Story of DEL PERDUTO AMORE
1958, dans le Sud de 'Italie, Gerardo, 14 ans, fils d'un notable est exclus du collège. Rentré au village, il trouve la communauté en pleine ébullition car les élections se profilent, sur fond de guerre froide.
Pour compliquer le tout, Liliana, une institutrice suppléante au chômage parce qu'elle est communiste décide d'ouvrir une école pour tous ceux (et surtout celles) que l'école a rejetés. Dans une vielle bâtisse abandonnée, elle accueille les filles du village et leur fait cours, selon des méthodes d'avant-garde. Gerardo les rejoint souvent, malgré l'hostilité de son père. Liliana devient l'objet des attaques du curé et des notables de la Démocratie Chrétienne qui recherchent par tous les moyens de la discréditer. Puis, un soir, ce sont les fascistes qui prennent le relais avec des méthodes qui leur sont propres.
Mais, Liliana, devenue très populaire, surtout auprès des femmes, qui découvrent que l'on peut vivre autrement que dans la soumission totale. Le Parti Communiste décide d'en faire sa candidate, même si certains de ces camarades ne sont pas d'accord avec les libertés qu'elle prend par rapport àla ligne officielle.
Liliana meurt brutalement, mais son message d'amour pour tous les êtres et de haine pour tous les sectarismes lui survit.
« Un soir, à table, ma mère m'a raconté l'histoire de Liliana, une fille qui vivait au village, elle avait une sale réputation car elle jouait du violon, elle parlait de politique, elle était différente, elle disait qu'il fallait que les femmes se libèrent de l'autorité des hommes…
- Le film est -il fidèle à l'histoire de Liliana ?- Non, ce n'est pas tout à fait son histoire, il y a l'influence de Rocco Scottellaro, il y a des souvenirs de chacun de nous. Starnone a changé la violoniste en enseignante car il avait lui-même enseigné à Muro Lucano et il connaît le milieu et la mentalité de l'époque, lorsque la politique divisait les gens.
- Vous avez introduit dans votre film de nombreux éléments de l'époque : la radio, les discours politiques…- L'histoire se déroule à l'automne 1958. Il y a les échos des événements de Hongrie et la mort de Pie XII. Mais le centre de l'histoire, c'est Liliana, une femme particulière qui voulait donner un sens, nouveau à la politique, en dépassant la ligne du Parti, qui n 'échappait pas au machisme qui régnait dans la société. Elle était condamnée par l'église, mais, elle avait aussi du mal à se faire accepter par ses camarades. Ce n'est pas par hasard si les journaux de l'époque ne consacrent que quelques lignes à sa mort… »
Michele PlacidoDEL PERDUTO AMORE
1958, dans le Sud de 'Italie, Gerardo, 14 ans, fils d'un notable est exclus du collège. Rentré au village, il trouve la communauté en pleine ébullition car les élections se profilent, sur fond de guerre froide.
Pour compliquer le tout, Liliana, une institutrice suppléante au chômage parce qu'elle est communiste décide d'ouvrir une école pour tous ceux (et surtout celles) que l'école a rejetés. Dans une vielle bâtisse abandonnée, elle accueille les filles du village et leur fait cours, selon des méthodes d'avant-garde. Gerardo les rejoint souvent, malgré l'hostilité de son père. Liliana devient l'objet des attaques du curé et des notables de la Démocratie Chrétienne qui recherchent par tous les moyens de la discréditer. Puis, un soir, ce sont les fascistes qui prennent le relais avec des méthodes qui leur sont propres.
Mais, Liliana, devenue très populaire, surtout auprès des femmes, qui découvrent que l'on peut vivre autrement que dans la soumission totale. Le Parti Communiste décide d'en faire sa candidate, même si certains de ces camarades ne sont pas d'accord avec les libertés qu'elle prend par rapport àla ligne officielle.
Liliana meurt brutalement, mais son message d'amour pour tous les êtres et de haine pour tous les sectarismes lui survit.
« Un soir, à table, ma mère m'a raconté l'histoire de Liliana, une fille qui vivait au village, elle avait une sale réputation car elle jouait du violon, elle parlait de politique, elle était différente, elle disait qu'il fallait que les femmes se libèrent de l'autorité des hommes…
- Le film est -il fidèle à l'histoire de Liliana ?
- Non, ce n'est pas tout à fait son histoire, il y a l'influence de Rocco Scottellaro, il y a des souvenirs de chacun de nous. Starnone a changé la violoniste en enseignante car il avait lui-même enseigné à Muro Lucano et il connaît le milieu et la mentalité de l'époque, lorsque la politique divisait les gens.
- Vous avez introduit dans votre film de nombreux éléments de l'époque : la radio, les discours politiques…
- L'histoire se déroule à l'automne 1958. Il y a les échos des événements de Hongrie et la mort de Pie XII. Mais le centre de l'histoire, c'est Liliana, une femme particulière qui voulait donner un sens, nouveau à la politique, en dépassant la ligne du Parti, qui n 'échappait pas au machisme qui régnait dans la société. Elle était condamnée par l'église, mais, elle avait aussi du mal à se faire accepter par ses camarades. Ce n'est pas par hasard si les journaux de l'époque ne consacrent que quelques lignes à sa mort… »
Michele Placido
- RéalisationMichele PLACIDO
- ScénarioMichele Placido, Domenico Starnone
- ImageBiasco Giuirato
- MontageFrancesca Calvelli
- MusiqueCarlo Giuvelli
- Producteur (s)Giovanni Di Clemente
- ProductionsClemi Cinematografica
- InterprètesGiovanna Mezzogiorno, Fabrizio Bentivoglio, Rocco Papaleo. Enrico Lo Verso, Rino Cassano, Michèle Placido, Piero Pischedda, Sergio Rubini
- Année1998
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie