Story of GIULIA NON ESCE LA SERA
Guido est un écrivain à succès, avec son dernier ouvrage, il fait d’ailleurs partie des finalistes d’un prestigieux prix littéraire. Il est marié et père d’une jeune adolescente, relativement introvertie, qu’il force à prendre des cours de natation. Quand elle se révolte, c’est lui qui la remplace dans le bassin pour ne pas perdre l’argent déjà versé. Il fait ainsi la connaissance de Giulia, l’ancienne monitrice de sa fille, une femme mystérieuse et fascinante. Quand il l’invite un soir, elle refuse. Elle est en semi-liberté, et contrainte de rentrer à la prison tous les soirs. Guido cherche à s’évader de la vie frénétique dans laquelle sa renommée le plonge. Giulia essaie de ne pas s’enfoncer dans le tourbillon de la prison. Elle a une fille adolescente qui refuse catégoriquement de la voir et ne lui pardonne pas de l’avoir abandonnée.
Deux personnages que tout sépare et qui pourtant se comprennent et se soutiennent. L’eau, élément essentiel pour Giulia, devient une passerelle entre eux.
« La rencontre de deux personnes est à la base de toute histoire : cette vérité si simple et souvent sous-estimée est le point de départ d'un film qui arrive à dévoiler les côtés les plus cachés de ses protagonistes de façon très pudique (le désir, la créativité, les aspirations, mais aussi l'égoïsme et le sentiment de culpabilité). Avec la même simplicité, le film accompagne le spectateur pendant environ deux heures, sans ennui et sans digressions. Le mérite en revient à une excellente écriture (le scénario est le fruit de la collaboration entre Piccioni et Federica Pontremoli, une auteure à suivre), ainsi qu’à la mise en scène qui a le courage d'oser et qui montre toute la maturité et la sensibilité de son auteur. Les deux comédiens, Valeria Golino et Valerio Mastandrea, sont vrais, et la photographie de Luca Bigazzi est splendide. Giulia non esce la sera semble un film tourné sous l’eau tant il est fluide, léger, limpide. Sortir de l'eau, c’est comme vivre ces passages du chaud au froid, des étreintes qui réchauffent le cœur aux solitudes sans espoir, du désir de s'agripper à quelqu'un à la tentation de s'isoler dans l'oubli. De plus, c’est un film qui n'a pas la prétention de donner des leçons de vie ni d’apporter des réponses, tout en arrivant à émouvoir. À ne manquer sous aucun prétexte. »
Alessia Lepore,icine.it, 27 février 2009
GIULIA NON ESCE LA SERA
Guido est un écrivain à succès, avec son dernier ouvrage, il fait d’ailleurs partie des finalistes d’un prestigieux prix littéraire. Il est marié et père d’une jeune adolescente, relativement introvertie, qu’il force à prendre des cours de natation. Quand elle se révolte, c’est lui qui la remplace dans le bassin pour ne pas perdre l’argent déjà versé. Il fait ainsi la connaissance de Giulia, l’ancienne monitrice de sa fille, une femme mystérieuse et fascinante. Quand il l’invite un soir, elle refuse. Elle est en semi-liberté, et contrainte de rentrer à la prison tous les soirs. Guido cherche à s’évader de la vie frénétique dans laquelle sa renommée le plonge. Giulia essaie de ne pas s’enfoncer dans le tourbillon de la prison. Elle a une fille adolescente qui refuse catégoriquement de la voir et ne lui pardonne pas de l’avoir abandonnée.
Deux personnages que tout sépare et qui pourtant se comprennent et se soutiennent. L’eau, élément essentiel pour Giulia, devient une passerelle entre eux.
« La rencontre de deux personnes est à la base de toute histoire : cette vérité si simple et souvent sous-estimée est le point de départ d'un film qui arrive à dévoiler les côtés les plus cachés de ses protagonistes de façon très pudique (le désir, la créativité, les aspirations, mais aussi l'égoïsme et le sentiment de culpabilité). Avec la même simplicité, le film accompagne le spectateur pendant environ deux heures, sans ennui et sans digressions. Le mérite en revient à une excellente écriture (le scénario est le fruit de la collaboration entre Piccioni et Federica Pontremoli, une auteure à suivre), ainsi qu’à la mise en scène qui a le courage d'oser et qui montre toute la maturité et la sensibilité de son auteur. Les deux comédiens, Valeria Golino et Valerio Mastandrea, sont vrais, et la photographie de Luca Bigazzi est splendide. Giulia non esce la sera semble un film tourné sous l’eau tant il est fluide, léger, limpide. Sortir de l'eau, c’est comme vivre ces passages du chaud au froid, des étreintes qui réchauffent le cœur aux solitudes sans espoir, du désir de s'agripper à quelqu'un à la tentation de s'isoler dans l'oubli. De plus, c’est un film qui n'a pas la prétention de donner des leçons de vie ni d’apporter des réponses, tout en arrivant à émouvoir. À ne manquer sous aucun prétexte. »
Alessia Lepore,icine.it, 27 février 2009
- RéalisationGiuseppe Piccioni
- ScénarioGiuseppe Piccioni, Frederica Pontremoli
- ImageLuca Bigazzi
- MontageFancesca Calvelli
- MusiqueEsmeralda Calabria
- Producteur (s)Lionello Cerri
- ProductionsLumière & Co., Rai Cinema avec le soutien du MiBAC
- Vente à l’étrangerIntramovies
- InterprètesValerio Mastandrea, Valeria Golino, Sonia Bergamasco, Antonia Liskova, Piera Degli Esposti, Jacopo Domenicucci, Jacopo Bicocchi, Sara Tosti, Chiara Nicola, Fabio Camilli, Paolo Sassanelli, Lidia Vitale
- Année2009
- Durée1h 45
- Pays de productionItalie
- CitationTout le monde s’accroche à quelque chose… Appuie-toi sur moi