Story of ARRIVEDERCI AMORE, CIAO
Giorgio Pellegrini, un ex terroriste d'extrême-gauche avait fui l'Italie afin d'échapper à la prison et avait rejoint des guérilleros dans la jungle d'Amérique Centrale. Après la chute du mur de Berlin, ses amis sont prêts à cesser le combat, aussi décide-t-il de regagner l'Europe.
À Paris, il se met en contact avec l'Organisation des exilés politiques italiens et exige leur aide pour rentrer en Italie et obtenir une révision de son procès. Il avait été condamné pour un attentat où un gardien de nuit avait trouvé la mort.
Un camarade déjà condamné à perpétuité prend ce crime à sa charge et Giorgio est blanchi ; toutefois, il est soumis à une période probatoire avant d'être totalement réhabilité. Mais Anedda, un commissaire de la DIGOS, possède des photos qui prouvent sa culpabilité et après le procès, le fait chanter : il veut obtenir les noms de ses anciens complices et, à l'occasion, de menus services.
Giorgio veut éviter la prison, il lui faut donc faire ce que veut le commissaire qui l'entraîne dans des affaires de plus en plus illégales et lucratives.
Après un gros coup, Anedda lui rend sa liberté. Giorgio s'installe dans une ville du Nord-est de l'Italie, fréquente la bonne société locale, ouvre un restaurant et rencontre une jeune fille, Roberta, avec qui il pourrait fonder une famille. Ce serait du meilleur effet en vue de sa réhabilitation totale. Mais les fantômes du passé ne vont pas tarder à réapparaître...
Adapté d'un roman écrit par un ancien militant de Lotta continua, Massimo Carlotto, Arrivederci amore, ciao est en effet une sorte d'opéra de la décadence, de danse de mort, de constat de fin d'un monde et de dissolution générale des principes qui l'avaient fait tenir debout.
Comment un film policier peut-il devenir le miroir de l'entrée dans une nouvelle phase de l'Histoire, inquiétante, où le chaos désormais règnerait, abrité par la façade tranquille d'un ordre rétabli ? Toute la force du film de Michele Soavi est d'avoir su, avec élégance, poser la question."
Jean-François Rauger, "Portrait d'un monstre froid", Le Monde, 02 08 2006
ARRIVEDERCI AMORE, CIAO
Giorgio Pellegrini, un ex terroriste d'extrême-gauche avait fui l'Italie afin d'échapper à la prison et avait rejoint des guérilleros dans la jungle d'Amérique Centrale. Après la chute du mur de Berlin, ses amis sont prêts à cesser le combat, aussi décide-t-il de regagner l'Europe.
À Paris, il se met en contact avec l'Organisation des exilés politiques italiens et exige leur aide pour rentrer en Italie et obtenir une révision de son procès. Il avait été condamné pour un attentat où un gardien de nuit avait trouvé la mort.
Un camarade déjà condamné à perpétuité prend ce crime à sa charge et Giorgio est blanchi ; toutefois, il est soumis à une période probatoire avant d'être totalement réhabilité. Mais Anedda, un commissaire de la DIGOS, possède des photos qui prouvent sa culpabilité et après le procès, le fait chanter : il veut obtenir les noms de ses anciens complices et, à l'occasion, de menus services.
Giorgio veut éviter la prison, il lui faut donc faire ce que veut le commissaire qui l'entraîne dans des affaires de plus en plus illégales et lucratives.
Après un gros coup, Anedda lui rend sa liberté. Giorgio s'installe dans une ville du Nord-est de l'Italie, fréquente la bonne société locale, ouvre un restaurant et rencontre une jeune fille, Roberta, avec qui il pourrait fonder une famille. Ce serait du meilleur effet en vue de sa réhabilitation totale. Mais les fantômes du passé ne vont pas tarder à réapparaître...
Adapté d'un roman écrit par un ancien militant de Lotta continua, Massimo Carlotto, Arrivederci amore, ciao est en effet une sorte d'opéra de la décadence, de danse de mort, de constat de fin d'un monde et de dissolution générale des principes qui l'avaient fait tenir debout.
Comment un film policier peut-il devenir le miroir de l'entrée dans une nouvelle phase de l'Histoire, inquiétante, où le chaos désormais règnerait, abrité par la façade tranquille d'un ordre rétabli ? Toute la force du film de Michele Soavi est d'avoir su, avec élégance, poser la question."
Jean-François Rauger, "Portrait d'un monstre froid", Le Monde, 02 08 2006
- RéalisationMichele Soavi
- ScénarioMichele Soavi, Franco Ferrini, Marco Colli, Gino Ventriglia d'après le roman de Massimo Carlotto
- ImageGianni Mammolotti
- MontageAnna Napoli
- MusiqueAndrea Guerra
- Producteur (s)Studio Urania, Rai Cinema e Wild Bunch
- Distribution FrancePan Européenne Edition
- InterprètesAlessio Boni, Michele Placido, Isabella Ferrari, Alina Nedelea, Carlo Cecchi
- Année2005
- Durée1h 47
- Pays de productionItalie, France
- CitationJure-moi que tu t'es repenti... jure-moi que tu n'es plus communiste !