Story of DUE SOLDI DI SPERANZA
Exaspérée par l'attente, Carmela demande à Antonio de ''porter atteinte à son honneur" en fuyant avec elle. Carmela est chassée du foyer familial et à ce moment là il ne reste plus à Antonio qu'à l'épouser, malgré les difficultés et la misère. Les habitants du village feront tout leur possible pour offrir au couple l'indispensable à vivre.
Parmi les films de Castellani il faut en distinguer trois qui composent une sorte de trilogie et qui constituent sa participation originale au néo-réalisme italien : Sotto il sole di Roma (1948, Sous le soleil de Rome), È primavera (Printemps, 1949) et Due soldi di speranza (1952, Deux sous d'espoir). À travers ces œuvres il est évident que Castellani n 'a pas été insensible au grand courant de chaleur humaine qui était en train de transformer le cinéma italien et que l'esthétisme froid et élégant de ses premiers films était balayé par une prise de conscience sociale ainsi que par une grande soif d'observation directe et réaliste.
Mais son réalisme, qui s'exprime par une évidence prédilection pour les acteurs non professionnels et pour les décors naturels garde quand même son originalité. Se tenant à l'écart de cette espèce de révision déchirante qu'accomplissaient en ces années les cinéastes, Castellani, poète d'une espèce de néo optimiste, chante toute sa confiance en la bonté intrinsèque de l'homme et sa sympathie pour les amours jeunes et fraîches. Loin de poursuivre l'enquête profonde et angoissante de certains de ses contemporains, Castellani se contente d'observer la réalité d'un œil plutôt frivole, et sa critique - si critique il y a- reste toujours dans les limites d'une ironie facile et, en quelque sorte, détachée.
DUE SOLDI DI SPERANZA
DEUX SOUS D'ESPOIR
Son service militaire terminé, Antonio Catalano rentre chez lui dans un petit village sur les pentes du Vésuve. Antonio, un gentil garçon aime sa famille, une famille nombreuse et pauvre ; le travail manque. Carmela, la fille du pyrotechnicien, est follement éprise d'Antonio et elle réussit peu à peu à le rendre amoureux. Mais pas question de mariage pour les deux jeunes gens sans le sou. Antonio est bien décidé à gagner sa vie. Il refuse toute aide financière et se démultiplie pour faire des petits boulots. Il assiste le sacristain dans ses tâches quotidiennes ou bien il transporte l'unique copie du film de la salle de cinéma à celle du village voisin mais, chaque fois, des circonstances malheureuses lui font perdre son emploi.
Exaspérée par l'attente, Carmela demande à Antonio de ''porter atteinte à son honneur" en fuyant avec elle. Carmela est chassée du foyer familial et à ce moment là il ne reste plus à Antonio qu'à l'épouser, malgré les difficultés et la misère. Les habitants du village feront tout leur possible pour offrir au couple l'indispensable à vivre.Parmi les films de Castellani il faut en distinguer trois qui composent une sorte de trilogie et qui constituent sa participation originale au néo-réalisme italien : Sotto il sole di Roma (1948, Sous le soleil de Rome), È primavera (Printemps, 1949) et Due soldi di speranza (1952, Deux sous d'espoir). À travers ces œuvres il est évident que Castellani n 'a pas été insensible au grand courant de chaleur humaine qui était en train de transformer le cinéma italien et que l'esthétisme froid et élégant de ses premiers films était balayé par une prise de conscience sociale ainsi que par une grande soif d'observation directe et réaliste.
Mais son réalisme, qui s'exprime par une évidence prédilection pour les acteurs non professionnels et pour les décors naturels garde quand même son originalité. Se tenant à l'écart de cette espèce de révision déchirante qu'accomplissaient en ces années les cinéastes, Castellani, poète d'une espèce de néooptimiste, chante toute sa confiance en la bonté intrinsèque de l'homme et sa sympathie pour les amours jeunes et fraîches. Loin de poursuivre l'enquête profonde et angoissante de certains de ses contemporains, Castellani se contente d'observer la réalité d'un œil plutôt frivole, et sa critique - si critique il y a- reste toujours dans les limites d'une ironie facile et, en quelque sorte, détachée.
- RéalisationRenato Castellani
- ScénarioRenato Castellani, Titina De Filippo, d'après Ettore M. Margadonna
- ImageArturo Gallea
- MontageJolanda Benvenuti
- MusiqueAlessandro Cicognini
- Producteur (s)Sandro Ghenzi, Antonio Roi
- ProductionsUniversalcine
- InterprètesMaria Fiore, Vincenzo Musolino, Luigi Astarita, Luigi Barone, Carmela Cirillo, Felicia Lettieri, Gina Mascetti
- Année1951
- Durée1h 35
- Pays de productionItalie