Story of AL CENTRO DELL’AREA DI RIGORE
Avril 1942 : l'Italie vit au rythme du fascisme de la guerre et des privations. Mais, dans un quartier populaire de Rome, Renato, Carletto, Tina et Mozzicone sont tout à leur passion : le football. Leur équipe, "La Roma" est sur le point de remporter le titre qui se jouera au cours du dernier match à Turin. Il faut absolument trouver l'argent nécessaire pour le déplacement. Biagio qui vient de recevoir son ordre de mobilisation décide de faire un dernier voyage avec ses amis. À la surprise générale, Roberto, étudiant en médecine, se joint au groupe. Membre d'un réseau antifasciste, il passera inaperçu au milieu des supporters et pourra récupérer des documents importants pour la Résistance. La petite troupe part euphorique dans la vieille camionnette de Carletto, décorée pour la circonstance. En Toscane, suite à des démêlés avec des pilleurs de tombes étrusques, le véhicule est détruit et ils rejoignent Viareggio à pied. Ils y rencontrent Lily et Nini deux danseuses de cabaret abandonnées par leur imprésario et une idylle naît entre Biagio et Nini. Le train, enfin, les mène à Turin avec d'autres supporters de "La Roma". Roberto essaie de se défaire de ses compagnons pour rejoindre son contact mais Renato et Biagio insistent pour l'accompagner. Dans le café où ils l'attendent, les deux garçons ne remarquent pas l'intrusion des policiers dans l'immeuble. L'heure du match approche et ils décident d'aller chercher Roberto. Dans l'appartement dévasté où il n'y a aucune trace de leur ami, ils sont arrêtés. Au commissariat, pendant que la radio diffuse la retransmission du match, l'interrogatoire se fait brutal. Le seul cri qui sortira de la bouche de Renato sera "Forza Roma !" au moment où son équipe marque le but de la victoire.
Dans la tradition de la comédie italienne, celle du Monicelli de "La Grande Guerre", les deux auteurs, qui travaillent en duo depuis des années pour la télévision italienne, ont écrit un scénario remarquable. On part pour un voyage tragi-comique dont aucun des jeunes participants ne sortira indemne. (...) Ne passez pas à côté de ce joli film, mineur, certes, mais très réussi où se dessine avec humour et beaucoup d'acuité le portrait d'une jeunesse insouciante brusquement confrontée à des choix d'adulte.
Philippe Piazzo, Télérama, 7 août 1996.
« L'idée du film nous est venue en découvrant un entrefilet dans une copie d'il Messagère de 1942 : un groupe de supporters de l'équipe de football romaine s'était rendu à Turin pour assister à un match au mépris du danger que présentait alors un tel voyage. Ce qui nous a frappés, c 'est que malgré la guerre et le fascisme, il y avait des gens dont la seule préoccupation était le sort d'une équipe de football (...). Nous avons découvert, sans doute naïvement, que les gens vivaient, aimaient et s'amusaient comme si le séisme qui ébranlait le monde était fort lointain. Nous avons pensé qu'un tel mécanisme de refoulement des choses graves reste présent aujourd'hui, surtout chez les jeunes face aux problèmes du monde moderne. Selon nous, faire un film, c 'est entre autre contribuer au renforcement de la mémoire collective. »
Bruno Garbuglia et Roberto Ivan Orano
AL CENTRO DELL'AREA DI RIGORE
FORZA ROMA
Avril 1942 : l'Italie vit au rythme du fascisme de la guerre et des privations. Mais, dans un quartier populaire de Rome, Renato, Carletto, Tina et Mozzicone sont tout à leur passion : le football. Leur équipe, "La Roma" est sur le point de remporter le titre qui se jouera au cours du dernier match à Turin. Il faut absolument trouver l'argent nécessaire pour le déplacement. Biagio qui vient de recevoir son ordre de mobilisation décide de faire un dernier voyage avec ses amis. À la surprise générale, Roberto, étudiant en médecine, se joint au groupe. Membre d'un réseau antifasciste, il passera inaperçu au milieu des supporters et pourra récupérer des documents importants pour la Résistance. La petite troupe part euphorique dans la vieille camionnette de Carletto, décorée pour la circonstance. En Toscane, suite à des démêlés avec des pilleurs de tombes étrusques, le véhicule est détruit et ils rejoignent Viareggio à pied. Ils y rencontrent Lily et Nini deux danseuses de cabaret abandonnées par leur imprésario et une idylle naît entre Biagio et Nini. Le train, enfin, les mène à Turin avec d'autres supporters de "La Roma". Roberto essaie de se défaire de ses compagnons pour rejoindre son contact mais Renato et Biagio insistent pour l'accompagner. Dans le café où ils l'attendent, les deux garçons ne remarquent pas l'intrusion des policiers dans l'immeuble. L'heure du match approche et ils décident d'aller chercher Roberto. Dans l'appartement dévasté où il n'y a aucune trace de leur ami, ils sont arrêtés. Au commissariat, pendant que la radio diffuse la retransmission du match, l'interrogatoire se fait brutal. Le seul cri qui sortira de la bouche de Renato sera "Forza Roma !" au moment où son équipe marque le but de la victoire.
Dans la tradition de la comédie italienne, celle du Monicelli de "La Grande Guerre", les deux auteurs, qui travaillent en duo depuis des années pour la télévision italienne, ont écrit un scénario remarquable. On part pour un voyage tragi-comique dont aucun des jeunes participants ne sortira indemne. (...) Ne passez pas à côté de ce joli film, mineur, certes, mais très réussi où se dessine avec humour et beaucoup d'acuité le portrait d'une jeunesse insouciante brusquement confrontée à des choix d'adulte.
Philippe Piazzo, Télérama, 7 août 1996.
« L'idée du film nous est venue en découvrant un entrefilet dans une copie d'il Messagère de 1942 : un groupe de supporters de l'équipe de football romaine s'était rendu à Turin pour assister à un match au mépris du danger que présentait alors un tel voyage. Ce qui nous a frappés, c 'est que malgré la guerre et le fascisme, il y avait des gens dont la seule préoccupation était le sort d'une équipe de football (...). Nous avons découvert, sans doute naïvement, que les gens vivaient, aimaient et s'amusaient comme si le séisme qui ébranlait le monde était fort lointain. Nous avons pensé qu'un tel mécanisme de refoulement des choses graves reste présent aujourd'hui, surtout chez les jeunes face aux problèmes du monde moderne. Selon nous, faire un film, c 'est entre autre contribuer au renforcement de la mémoire collective. »
Bruno Garbuglia et Roberto Ivan Orano
- RéalisationBruno Garbuglia et Roberto Ivan Orano
- ScénarioBruno Garbuglia et Roberto Ivan Orano (Prix franco Solinas du meilleur scénario original)
- ImageRoberto Meddi
- MontageCarlo Fontana
- MusiqueFrancesco Marini et Giovanna S. Marini
- Producteur (s)Donatella Senatore, Isaelle Parion, Raymond Perizier, Pierre Assouline, Maurice Aeschiman
- ProductionsD.D.S. Cinématograflca, Sunday Films, Delfilm, en collaboration avec Mediaset, Canal+, SSR/TSI Televisione Svizzeria
- InterprètesDonnât Guibert, Julie Turin, Gérald Rinaldi, Mallaury Nataf, Maria Grazia Nazzari, Christian Capone, Marzia Aquilani
- Année1996
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie, France, Suisse