Story of FAME CHIMICA
Dans une banlieue milanaise, des jeunes désœuvrés traînent sur les bancs publics de la place Youri Gagarine. Claudio est un garçon tranquille et intelligent qui travaille chez un grossiste en fruits et légumes où il décharge des camions. Manuel, qui n'a pas envie de travailler, s'est spécialisé dans le vol de scooters, avant de passer au commerce plus fructueux de la drogue. La belle Maja les rejoint quelques fois. Comme eux, elle rêve d'un ailleurs moins sale, moins révoltant.
Elle est la fille d'un commerçant xénophobe, meneur de tous les racistes du quartier, qui voudrait procéder à un « nettoyage ethnique ». Dans ce contexte se croisent des histoires de révoltes, de luttes, de défaites, de rêves déçus.
Les deux réalisateurs déclarent : « II est vrai que nous venons de cette même banlieue et que nous voulions voir comme elle avait changé et comment étaient les jeunes de vingt ans d'aujourd'hui. Nous sommes un peu las d'un cinéma qui évite de parler de certaines choses, ou qui ne les aborde qu'à la manière des politiciens qui font du malheur des gens leur fond de commerce.
C'est pourquoi nous avons choisi de parler de jeunes qui n'ont pas d'issue, si ce n'est dans la drogue ou dans une vie banale, la même que celle de leurs parents : la délinquance ou un triste mûrissement. Et nous voulions aussi parler des banlieues et des villes qui changent. Dans la banlieue sud de Milan, où nous avons tourné, il y a vingt ans on trouvait des magasins, des associations et des syndicats. Aujourd'hui il n'y a plus rien et il ne reste aux jeunes que la vie en bande pour exprimer leur vitalité désespérée ».
Propos recueillis par Silvia De Paola, cinemaeoltre.it, 5 mai 2004
FAME CHIMICA
Dans une banlieue milanaise, des jeunes désœuvrés traînent sur les bancs publics de la place Youri Gagarine. Claudio est un garçon tranquille et intelligent qui travaille chez un grossiste en fruits et légumes où il décharge des camions. Manuel, qui n'a pas envie de travailler, s'est spécialisé dans le vol de scooters, avant de passer au commerce plus fructueux de la drogue. La belle Maja les rejoint quelques fois. Comme eux, elle rêve d'un ailleurs moins sale, moins révoltant.
Elle est la fille d'un commerçant xénophobe, meneur de tous les racistes du quartier, qui voudrait procéder à un « nettoyage ethnique ». Dans ce contexte se croisent des histoires de révoltes, de luttes, de défaites, de rêves déçus.
Les deux réalisateurs déclarent : « II est vrai que nous venons de cette même banlieue et que nous voulions voir comme elle avait changé et comment étaient les jeunes de vingt ans d'aujourd'hui. Nous sommes un peu las d'un cinéma qui évite de parler de certaines choses, ou qui ne les aborde qu'à la manière des politiciens qui font du malheur des gens leur fond de commerce.
C'est pourquoi nous avons choisi de parler de jeunes qui n'ont pas d'issue, si ce n'est dans la drogue ou dans une vie banale, la même que celle de leurs parents : la délinquance ou un triste mûrissement. Et nous voulions aussi parler des banlieues et des villes qui changent. Dans la banlieue sud de Milan, où nous avons tourné, il y a vingt ans on trouvait des magasins, des associations et des syndicats. Aujourd'hui il n'y a plus rien et il ne reste aux jeunes que la vie en bande pour exprimer leur vitalité désespérée ».
Propos recueillis par Silvia De Paola, cinemaeoltre.it, 5 mai 2004
- RéalisationAntonio Bocola, Paolo Vari
- ScénarioPaolo Vari, Antonio Bocola, Francesco Scarpelli, Gianfilippo Pedote, Cristina Proserpio
- ImageMladen Matula
- MontageMaurizio Grillo
- MusiqueLuca Persico (Aka Zulù)
- Producteur (s)Franco Zuliani, Gianfilippo Pedote, Pio Bordoni, Franco Bocca Gelsi
- ProductionsUbu Film, Gagarin, Cisa Servive (Lugano)
- Vente à l’étrangerRai Trade
- InterprètesMatteo Gianoli, Marco Foschi, Valeria Solarino, Teco Celio, Mauro Serio, Mimmo Allanprese
- Année2003
- Durée1h 37
- Pays de productionItalie