Story of SOLDATO SEMPLICE
1917 : Gino Montanari (Paolo Cevoli) est instituteur à Rimini. Il est aussi joyeusement anticonformiste, trop pour l’époque. Libre penseur déclaré et incorrigible coureur de jupons, le directeur l’a à l’œil. Cueilli à prêcher trop ouvertement le non-interventionnisme en pleine classe, le vase déborde et le directeur met Gino au pied du mur : ce sera l’expulsion définitive du monde de l’enseignement ou l’engagement volontaire dans l’armée. Gino finit par s’engager et se retrouve, malgré son âge et encore plus malgré lui-même, dans un détachement d’éclaireurs des chasseurs alpins.
Au contact de la guerre et de la montagne, l’individualisme de Gino est mis à rude épreuve. Sans s’en rendre vraiment compte, il revoit certaines valeurs centrales de son existence, notamment grâce à un jeune napolitain illettré et un brin naïf, Aniello Pasquale (Antonio Orefice), qui voit en Gino un héros et, surtout, le père qu’il n'a jamais connu. Tandis que les événements s’enchaînent, tantôt comiques, tantôt tragiques, Gino se prend à un jeu qui devient de plus en plus périlleux.
« Raconter des choses sérieuses en faisant rire, c’est ma passion et ma carte de visite. D’où l’idée de Soldato semplice, une comédie située dans la première guerre mondiale. L’histoire commence et finit à Capri, provenance d’Aniello, un garçon né en 1899, et se déroule en Lombardie, dans la Valteline, ce qui met en évidence le caractère épique de la guerre en montagne où les ennemis, outre les Autrichiens, étaient le froid, la faim et la maladie. Le protagoniste, l’instituteur Montanari, est un personnage typique de la Romagne : ironique, plein de vitalité, hâbleur. À ses côtés d’autres soldats, le jeune Napolitain, le méchant lieutenant, les bergamasques et leur dialecte incompréhensible. Des visages authentiques, de diverses provenances et insérés dans un contexte narratif dramatique. L’Histoire est au centre du film, ce n’est ni un cadre ni un prétexte pour introduire des gags. Raconter l’Italie de nos grands-pères, leurs actes héroïques, leur ironie et leur envie de vivre, se veut une célébration sans rhétorique du centenaire de la Grande Guerre. »
Paolo Cevoli, Dossier de presse
Après des études de droit, Paolo Cevoli (1958) a travaillé dans le domaine de l’hôtellerie. En 2002, il participe un peu par hasard à l’émission Zelig (qui a révélé beaucoup d’humoristes) où il interprète un personnage typique de la Romagne, et à partir de 2005 il se consacre entièrement au théâtre. Il écrit et interprète des monologues qui connaissent un grand succès en Italie. Soldato Semplice est son premier film, réalisé avec la collaboration d'Alessio De Leonardis.
SOLDATO SEMPLICE
1917 : Gino Montanari (Paolo Cevoli) est instituteur à Rimini. Il est aussi joyeusement anticonformiste, trop pour l’époque. Libre penseur déclaré et incorrigible coureur de jupons, le directeur l’a à l’œil. Cueilli à prêcher trop ouvertement le non-interventionnisme en pleine classe, le vase déborde et le directeur met Gino au pied du mur : ce sera l’expulsion définitive du monde de l’enseignement ou l’engagement volontaire dans l’armée. Gino finit par s’engager et se retrouve, malgré son âge et encore plus malgré lui-même, dans un détachement d’éclaireurs des chasseurs alpins.
Au contact de la guerre et de la montagne, l’individualisme de Gino est mis à rude épreuve. Sans s’en rendre vraiment compte, il revoit certaines valeurs centrales de son existence, notamment grâce à un jeune napolitain illettré et un brin naïf, Aniello Pasquale (Antonio Orefice), qui voit en Gino un héros et, surtout, le père qu’il n'a jamais connu. Tandis que les événements s’enchaînent, tantôt comiques, tantôt tragiques, Gino se prend à un jeu qui devient de plus en plus périlleux.
« Raconter des choses sérieuses en faisant rire, c’est ma passion et ma carte de visite. D’où l’idée de Soldato semplice, une comédie située dans la première guerre mondiale. L’histoire commence et finit à Capri, provenance d’Aniello, un garçon né en 1899, et se déroule en Lombardie, dans la Valteline, ce qui met en évidence le caractère épique de la guerre en montagne où les ennemis, outre les Autrichiens, étaient le froid, la faim et la maladie. Le protagoniste, l’instituteur Montanari, est un personnage typique de la Romagne : ironique, plein de vitalité, hâbleur. À ses côtés d’autres soldats, le jeune Napolitain, le méchant lieutenant, les bergamasques et leur dialecte incompréhensible. Des visages authentiques, de diverses provenances et insérés dans un contexte narratif dramatique. L’Histoire est au centre du film, ce n’est ni un cadre ni un prétexte pour introduire des gags. Raconter l’Italie de nos grands-pères, leurs actes héroïques, leur ironie et leur envie de vivre, se veut une célébration sans rhétorique du centenaire de la Grande Guerre. »
Paolo Cevoli, Dossier de presse
Après des études de droit, Paolo Cevoli (1958) a travaillé dans le domaine de l’hôtellerie. En 2002, il participe un peu par hasard à l’émission Zelig (qui a révélé beaucoup d’humoristes) où il interprète un personnage typique de la Romagne, et à partir de 2005 il se consacre entièrement au théâtre. Il écrit et interprète des monologues qui connaissent un grand succès en Italie. Soldato Semplice est son premier film, réalisé avec la collaboration d'Alessio De Leonardis.
- RéalisationPaolo Cevoli
- ScénarioPaolo Cevoli
- ImageSimone Zampagni
- MontageSimona Paggi
- MusiqueFrancesco Cerasi
- Producteur (s)Paolo Cevoli, Roberto Gemelli
- ProductionsDiverto Srl
- InterprètesPaolo Cevoli, Luca Lionello, Massimo De Lorenzo, Antonio Orefice, Matteo Cremon, Nicola Adobati, Giuseppe Salmetti, Toomas Kaldaru, Giuseppe Spata, Paola Lavini, Silvana Bosi, Ernesto Mahieux, Massimo Fanelli
- Année2015
- Durée1h 39
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationMieux vaut être vivant et couvert de merde que mort et parfumé !