Story of ALBERGO ROMA
Accompagné de son chien, un homme, un soir se rend à une répétition de la fanfare de la ville. Tout à coup le chien disparaît ; quand il revient il serre dans sa gueule quelque chose qui pourrait ressembler aux restes d'un fœtus... Ceci est le début d'une histoire rythmée comme un film policier sur les notes de La pie voleuse, qui implique toutes les classes sociales d'une petite ville à la fin des années 30, une communauté occupée aux préparatifs d'un grand événement : l'arrivée de Son Excellence Benvenuto Mussolini pour l'inauguration de la nouvelle maison de la Maternité et de l'Enfance. Le soupçon d'infanticide agite toute la communauté et il faut décider de la conduite à tenir. Le secrétaire du Fascio décide, hypocritement, d'imposer le silence jusqu'à la visite du Duce et de s'occuper de l'affaire ensuite. Au petit matin, tous les protagonistes de l'histoire sont au courant du fait et complices du silence. L'arrivée d'un mystérieux personnage du Régime qui s'enferme en grand secret à l'Hôtel Roma vient contrarier le plan. Des bruits ont sans doute transpires et "il" est là pour mener une enquête secrète. Il apparaît nécessaire de changer de stratégie et de trouver le coupable. Cependant, quand toute la communauté est sûre d'avoir identifier "le monstre", une nouvelle vérité bouleversante brouille les cartes, concluant le jeu tragique par une plaisanterie ridicule.
Dans cette histoire, tous les rôles ont la même importance narrative. Il y a d'abord la galerie impitoyable, tragique et comique, des "figures" locales. Tonino, le serveur, homme à tout faire, en qui fusionnent obscénité et humour. Viola, la couturière, qui jouit, de par sa profession, d'un point de vue "d'écoute" privilégié ; sa cliente et amie, Olimpia, une veuve bien ronde ; Beppina, sa collaboratrice, douce et étrange. Giorgoni, le secrétaire du Fascio, arrogant et lâche ; Adina, sa prolifique et insolite épouse ; Mirella, sa maîtresse, femme typique du régime ; Ginecrista, la petite femme de chambre, maîtresse, indicatrice. Torrini, aristocrate déchu et tremblant ; Ottavia, sa femme, vulgaire et riche commerçante. Don Urbano, pour qui c'est l'occasion d'opposer son pouvoir d'homme d'Église à celui des hommes d'État ; Milenina, sa nièce, adolescente à la sexualité ambiguë.
Il y a ensuite les "différents", et en tant que tels soupçonnés d'une faute. "L'autre", mystérieux envoyé spécial de Rome. Enfin, il y a la fanfare, sorte de fil conducteur rythmique, des premières scènes de répétition jusqu 'à la fin quand il sont prêts à exécuter le morceau.
Ugo Chiti est né près de Florence en 1943. Il a consacré toute sa carrière au théâtre : régie, mise en scène, réalisation, recherche sur le théâtre en dialecte toscan. À partir de 1990, il collabore aux scénarios de films de réalisateurs toscans : avec Francesco Nuti pour Donne con le gonne ; Giovanni Veronesi pour Per amore solo per amore et Silenzio si nasce ; et surtout avec Alessandro Benvenuti pour ses cinq derniers films de Benvenuti in casa Gori à Ivo il tardivo.
Albergo Roma, sa première réalisation cinématographique, est la transposition de sa pièce de théâtre Allegretto... per bene ma non troppo.
ALBERGO ROMA
Accompagné de son chien, un homme, un soir se rend à une répétition de la fanfare de la ville. Tout à coup le chien disparaît ; quand il revient il serre dans sa gueule quelque chose qui pourrait ressembler aux restes d'un fœtus... Ceci est le début d'une histoire rythmée comme un film policier sur les notes de La pie voleuse, qui implique toutes les classes sociales d'une petite ville à la fin des années 30, une communauté occupée aux préparatifs d'un grand événement : l'arrivée de Son Excellence Benvenuto Mussolini pour l'inauguration de la nouvelle maison de la Maternité et de l'Enfance. Le soupçon d'infanticide agite toute la communauté et il faut décider de la conduite à tenir. Le secrétaire du Fascio décide, hypocritement, d'imposer le silence jusqu'à la visite du Duce et de s'occuper de l'affaire ensuite. Au petit matin, tous les protagonistes de l'histoire sont au courant du fait et complices du silence. L'arrivée d'un mystérieux personnage du Régime qui s'enferme en grand secret à l'Hôtel Roma vient contrarier le plan. Des bruits ont sans doute transpires et "il" est là pour mener une enquête secrète. Il apparaît nécessaire de changer de stratégie et de trouver le coupable. Cependant, quand toute la communauté est sûre d'avoir identifier "le monstre", une nouvelle vérité bouleversante brouille les cartes, concluant le jeu tragique par une plaisanterie ridicule.
Dans cette histoire, tous les rôles ont la même importance narrative. Il y a d'abord la galerie impitoyable, tragique et comique, des "figures" locales. Tonino, le serveur, homme à tout faire, en qui fusionnent obscénité et humour. Viola, la couturière, qui jouit, de par sa profession, d'un point de vue "d'écoute" privilégié ; sa cliente et amie, Olimpia, une veuve bien ronde ; Beppina, sa collaboratrice, douce et étrange. Giorgoni, le secrétaire du Fascio, arrogant et lâche ; Adina, sa prolifique et insolite épouse ; Mirella, sa maîtresse, femme typique du régime ; Ginecrista, la petite femme de chambre, maîtresse, indicatrice. Torrini, aristocrate déchu et tremblant ; Ottavia, sa femme, vulgaire et riche commerçante. Don Urbano, pour qui c'est l'occasion d'opposer son pouvoir d'homme d'Église à celui des hommes d'État ; Milenina, sa nièce, adolescente à la sexualité ambiguë.
Il y a ensuite les "différents", et en tant que tels soupçonnés d'une faute. "L'autre", mystérieux envoyé spécial de Rome. Enfin, il y a la fanfare, sorte de fil conducteur rythmique, des premières scènes de répétition jusqu 'à la fin quand il sont prêts à exécuter le morceau.
Ugo Chiti est né près de Florence en 1943. Il a consacré toute sa carrière au théâtre : régie, mise en scène, réalisation, recherche sur le théâtre en dialecte toscan. À partir de 1990, il collabore aux scénarios de films de réalisateurs toscans : avec Francesco Nuti pour Donne con le gonne ; Giovanni Veronesi pour Per amore solo per amore et Silenzio si nasce ; et surtout avec Alessandro Benvenuti pour ses cinq derniers films de Benvenuti in casa Gori à Ivo il tardivo.
Albergo Roma, sa première réalisation cinématographique, est la transposition de sa pièce de théâtre Allegretto... per bene ma non troppo.
- RéalisationUgo Chili
- ScénarioUgo Chiti
- ImageBlasco Giuralo
- MontageCaria Simoncelli
- MusiqueMarco Baraldi
- Producteur (s)Giorgio Leopardi
- ProductionsUnion PN, Medusa Film
- InterprètesAlessandro Benvenuli, Tcheky Karyo, Claudio Bisio, Barbara Enrichi, Debora Caprioglio, Roberlo Posse, Alessandra Acciai, Davide Bechini
- Année1996
- Durée1h 45
- Pays de productionItalie