Story of GOSTANZA DA LIBBIANO
En 1594, à San Miniato al Tedesco, dans le Grand Duché de Toscane, Monna Gostanza da Libbiano, une paysanne de soixante ans, exerce depuis toujours le métier de guérisseuse. Sa pratique étrange (elle mesure les vêtements des malades pour en connaître les maux) alerte les autorités ecclésiastiques locales.
Arrêtée sur ordre de l'évêque de Lucques, elle est accusée de sorcellerie à la suite d'un procès expéditif. Deux vicaires la soumettent, plusieurs jours durant, à des interrogatoires exténuants pour lui faire avouer ses "pratiques diaboliques". Cédant sous la torture, Gostanza cesse peu à peu de proclamer son innocence et finit par entrer dans le personnage de la sorcière. Elle se construit un monde imaginaire, inventant des confessions où se déchaîne toute sa fantaisie : puisant dans l'infinie richesse de la culture populaire, elle décrit pêle-mêle sortilèges, délits, vampirisme, métamorphoses, vols nocturnes et bacchanales dans la Citédu Diable.
« Le film est fondé sur les actes du procès, comme Jeanne d'Arc de Besson. Il met en scène un épisode historique mineur avec une sévérité et une rigueur extrêmes, ce qui valorise à la fois l'interprétation de Lucia Poli et les très belles images en noir et blanc de Aldo Di Marcantonio, inspirées, c'est Benvenuti qui le déclare, par la peinture de Bronzino. Parmi les antécédents cinématographiques, outre Bresson, il faut citer aussi Dreyer et Christensen. »
Roberto Nepoti, la Repubblica, 7 août 2000
GOSTANZA DA LIBBIANO
En 1594, à San Miniato al Tedesco, dans le Grand Duché de Toscane, Monna Gostanza da Libbiano, une paysanne de soixante ans, exerce depuis toujours le métier de guérisseuse. Sa pratique étrange (elle mesure les vêtements des malades pour en connaître les maux) alerte les autorités ecclésiastiques locales.
Arrêtée sur ordre de l'évêque de Lucques, elle est accusée de sorcellerie à la suite d'un procès expéditif. Deux vicaires la soumettent, plusieurs jours durant, à des interrogatoires exténuants pour lui faire avouer ses "pratiques diaboliques". Cédant sous la torture, Gostanza cesse peu à peu de proclamer son innocence et finit par entrer dans le personnage de la sorcière. Elle se construit un monde imaginaire, inventant des confessions où se déchaîne toute sa fantaisie : puisant dans l'infinie richesse de la culture populaire, elle décrit pêle-mêle sortilèges, délits, vampirisme, métamorphoses, vols nocturnes et bacchanales dans la Citédu Diable.« Le film est fondé sur les actes du procès, comme Jeanne d'Arc de Besson. Il met en scène un épisode historique mineur avec une sévérité et une rigueur extrêmes, ce qui valorise à la fois l'interprétation de Lucia Poli et les très belles images en noir et blanc de Aldo Di Marcantonio, inspirées, c'est Benvenuti qui le déclare, par la peinture de Bronzino. Parmi les antécédents cinématographiques, outre Bresson, il faut citer aussi Dreyer et Christensen. »
Roberto Nepoti, la Repubblica, 7 août 2000
- RéalisationPaolo Benvenuti
- ScénarioPaolo Benvenuti, Mario Cereghino, Stefano Bacci
- ImageAldo Di Mercantonio
- MontageCésar Meneghetti
- MusiqueCantigas de Santa Maria
- Producteur (s)Giovanni Carratori
- ProductionsArsenali Medicei srl avec le soutien du MiBAC
- Vente à l’étrangerLab 80 Film
- InterprètesLucia Poli, Valentino Davanzati, Renzo Cerrato, Paolo Spaziani, Lele Biagi, Nadia Capocchini, Teresa Soldaini
- Année2000
- Durée1h 32
- Pays de productionItalie