Story of ACCIAIO
Anna (Matilde Giannini) et Francesca (Anna Bellezza) sont deux adolescentes qui vivent à Piombino dans un quartier populaire. Amies de toujours, elles partagent tout, déboires familiaux, délires enfantins et rêves de bonheur. Devant elles, au-delà d’un petit bras de mer, il y a l’île d’Elbe, les belles plages, les yachts, les vacances des riches. Derrière elles, sur la terre ferme, la grande usine qui détermine la vie de tous, les enfermant dans un destin étroit et immuable. C’est le cas d’Alessio (Michele Riondino), le grand frère d’Anna, qui est ouvrier et qui veut le bonheur sur place, contrairement à son père qui a quitté l’usine et qui semble avoir trouvé loin de Piombino et des siens le moyen de gagner de l’argent. Aspiration au départ et aspiration au retour. Elena (Vittoria Puccini), le grand amour d’Alessio, semblait avoir échappé à l’enfermement grâce à ses études universitaires, mais elle a accepté un poste de cadre à l’usine, au service du personnel, là où l’on décide les dégraissages. Anna et Francesca regardent toute cette agitation et cherchent leur voie vers le bonheur. Ce sont les vacances, une parenthèse de liberté avec les premières expériences amoureuses, les premières jalousies et des dérives qui menacent leur amitié.
« Je ne crois pas qu’il faille en tirer la conclusion que l’usine tue, je crois au contraire qu’elle permet de construire un rapport avec l’existence. En ce moment tout est un peu plus compliqué, il suffit de voir ce qui se passe à l’Ilva de Tarente. À Piombino par bonheur la situation est différente. Je me suis focalisé sur le quartier et les hauts-fourneaux et j’ai éliminé le reste car fondamentalement ce sont leurs rythmes qui scandent la vie des personnages. Le cycle continu de l’acier est la métaphore du cycle de la vie. Ma première préoccupation a été la relation entre les deux filles. Je voulais faire émerger leurs voix en parallèle à celle de l’usine et leurs corps sur le point de s’épanouir opposés au feu des hauts-fourneaux. »
Stefano Mordini, propos recueillis par Andrea Martini, Il Giorno, 4 septembre 2012
- ACCIAIO
D'ACIER
Anna (Matilde Giannini) et Francesca (Anna Bellezza) sont deux adolescentes qui vivent à Piombino dans un quartier populaire. Amies de toujours, elles partagent tout, déboires familiaux, délires enfantins et rêves de bonheur. Devant elles, au-delà d’un petit bras de mer, il y a l’île d’Elbe, les belles plages, les yachts, les vacances des riches. Derrière elles, sur la terre ferme, la grande usine qui détermine la vie de tous, les enfermant dans un destin étroit et immuable. C’est le cas d’Alessio (Michele Riondino), le grand frère d’Anna, qui est ouvrier et qui veut le bonheur sur place, contrairement à son père qui a quitté l’usine et qui semble avoir trouvé loin de Piombino et des siens le moyen de gagner de l’argent. Aspiration au départ et aspiration au retour. Elena (Vittoria Puccini), le grand amour d’Alessio, semblait avoir échappé à l’enfermement grâce à ses études universitaires, mais elle a accepté un poste de cadre à l’usine, au service du personnel, là où l’on décide les dégraissages. Anna et Francesca regardent toute cette agitation et cherchent leur voie vers le bonheur. Ce sont les vacances, une parenthèse de liberté avec les premières expériences amoureuses, les premières jalousies et des dérives qui menacent leur amitié.
« Je ne crois pas qu’il faille en tirer la conclusion que l’usine tue, je crois au contraire qu’elle permet de construire un rapport avec l’existence. En ce moment tout est un peu plus compliqué, il suffit de voir ce qui se passe à l’Ilva de Tarente. À Piombino par bonheur la situation est différente. Je me suis focalisé sur le quartier et les hauts-fourneaux et j’ai éliminé le reste car fondamentalement ce sont leurs rythmes qui scandent la vie des personnages. Le cycle continu de l’acier est la métaphore du cycle de la vie. Ma première préoccupation a été la relation entre les deux filles. Je voulais faire émerger leurs voix en parallèle à celle de l’usine et leurs corps sur le point de s’épanouir opposés au feu des hauts-fourneaux. »
Stefano Mordini, propos recueillis par Andrea Martini, Il Giorno, 4 septembre 2012
- RéalisationStefano Mordini
- ScénarioGiulia Calenda, Stefano Mordini, Silvia Avallone, d'après le roman de Silvia Avallone
- ImageMarco Onorato
- MontageMarco Spoletini
- MusiqueAndrea Mariano
- Producteur (s)Patrizia Massa
- ProductionsPalomar, Rai Cinema, avec la contribution du MiBAC, BNL Gruppo BNP Paribas
- Distribution FranceBellissima Films
- Vente à l’étrangerFilms Distribution
- InterprètesMichele Riondino, Vittoria, Puccini, Massimo Popolizio, Luca Guastini, Francesco Turbanti, Anna Bellezza, Matilde Giannini, Monica Brachini
- Année2012
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationQu’est-ce que t’as ? – Rien– Quand tu craches comme ça, c’est que tu es fâchée. C’est contre moi ?