I CENTO PASSI

I CENTO PASSI

LES CENT PAS

Marco Tullio Giordana

0h 1min
2023
Story of I CENTO PASSI
I CENTO PASSI LES CENT PAS

Sicile, années 1970. Avec sa voix haut-perchée et ses intonations dialectales, Peppino (Luigi Lo Cascio) attaque tous les soirs un boss mafieux (Tony Sperandio) depuis le micro d'une radio libre. Il enfreint la loi du silence et il se permet de ridiculiser les notables mafieux, en leur trouvant des sur­noms appropriés. Naturellement, on le menace. Son père lui-même (Luigi Maria Burruano) vou­drait qu'il arrête - il est apparenté à la famille que son fils prend pour cible - mais Peppino ne plie pas, se sentant soutenu par sa mère et son frère, ainsi que par une partie de l'opinion publique. Il décide même de se présenter aux élections pour apporter la contradiction au sein du conseil municipal.

Mais il n'atteint pas le jour des élections. Des tueurs se chargent de lui. On est le 9 mai 1978. Profitant de l'émoi causé par la découverte à Rome du corps d'AIdo Moro, assassiné par les Brigades Rouges, les autorités voudraient classer l'affaire. Le meurtre est transformé en un banal accident.

Cependant la population n’est pas dupe et un long cortège suit les funérailles de Peppino Impastato.

 

« C’est un film que j’ai tourné avec des collaborateurs qui allaient devenir mes complices sur mes films suivants. C’est le cas du directeur de la photo, du technicien du son, du chef monteur… De ce tournage je garde le souvenir d’une grande joie. C’était un film facile. Je vois le temps qui a passé, Luigi Lo Cascio, Claudio Gioè, qui étaient des débutants et qui sont maintenant des vedettes. Mais ce qui me rend particulièrement fier c’est qu’avant la sortie du film personne hors de Sicile ne connaissait Peppino Impastato, alors que maintenant dans le moindre village il y a une place ou une rue qui porte son nom. Cela grâce au film. Aux didascalies finales il faudrait en ajouter une : la condamnation en 2002 de Tano Badalamenti pour cet assassinat…

J’ai l’impression d’avoir fait un film utile. »

Marco Tullio Giordana, propos recueillis par Jean-Claude Mirabella et Oreste Sacchelli

    • I CENTO PASSI

      LES CENT PAS

      Sicile, années 1970. Avec sa voix haut-perchée et ses intonations dialectales, Peppino (Luigi Lo Cascio) attaque tous les soirs un boss mafieux (Tony Sperandio) depuis le micro d'une radio libre. Il enfreint la loi du silence et il se permet de ridiculiser les notables mafieux, en leur trouvant des sur­noms appropriés. Naturellement, on le menace. Son père lui-même (Luigi Maria Burruano) vou­drait qu'il arrête - il est apparenté à la famille que son fils prend pour cible - mais Peppino ne plie pas, se sentant soutenu par sa mère et son frère, ainsi que par une partie de l'opinion publique. Il décide même de se présenter aux élections pour apporter la contradiction au sein du conseil municipal.

      Mais il n'atteint pas le jour des élections. Des tueurs se chargent de lui. On est le 9 mai 1978. Profitant de l'émoi causé par la découverte à Rome du corps d'AIdo Moro, assassiné par les Brigades Rouges, les autorités voudraient classer l'affaire. Le meurtre est transformé en un banal accident.

      Cependant la population n’est pas dupe et un long cortège suit les funérailles de Peppino Impastato.

       

      « C’est un film que j’ai tourné avec des collaborateurs qui allaient devenir mes complices sur mes films suivants. C’est le cas du directeur de la photo, du technicien du son, du chef monteur… De ce tournage je garde le souvenir d’une grande joie. C’était un film facile. Je vois le temps qui a passé, Luigi Lo Cascio, Claudio Gioè, qui étaient des débutants et qui sont maintenant des vedettes. Mais ce qui me rend particulièrement fier c’est qu’avant la sortie du film personne hors de Sicile ne connaissait Peppino Impastato, alors que maintenant dans le moindre village il y a une place ou une rue qui porte son nom. Cela grâce au film. Aux didascalies finales il faudrait en ajouter une : la condamnation en 2002 de Tano Badalamenti pour cet assassinat…

      J’ai l’impression d’avoir fait un film utile. »

      Marco Tullio Giordana, propos recueillis par Jean-Claude Mirabella et Oreste Sacchelli

    • Réalisation
      Marco Tullio Giordana
    • Scénario
      Marco Tullio Giordana, Claudio Fava, Monica Zappelli
    • Image
      Roberto Forza
    • Montage
      Roberto Missiroli
    • Producteur (s)
      Fabrizio Mosca
    • Productions
      Titti Film, Rai Cinema, avec la contribution du MiBAC
    • Distribution France
      Tamasa
    • Interprètes
      Luigi Lo Cascio, Luigi Maria Burruano, Lucia Sardo, Paolo Briguglia, Tony Sperandio, Andrea Tidona, Pippo Montalbano, Ninni Bruschetta, Paola Pace, Claudio Gioè, Domenico Centamore, Aurora Quattrocchi
    • Année
      2000
    • Durée
      1h 54
    • Pays de production
      Italie
    • Format
      VOST
    • Citation
      Et s’ils me tuent, toi tu fais quoi ?
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