Story of CUORI AL VERDE
Jamais Giulio le plombier n’aurait pu imaginer qu’un beau jour il trouverait un jeune inconnu inanimé dans sa fourgonnette. Un jeune inconnu qui semble bien avoir avalé tout un flacon de comprimés. Il ne pouvait pas imaginer son plus qu’au service des urgences il y avait des médecins aussi humains : il se laisse convaincre par l’homme en blanc d’offrir l’hospitalité au jeune Stefano.
Giulio le plombier n’aime pas ce qui est brisé, il n’aime pas que quelqu’un n’ait pas sa chance. Et Stefano est seul tout le monde le rejette. Sa petite amie, le monde du travail, et même l’hôpital.
Les deux hommes s’organisent. Stefano commence à travailler avec Giulio et en peu de temps il sait tout sur les tuyaux percés et les robinets qui fuient. La vie semble à nouveau sourire à Stefano.
Ce n’est pas le cas de Lucia, une jeune serveuse, qui est en train de perdre pied. Elle a comme l’impression que tout fout le camp, que tout le monde l’exploite. Son fiancé lui vide son compte en banque pour filer à l’anglaise avec sa meilleure amie, son banquier en profite pour essayer d’abuser d’elle. Dépitée, elle plaque tout, même son emploi.
Mais elle a compris une chose essentielle du fonctionnement de la société ; personne ne fait rien pour rien. Elle en fait une arme pour partie à la conquête du monde. Une belle fille a toujours quelque chose à vendre et elle, elle le vend très cher.
Lucia a résolu tous ses problèmes, sauf un, une petite fuite d’eau à son lavabo. Et c’est à cause de cette petite fuite d’eau que Stefano et Lucia dont connaissance. A cause d’une petite goutte d’eau, les voilà en train de se demander s’ils n’ont pas quelque chose en commun, si un nouvel amour ne serait pas possible. Et Lucia, qui avait bien juré qu’on ne l’y prendrait plus, a beau se défendre, elle craque une fois encore.
Et les voilà embarqués dans une histoire sentimentale, romantique en diable, comme dans un vieux mélo du siècle dernier. Mais où est leur place dans ce monde où le chômage et l’argent tuent les sentiments ?
Cuori al verde est une belle comédie, simple et raffinée, qui jette un regard peu complaisant sur le monde d’aujourd’hui, mais plein d’indulgence pour les pauvres êtres qui en sont les victimes innocentes.
« Giuseppe Piccioni dépasse le réalisme moyen des cinéastes de sa génération et il est parmi les rares qui possèdent un regard sur les femmes, un intérêt inévitable pour un admirateur de Pietrangeli et de Truffaut. »
Mario Sesti, Nuovo Cinema Italiano (Ed. Theoria)
CUORI AL VERDE
Jamais Giulio le plombier n’aurait pu imaginer qu’un beau jour il trouverait un jeune inconnu inanimé dans sa fourgonnette. Un jeune inconnu qui semble bien avoir avalé tout un flacon de comprimés. Il ne pouvait pas imaginer son plus qu’au service des urgences il y avait des médecins aussi humains : il se laisse convaincre par l’homme en blanc d’offrir l’hospitalité au jeune Stefano.
Giulio le plombier n’aime pas ce qui est brisé, il n’aime pas que quelqu’un n’ait pas sa chance. Et Stefano est seul tout le monde le rejette. Sa petite amie, le monde du travail, et même l’hôpital.
Les deux hommes s’organisent. Stefano commence à travailler avec Giulio et en peu de temps il sait tout sur les tuyaux percés et les robinets qui fuient. La vie semble à nouveau sourire à Stefano.
Ce n’est pas le cas de Lucia, une jeune serveuse, qui est en train de perdre pied. Elle a comme l’impression que tout fout le camp, que tout le monde l’exploite. Son fiancé lui vide son compte en banque pour filer à l’anglaise avec sa meilleure amie, son banquier en profite pour essayer d’abuser d’elle. Dépitée, elle plaque tout, même son emploi.
Mais elle a compris une chose essentielle du fonctionnement de la société ; personne ne fait rien pour rien. Elle en fait une arme pour partie à la conquête du monde. Une belle fille a toujours quelque chose à vendre et elle, elle le vend très cher.
Lucia a résolu tous ses problèmes, sauf un, une petite fuite d’eau à son lavabo. Et c’est à cause de cette petite fuite d’eau que Stefano et Lucia dont connaissance. A cause d’une petite goutte d’eau, les voilà en train de se demander s’ils n’ont pas quelque chose en commun, si un nouvel amour ne serait pas possible. Et Lucia, qui avait bien juré qu’on ne l’y prendrait plus, a beau se défendre, elle craque une fois encore.
Et les voilà embarqués dans une histoire sentimentale, romantique en diable, comme dans un vieux mélo du siècle dernier. Mais où est leur place dans ce monde où le chômage et l’argent tuent les sentiments ?
Cuori al verde est une belle comédie, simple et raffinée, qui jette un regard peu complaisant sur le monde d’aujourd’hui, mais plein d’indulgence pour les pauvres êtres qui en sont les victimes innocentes.
« Giuseppe Piccioni dépasse le réalisme moyen des cinéastes de sa génération et il est parmi les rares qui possèdent un regard sur les femmes, un intérêt inévitable pour un admirateur de Pietrangeli et de Truffaut. »
Mario Sesti, Nuovo Cinema Italiano (Ed. Theoria)
- RéalisationGiuseppe Piccioni
- ScénarioGiuseppe Piccioni, Gualtiero Rosella
- ImageCamillo Bazzoni
- MontageEsmeralda Calabria
- MusiqueDaniele Silvestri
- ProductionsRodeo Drive, Medusa Film
- InterprètesGiulio Scarpati, Margherita Buy, Gene Gnocchi, Gaia De Laurentis, Marco Marino, Maurizio Panoni
- Année1996
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie
- FormatVOST