlève son fils. Elle convainc Eugenio de voler une voiture et ils partent dans les Pouilles où Eugenio a un ami. Mais là-bas non plus il n’y a pas de travail. Pour trouver les deux millions de lires qui leur permettraient de fuir clandestinement vers la Grèce, Eugenio participe à un hold-up qui tourne mal. Paola embarque seule avec le petit Chicco.   Pas de happy end : il est tué au cours d’un hold-up et elle part clandestinement pour la Grèce. Même si ça et là on perçoit les limites des films à petit budget (surtout dans les personnages secondaires), Verso Sud est un beau film, d’une douceur violente, qui laisse de côté les explications sociologiques pour saisir directement la vie quotidienne dans ce qu’elle a de discret. Le film laisse libre cours aux sentiments, sans chercher à s’abriter derrière une expression poétique et s’achève sur une fuite splendide, quasiment évangélique. Ce n’est pas du cinéma gentillet. Pozzessere a le don de rendre significatif le moindre plan, s’en tenant à un réalisme qui ne devient jamais magique et en utilisant au mieux l’intensité d’Antonella Ponziani et de Stefano Dionisi. Maurizio PORRO, Corriere della Sera, 5 septembre 1992   En 1992 Pasquale Pozzessere produit et dirige son premier long-métrage Verso Sud, présenté au Festival de Venise et primé par le Jury du 15e Festival du Film Italien de Villerupt. 
    • VERSO SUD

      Rome, quartier de la gare Termini. Sortie de prison depuis peu, Paola (Antonella Ponziani) cherche du travail. Cela fait dix ans qu’elle a quitté ses parents adoptifs, et elle ne retrouve pas ses rares amis. Elle manque toujours d’argent et se prostitue occasionnellement pour pouvoir manger et acheter des petites babioles à Chicco, son fils de quatorze mois qui a été confié à une institution.
      Les quelques heures qu’elle passe avec lui, deux après-midi par semaine, sont ses seuls moments de bonheur. Eugenio (Stefano Dionisi) est l’un de ces nombreux pickpockets qui rôdent autour de la gare. Porté sur la bouteille, il dort dans les trains ou sur des bancs publics. Alors qu’il pille un tronc d’église, il est surpris par un prêtre qui pourtant ne le dénonce pas et l’encourage à remonter la pente. Le désir de changement est renforcé par sa rencontre fortuite avec Paola à la soupe populaire. Il trouve un petit boulot et se réfugie dans un local désaffecté. Profitant de la confusion créée par un début d’incendie dans l’institution, Paola enlève son fils. Elle convainc Eugenio de voler une voiture et ils partent dans les Pouilles où Eugenio a un ami. Mais là-bas non plus il n’y a pas de travail. Pour trouver les deux millions de lires qui leur permettraient de fuir clandestinement vers la Grèce, Eugenio participe à un hold-up qui tourne mal. Paola embarque seule avec le petit Chicco.

       

      Pas de happy end : il est tué au cours d’un hold-up et elle part clandestinement pour la Grèce. Même si ça et là on perçoit les limites des films à petit budget (surtout dans les personnages secondaires), Verso Sud est un beau film, d’une douceur violente, qui laisse de côté les explications sociologiques pour saisir directement la vie quotidienne dans ce qu’elle a de discret. Le film laisse libre cours aux sentiments, sans chercher à s’abriter derrière une expression poétique et s’achève sur une fuite splendide, quasiment évangélique. Ce n’est pas du cinéma gentillet. Pozzessere a le don de rendre significatif le moindre plan, s’en tenant à un réalisme qui ne devient jamais magique et en utilisant au mieux l’intensité d’Antonella Ponziani et de Stefano Dionisi.

      Maurizio PORRO, Corriere della Sera, 5 septembre 1992

       

      En 1992 Pasquale Pozzessere produit et dirige son premier long-métrage Verso Sud, présenté au Festival de Venise et primé par le Jury du 15e Festival du Film Italien de Villerupt. 

    • Réalisation
      Pasquale Pozzessere
    • Scénario
      Pasquale Pozzessere
    • Image
      Bruno Cascio
    • Montage
      Carlo Valerio
    • Musique
      Domenico Scuteri, Corrado Rizza
    • Producteur (s)
      Pasquale Pozzessere
    • Productions
      Demian Film
    • Distribution France
      Acadra
    • Interprètes
      Antonella Ponziani, Stefano Dionisi, Pierfrancesco Pergoli, Tito jr. Schipa, Lucio Zagaria, Luciano Curreli, Luigi Santamaria, Irene Grazioli, Stefano Fabriz, Ivano De Matteo, Paola Bacchetti, Giselda Volodi, Elvira Giannini, Elefteria Siosopoulos, Biagio Di Cola, Arturo Cirillo
    • Année
      1992
    • Durée
      1h 28
    • Pays de production
      Italie
    • Format
      VOST
    • Citation
      Paola, arrête-toi un instant.
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