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COME DIO COMANDA

Gabriele Salvatores

0h 1min
2023
Story of COME DIO COMANDA
COME DIO COMANDA

Un coin de campagne désolée, dans le nord de l’Italie. Grisaille et pluie, une route, des maisons éparses, des centres commerciaux. La solitude.

C’est là que vit Rino Zena (Filippo Timi), chômeur chronique, avec son fils Cristiano (Alvaro Caleca), un jeune adolescent renfermé. Leur relation, pleine d'amour, est aussi tragique et obscure. Rino éduque Cristiano en lui inculquant ses principes, un mélange de racisme, de machisme et de violence. Une éducation que Cristiano qui vénère son père n’est absolument pas en mesure de critiquer. Ils sont seuls contre tous, particulièrement contre l’ingérence des services sociaux qui pourraient bien les séparer. Ils ont pour seul ami "Quattro Formaggi" (Elio Germano), un marginal qui leur est très attaché et qui n’a plus toute sa tête suite à un accident. Il a des crises mystiques, mêlées à de curieuses obsessions dont celle pour une jeune star du porno qu’il croit reconnaître en une des camarades de classe de Cristiano. Par une nuit d’orage, le drame éclate…

 

Avec le concours du roman de Niccolò Ammaniti, Gabriele Salvatores élabore une version contemporaine tendrement désespérée de la paternité. Filippo Timi parvient à éviter au personnage de ce père si fragile et si violent des dérives comiques tellement faciles. Il faut du talent pour y arriver. Ainsi que du courage. […] Il faut du talent et du courage pour donner de la dignité à un personnage de père alcoolo (passons, de nos jours il y a pire) qui enseigne à son fils que la meilleure défense c’est l’attaque (c’est grave dans un monde où seules les victimes sont des héros) et qui, comble de l’impudence, a dessiné une croix gammée au dessus de son lit.

Maurizio Cabona, Il Giornale, 12 décembre 2008

Gabriele Salvatores (1950) fonde en 1972 à Milan le Teatro dell'Elfo pour lequel il dirige plusieurs pièces  d'avant-garde jusqu'en 1989. Le succès cinématographique arrive avec son troisème long-métrage Marrakech Express (1989), suivi de Turné (1990) puis de Mediterraneo (1991), Oscar du meilleur film étranger. En 2003 il adapte à l'écran le roman de Niccolò Ammaniti Io non ho paura. En 2014 il réalise Il ragazzo invisibile.
    • COME DIO COMANDA

      Un coin de campagne désolée, dans le nord de l’Italie. Grisaille et pluie, une route, des maisons éparses, des centres commerciaux. La solitude.

      C’est là que vit Rino Zena (Filippo Timi), chômeur chronique, avec son fils Cristiano (Alvaro Caleca), un jeune adolescent renfermé. Leur relation, pleine d'amour, est aussi tragique et obscure. Rino éduque Cristiano en lui inculquant ses principes, un mélange de racisme, de machisme et de violence. Une éducation que Cristiano qui vénère son père n’est absolument pas en mesure de critiquer. Ils sont seuls contre tous, particulièrement contre l’ingérence des services sociaux qui pourraient bien les séparer. Ils ont pour seul ami "Quattro Formaggi" (Elio Germano), un marginal qui leur est très attaché et qui n’a plus toute sa tête suite à un accident. Il a des crises mystiques, mêlées à de curieuses obsessions dont celle pour une jeune star du porno qu’il croit reconnaître en une des camarades de classe de Cristiano. Par une nuit d’orage, le drame éclate…

       

      Avec le concours du roman de Niccolò Ammaniti, Gabriele Salvatores élabore une version contemporaine tendrement désespérée de la paternité. Filippo Timi parvient à éviter au personnage de ce père si fragile et si violent des dérives comiques tellement faciles. Il faut du talent pour y arriver. Ainsi que du courage. […] Il faut du talent et du courage pour donner de la dignité à un personnage de père alcoolo (passons, de nos jours il y a pire) qui enseigne à son fils que la meilleure défense c’est l’attaque (c’est grave dans un monde où seules les victimes sont des héros) et qui, comble de l’impudence, a dessiné une croix gammée au dessus de son lit.

      Maurizio Cabona, Il Giornale, 12 décembre 2008

      Gabriele Salvatores (1950) fonde en 1972 à Milan le Teatro dell'Elfo pour lequel il dirige plusieurs pièces  d'avant-garde jusqu'en 1989. Le succès cinématographique arrive avec son troisème long-métrage Marrakech Express (1989), suivi de Turné (1990) puis de Mediterraneo (1991), Oscar du meilleur film étranger. En 2003 il adapte à l'écran le roman de Niccolò Ammaniti Io non ho paura. En 2014 il réalise Il ragazzo invisibile.
    • Réalisation
      Gabriele Salvatores
    • Scénario
      Antonio Manzini, Gabriele Salvatores, Niccolò Ammaniti, d'après le roman de Niccolò Ammaniti
    • Image
      Italo Petriccione
    • Montage
      Massimo Fiocchi
    • Musique
      Mokadelic
    • Producteur (s)
      Maurizio Totti
    • Productions
      Colorado Film, Rai Cinema, avec la contribution du MiBACT, avec le soutien de Friuli Venezia Giulia Film Commission
    • Vente à l’étranger
      Celluloid Dreams/Nightmares
    • Interprètes
      Filippo Timi, Alvaro Caleca, Elio Germano, Fabio De Luigi, Angelica Leo, Alessandro Mizzi, Corinna Agustoni, Alessandro Bressanello, Ludovica Di Rocco, Valentina Sussi, Andrea De Nori
    • Année
      2008
    • Durée
      1h 43
    • Pays de production
      Italie
    • Citation
      Les choses qu’on se dit entre nous, tu ne dois les dire à personne !
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