Story of FATE COME NOI
"Bove" et "Pechino" sont deux jeunes banlieusards qui trainent dans Rome à la mi-août. "Bove" est plein d'assurance, un vrai Casanova, alors que l'autre n'a pas beaucoup de succès et il enrage de ne pas être comme son ami. "Bove", qui trouve toujours l'argent dont il a besoin, part en vacances à Rimini. "Pechino" se retrouve seul dans le béton de la périphérie ensoleillée. Pour pouvoir rejoindre son ami il décide de dévaliser un appartement. Entré par la fenêtre, il se retrouve face à Giustina, une grand-mère de 90 ans qui vit dans la solitude et qui, par myopie ou par désespoir, on ne sait trop, prend le voleur pour son petit-fils qui ne lui rend jamais visite. "Pechino", désarmé, se retrouve à table avec la grand-mère qui lui offre sa pension, pour se rendre à Rimini rejoindre soi-disant sa petite amie.
C'est la veille de Noël, dans le centre de Rome il règne une effervescence toute particulière. On fait les dernières emplettes et on s'assure que tout est prêt pour le dîner. Dans la rue "Pechino", qui travaille chez un traiteur, rencontre deux types peu recommandables à qui il doit de l'argent. Ils lui laissent quelques heures de délai. Dans un bel appartement romain où il va livrer une commande, il trouve Lidia, une petite fille de 9 ans, seule. Très espiègle, elle l'oblige tout d'abord à jouer avec elle, puis à écouter ses histoires merveilleuses. Elle refuse de le laisser partir seul et l'accompagne au rendez-vous fixé par les deux malfrats. Grâce à son imagination et au pouvoir magique des fables elle réussit à le sortir du pétrin.
Pendant ce temps, "Bove" rencontre Giordana, une femme de 35 ans, enseignante à l'université qui a découvert que son mari l'a trompé. Elle est désespérée et "Bove" l'accompagne chez elle. Là, elle découvre que sa fille Livia a disparu. Avec "Bove", elle part à sa recherche. C'est Noël : cette histoire ne peut être qu'un conte… un conte de fées.
« Rome est ma ville. J'ai voulu la raconter et j'ai essayé de le faire d'une façon inhabituelle, par exemple par le choix des lieux. Ou bien en faisant en sorte que la fracture entre le centre et la banlieue se résorbe. J'ai voulu montrer que la solitude d'un jeune de banlieue peut être analogue à celle d'une universitaire de 35 ans, riche et qui vit dans le centre, ainsi qu'à celle d'une petite vieille de 90 ans ou d'une fillette de 8 ans. J'ai donc fait se rencontrer des générations et des milieux différents à l'intérieur d'une ville qui est en train de changer. »
Francesco Apolloni, propos recueillis par Giusi Valentini, Stradenove, 27 janvier 2003
FATE COME NOI
"Bove" et "Pechino" sont deux jeunes banlieusards qui trainent dans Rome à la mi-août. "Bove" est plein d'assurance, un vrai Casanova, alors que l'autre n'a pas beaucoup de succès et il enrage de ne pas être comme son ami. "Bove", qui trouve toujours l'argent dont il a besoin, part en vacances à Rimini. "Pechino" se retrouve seul dans le béton de la périphérie ensoleillée. Pour pouvoir rejoindre son ami il décide de dévaliser un appartement. Entré par la fenêtre, il se retrouve face à Giustina, une grand-mère de 90 ans qui vit dans la solitude et qui, par myopie ou par désespoir, on ne sait trop, prend le voleur pour son petit-fils qui ne lui rend jamais visite. "Pechino", désarmé, se retrouve à table avec la grand-mère qui lui offre sa pension, pour se rendre à Rimini rejoindre soi-disant sa petite amie.
C'est la veille de Noël, dans le centre de Rome il règne une effervescence toute particulière. On fait les dernières emplettes et on s'assure que tout est prêt pour le dîner. Dans la rue "Pechino", qui travaille chez un traiteur, rencontre deux types peu recommandables à qui il doit de l'argent. Ils lui laissent quelques heures de délai. Dans un bel appartement romain où il va livrer une commande, il trouve Lidia, une petite fille de 9 ans, seule. Très espiègle, elle l'oblige tout d'abord à jouer avec elle, puis à écouter ses histoires merveilleuses. Elle refuse de le laisser partir seul et l'accompagne au rendez-vous fixé par les deux malfrats. Grâce à son imagination et au pouvoir magique des fables elle réussit à le sortir du pétrin.
Pendant ce temps, "Bove" rencontre Giordana, une femme de 35 ans, enseignante à l'université qui a découvert que son mari l'a trompé. Elle est désespérée et "Bove" l'accompagne chez elle. Là, elle découvre que sa fille Livia a disparu. Avec "Bove", elle part à sa recherche. C'est Noël : cette histoire ne peut être qu'un conte… un conte de fées.
« Rome est ma ville. J'ai voulu la raconter et j'ai essayé de le faire d'une façon inhabituelle, par exemple par le choix des lieux. Ou bien en faisant en sorte que la fracture entre le centre et la banlieue se résorbe. J'ai voulu montrer que la solitude d'un jeune de banlieue peut être analogue à celle d'une universitaire de 35 ans, riche et qui vit dans le centre, ainsi qu'à celle d'une petite vieille de 90 ans ou d'une fillette de 8 ans. J'ai donc fait se rencontrer des générations et des milieux différents à l'intérieur d'une ville qui est en train de changer. »
Francesco Apolloni, propos recueillis par Giusi Valentini, Stradenove, 27 janvier 2003
- RéalisationFrancesco Apolloni
- ScénarioFrancesco Apolloni, Gianni Cardillo, Paolo Rossetti
- ImageGiulio Pietromarchi
- MontageRita Rognoni
- MusiqueAlessandro Molinari, Emanuele Lunadei
- Producteur (s)Paolo Rossetti, Massimo Chiesa
- ProductionsFox & Gould Produzioni
- Vente à l’étrangerBuskin Film
- InterprètesFrancesco Venditti, Mauro Meconi, Pupella Maggio, Arianne Turchi, Agnese Nano
- Année2003
- Durée1h 32
- Pays de productionItalie