Story of IL MESTIERE DELLE ARMI
IL MESTIERE DELLE ARMI
LE MÉTIER DES ARMES
Jean de Médicis, 28 ans, est déjà capitaine d'une armée pontificale lors de la guerre contre les lansquenets de Charles Quint, empereur d'Allemagne, qui déferlèrent sur l'Italie sous les ordres du général Frundsberg En dépit de son jeune âge, Jean de Médicis jouit de l'estime des princes et de papes qui se le disputent pour ses qualités de combattant et sa "grande expérience dans le métier des armes" Il aime la vie, qui lui garantit en retour un destin favorable ainsi que l'amour des femmes. La pensée de la mort lui est étrangère, et toutefois elle lui appartient déjà. La mort trompe les téméraires en se cachant pour mieux les surprendre. Il sera trahi par l'apparition des armes à feu, la mort le frappera dans le dos, L'époque moderne se caractérise par les potentialités grandissantes de "l'instrument machine" Aujourd'hui, plus que jamais, la machine de guerre est véritable force de toute politique. A la fin du Moyen âge, c'était l'homme lui-même, avec son corps, qui était "machine" de guerre. Sa puissance résidait uniquement dans ses muscles et son habilite à se battre en duel. L'épée du guerrier n'était que le prolongement de son bras. Les adversaires s'affrontaient avec les armes dites blanches. Face à Face, ils devaient se mesurer en se regardant dans les veux ; et dans l'affrontement direct, chacun essayait d'affirmer sa suprématie sur l'autre La guerre à l'arme blanche- d'homme à homme - exigeait des règles que les belligérants aimaient a respecter. Un code de l'honneur observé par tous. Un modèle exemplaire de comportement dans Le métier des armes. Plus tard les affrètements avec les bouches à feu ont conduit les adversaires à s'éloigner toujours davantage les uns des autres. Au point qu'ils ne pouvaient plus se reconnaître. De nos jours, le soldat ne voit pas et ne sait pas qu'il tue. Ni par qui il est tué. Aujourd'hui ce sont des guerres de machines et technologies, toujours plus impersonnelles et mortelles. Aujourd'hui, plus que par le passé, les hommes pour les hommes ne sont plus des hommes,mais justes des objectifs à anéantir. L'ennemi n'a plus dévisage, ni de voix, il est lointain et inconnu On perd toujours davantage la conscience de la souffrance et de la pitié, et par conséquent,de chaque sentiment humain qui nous met en relation avec les autres. Le progrès de la science et de la technique ne garantit pas à l'homme une croissance morale et civile équivalente, un nouveau sentiment d'humanité adapté à celte évolution.
- RéalisationErmanno OLMI
- ScénarioErmanno OLMI
- ImageFabio OLMI
- MontagePaolo COTTiGNOLA
- MusiqueFabio VACCHl
- ProductionsCinéma Undici, Rai Cinéma, Taurusproduktion, Studio Canal
- Distribution FranceMars Distribution
- InterprètesHristo JIVKOV, Sergio GRAMMATICO, Dimitar RATCHKOV, Fabio GIUBBANI, Sasa VULICEVIC, Dessy TENEKEDJIEVA, Sandra CECCARELLI, Giancarlo BELELLl
- Année2001
- Durée1h 45
- Pays de productionItalie, France, Allemagne