Story of I CENTO PASSI
Sicile, années 1970. Avec sa voix haut-perchée et ses intonations dialectales, Peppino (Luigi Lo Cascio) attaque tous les soirs un boss mafieux (Tony Sperandio) depuis le micro d'une radio libre. Il enfreint la loi du silence et il se permet de ridiculiser les notables mafieux, en leur trouvant des surnoms appropriés. Naturellement, on le menace. Son père lui-même (Luigi Maria Burruano) voudrait qu'il arrête - il est apparenté à la famille que son fils prend pour cible - mais Peppino ne plie pas, se sentant soutenu par sa mère et son frère, ainsi que par une partie de l'opinion publique. Il décide même de se présenter aux élections pour apporter la contradiction au sein du conseil municipal.
Mais il n'atteint pas le jour des élections. Des tueurs se chargent de lui. On est le 9 mai 1978. Profitant de l'émoi causé par la découverte à Rome du corps d'AIdo Moro, assassiné par les Brigades Rouges, les autorités voudraient classer l'affaire. Le meurtre est transformé en un banal accident.
Cependant la population n’est pas dupe et un long cortège suit les funérailles de Peppino Impastato.
« C’est un film que j’ai tourné avec des collaborateurs qui allaient devenir mes complices sur mes films suivants. C’est le cas du directeur de la photo, du technicien du son, du chef monteur… De ce tournage je garde le souvenir d’une grande joie. C’était un film facile. Je vois le temps qui a passé, Luigi Lo Cascio, Claudio Gioè, qui étaient des débutants et qui sont maintenant des vedettes. Mais ce qui me rend particulièrement fier c’est qu’avant la sortie du film personne hors de Sicile ne connaissait Peppino Impastato, alors que maintenant dans le moindre village il y a une place ou une rue qui porte son nom. Cela grâce au film. Aux didascalies finales il faudrait en ajouter une : la condamnation en 2002 de Tano Badalamenti pour cet assassinat…
J’ai l’impression d’avoir fait un film utile. »
Marco Tullio Giordana, propos recueillis par Jean-Claude Mirabella et Oreste Sacchelli
I CENTO PASSI
LES CENT PAS
Sicile, années 1970. Avec sa voix haut-perchée et ses intonations dialectales, Peppino (Luigi Lo Cascio) attaque tous les soirs un boss mafieux (Tony Sperandio) depuis le micro d'une radio libre. Il enfreint la loi du silence et il se permet de ridiculiser les notables mafieux, en leur trouvant des surnoms appropriés. Naturellement, on le menace. Son père lui-même (Luigi Maria Burruano) voudrait qu'il arrête - il est apparenté à la famille que son fils prend pour cible - mais Peppino ne plie pas, se sentant soutenu par sa mère et son frère, ainsi que par une partie de l'opinion publique. Il décide même de se présenter aux élections pour apporter la contradiction au sein du conseil municipal.
Mais il n'atteint pas le jour des élections. Des tueurs se chargent de lui. On est le 9 mai 1978. Profitant de l'émoi causé par la découverte à Rome du corps d'AIdo Moro, assassiné par les Brigades Rouges, les autorités voudraient classer l'affaire. Le meurtre est transformé en un banal accident.
Cependant la population n’est pas dupe et un long cortège suit les funérailles de Peppino Impastato.
« C’est un film que j’ai tourné avec des collaborateurs qui allaient devenir mes complices sur mes films suivants. C’est le cas du directeur de la photo, du technicien du son, du chef monteur… De ce tournage je garde le souvenir d’une grande joie. C’était un film facile. Je vois le temps qui a passé, Luigi Lo Cascio, Claudio Gioè, qui étaient des débutants et qui sont maintenant des vedettes. Mais ce qui me rend particulièrement fier c’est qu’avant la sortie du film personne hors de Sicile ne connaissait Peppino Impastato, alors que maintenant dans le moindre village il y a une place ou une rue qui porte son nom. Cela grâce au film. Aux didascalies finales il faudrait en ajouter une : la condamnation en 2002 de Tano Badalamenti pour cet assassinat…
J’ai l’impression d’avoir fait un film utile. »
Marco Tullio Giordana, propos recueillis par Jean-Claude Mirabella et Oreste Sacchelli
- RéalisationMarco Tullio Giordana
- ScénarioMarco Tullio Giordana, Claudio Fava, Monica Zappelli
- ImageRoberto Forza
- MontageRoberto Missiroli
- Producteur (s)Fabrizio Mosca
- ProductionsTitti Film, Rai Cinema, avec la contribution du MiBAC
- Distribution FranceTamasa
- InterprètesLuigi Lo Cascio, Luigi Maria Burruano, Lucia Sardo, Paolo Briguglia, Tony Sperandio, Andrea Tidona, Pippo Montalbano, Ninni Bruschetta, Paola Pace, Claudio Gioè, Domenico Centamore, Aurora Quattrocchi
- Année2000
- Durée1h 54
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationEt s’ils me tuent, toi tu fais quoi ?