IL GIARDINO DEI FINZI CONTINI

IL GIARDINO DEI FINZI CONTINI

LE JARDIN DES FINZI CONTINI

Vittorio De Sica

0h 1min
1970
Story of IL GIARDINO DEI FINZI CONTINI
IL GIARDINO DEI FINZI CONTINI LE JARDIN DES FINZI CONTINI Cette chronique ferraraise se déroule de 1938 à 1943 des dernières illusions ensoleillées d'une pai chancelante à la guerre et au premiers décrets antiracistes au premières arrestations de Juifs. Dans la moiteur estivale au fond du vaste jardin de la famille des Finzi Contini les fils et les filles de de la grande bourgeoisie locale se retrouvent pour disputer de rieuses parties de tennis. Alberto, le fils des propriétaires de ces lieux enchanteurs, se retire dans la pénombre, cherchant à dissimuler aux yeux des autres ses sueurs malsaines. La maladie le menace et l'emportera. Micol, sa sœur, devient la passion d'un ami, Giorgio, qui brusquement est admis au sein du groupe. Mais elle craint cet amour, sans doute à cause de l'attachement inavoué qu'elle porte à son propre frère. Elle préfère, tout en éprouvant un sentiment de culpabilité, se donner en cachette, dans la maison des jardiniers, à Malnate qui ne lui demande que son corps. Ces êtres souffrent. Ils sont troublés. Ils s'efforcent de se réfugier hors de l'histoire, en écoutant des disques de jazz en se donnant des rendez-vous auxquels ils se rendent à bicyclette. Dans leurs robes claires et en costumes blancs, sous la végétation luxuriante, par des après-midi lumineuses, ils vivent, en le sachant mais sans le dire, la fin de leur jeunesse qui s'identifie à la fin du monde. Lorsque Tito Schipa chante Vivere à la fête foraine sous la pluie, cette voix semble venir d'outre-tombe. Le malheur qu'on pressentait a tout embrumé, des élans du cœur à la mémoire des choses. De l'autre côté du mur où se nouèrent les peines et les joies, il ne reste plus que les feuilles mortes. Une société trop confiante en ses valeurs, top insouciante et inapte à mesurer la gravité du mal qu'elle accepte de voir se développer tout près d'elle, vient de basculer dans l'inimaginable.
  Très vite des cinéastes ont caressé le projet de porter à l'écran le roman de Bassani (Prix Viarreggio 1962) à l'écran. Finalement les caprices de la production conduisirent vers De Sica, célébrité depuis longtemps déchue, et que ses réussites les meilleures ne désignaient guère à une telle tâche. "De Sica, sous l'apprêt sentimental, nous restitue par quelques frémissements, le mouvement de cet univers intime qui chavire (...) alors que l'on n'attendait plus grand-chose de ce vrai professionnel du spectacle qui avait tendance, par gentillesse, à se disperser, il parvenait avec Le jardin des Finzi Contini à réussir la synthèse des qualités apparemment contradictoires dont toute sa vie fut l'expression : la souriante aisance et la bonté profonde, le sens du panache et la sensibilité cordiale, l'attrait des apparences mondaines et une sincère volonté de dévoilement des injustices sociales en vue d'aider tous ceux qui se proposent de les briser."
Freddy BUACHE, Le cinéma italien, L'âge d'Homme, 1979
    • IL GIARDINO DEI FINZI CONTINI

      LE JARDIN DES FINZI CONTINI

      Cette chronique ferraraise se déroule de 1938 à 1943 des dernières illusions ensoleillées d'une pai chancelante à la guerre et au premiers décrets antiracistes au premières arrestations de Juifs.

      Dans la moiteur estivale au fond du vaste jardin de la famille des Finzi Contini les fils et les filles de de la grande bourgeoisie locale se retrouvent pour disputer de rieuses parties de tennis. Alberto, le fils des propriétaires de ces lieux enchanteurs, se retire dans la pénombre, cherchant à dissimuler aux yeux des autres ses sueurs malsaines. La maladie le menace et l'emportera. Micol, sa sœur, devient la passion d'un ami, Giorgio, qui brusquement est admis au sein du groupe. Mais elle craint cet amour, sans doute à cause de l'attachement inavoué qu'elle porte à son propre frère. Elle préfère, tout en éprouvant un sentiment de culpabilité, se donner en cachette, dans la maison des jardiniers, à Malnate qui ne lui demande que son corps.

      Ces êtres souffrent. Ils sont troublés. Ils s'efforcent de se réfugier hors de l'histoire, en écoutant des disques de jazz en se donnant des rendez-vous auxquels ils se rendent à bicyclette. Dans leurs robes claires et en costumes blancs, sous la végétation luxuriante, par des après-midi lumineuses, ils vivent, en le sachant mais sans le dire, la fin de leur jeunesse qui s'identifie à la fin du monde. Lorsque Tito Schipa chante Vivere à la fête foraine sous la pluie, cette voix semble venir d'outre-tombe. Le malheur qu'on pressentait a tout embrumé, des élans du cœur à la mémoire des choses. De l'autre côté du mur où se nouèrent les peines et les joies, il ne reste plus que les feuilles mortes. Une société trop confiante en ses valeurs, top insouciante et inapte à mesurer la gravité du mal qu'elle accepte de voir se développer tout près d'elle, vient de basculer dans l'inimaginable.

       

      Très vite des cinéastes ont caressé le projet de porter à l'écran le roman de Bassani (Prix Viarreggio 1962) à l'écran. Finalement les caprices de la production conduisirent vers De Sica, célébrité depuis longtemps déchue, et que ses réussites les meilleures ne désignaient guère à une telle tâche.

      "De Sica, sous l'apprêt sentimental, nous restitue par quelques frémissements, le mouvement de cet univers intime qui chavire (...) alors que l'on n'attendait plus grand-chose de ce vrai professionnel du spectacle qui avait tendance, par gentillesse, à se disperser, il parvenait avec Le jardin des Finzi Contini à réussir la synthèse des qualités apparemment contradictoires dont toute sa vie fut l'expression : la souriante aisance et la bonté profonde, le sens du panache et la sensibilité cordiale, l'attrait des apparences mondaines et une sincère volonté de dévoilement des injustices sociales en vue d'aider tous ceux qui se proposent de les briser."

      Freddy BUACHE, Le cinéma italien, L'âge d'Homme, 1979

    • Réalisation
      Vittorio De Sica
    • Scénario
      Ugo Pirro, Vittorio Bonicelli, d'après le roman de Giorgio Bassani
    • Image
      Ennio Guarneri
    • Montage
      Adriana Novelli
    • Musique
      Manuel De Sica
    • Producteur (s)
      Documento Film, Filmkunst
    • Productions
      Gianni Hecht Lucari, Arthur Cohn
    • Distribution France
      Ad Vitam
    • Interprètes
      Dominique Sanda, Romolo Valli, Barbara Pilavin, Camillo Cesarei, Lino Capolicchio, Helmut Berger, Fabio Testi
    • Année
      1970
    • Durée
      1h 34
    • Pays de production
      Italie, Allemagne
    • Citation
      "Un moment historique qu'il ne faut pas oublier"
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