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IL PORTABORSE

LE PORTEUR DE SERVIETTE

Daniele Luchetti

0h 1min
1991
Story of IL PORTABORSE
IL PORTABORSE LE PORTEUR DE SERVIETTE Luciano est professeur dans une belle petite ville du sud de l’Italie. Pour parvenir à garder sa maison de famille qui exige des travaux de restauration incessants, il sert de « nègre » à un romancier célèbre. Botero est un jeune politicien très en vue, ministre d’un gouvernement proche de la crise. Les élections anticipées semblent inévitables. Pour se renforcer, son équipe engage Luciano, le chargeant d'écrire les discours de Botero. Ainsi Luciano arrive-t-il à Rome, où, sans l'avoir cherché, il commence à profiter d'une série de privilèges. Il a un bel appartement et une voiture officielle à sa disposition. Sa vieille maison est classée monument historique et les travaux de restauration commencent aussitôt, aux frais de l'état. Sa compagne, qui enseigne à Bergame, est nommée dans un grand lycée de Rome et peut ainsi le rejoindre. Lentement, il commence à éprouver un certain malaise et à s'interroger sur la nature réelle de la politique. D'abord fasciné par Botero, il finit par nourrir quelques soupçons, jusqu'à ce que la crise éclate, lorsqu'il apprend que la carrière fulgurante de son jeune patron a commencé par une manœuvre électorale frauduleuse et se poursuit à force d'abus, de mensonges et de corruption. Incapable de beaux gestes et d'héroïsme, Luciano essaye comme il peut de se soustraire à l'emprise de Rome et au charisme de Botero. La campagne électorale arrive à son terme. Le jour des élections, Luciano se retrouve seul contre l'énorme machine politico-électorale douteuse et vénale qui pousse Botero vers un succès encore plus extraordinaire...   Ce film a marqué le retour de la comédie à l’italienne fondue dans le film politique, en renouvelant l’inspiration du sujet et du style. Daniele Luchetti, l’ancien assistant et ami de Nanni Moretti – à la fois producteur et interprète du Porteur de serviette –, se révèle un maître de la satire, par son utilisation de l’humour noir, la précision aiguë de son analyse sociale. Autrefois, le personnage de Luciano aurait pu être un humaniste au grand cœur, découvrant et dénonçant la corruption. Aujourd’hui, ce porteur de serviette est un opportuniste et un roublard. Il profite d’une situation qui lui assure des avantages matériels et du pouvoir. La première partie du film est subjective. Vient le moment où Botero montre sa vraie nature. Luchetti enregistre alors la réalité, comme pour la révéler à son héros en même temps qu’aux spectateurs. Sans un plan de trop, sans une bavure, il démonte la logique interne de la politique moderne en démocratie. Quelle que soit l’idéologie dominante ou le parti au pouvoir, on ne peut plus se passer de l’argent, du contrôle des médias et des « affaires ». Passe, dans ce film, interprété par l’étonnant Silvio Orlando, par Moretti et une équipe homogène, le grand rire de la lucidité. Jacques SICLIER, Télérama, 16 juin 2007
    • IL PORTABORSE

      LE PORTEUR DE SERVIETTE

      Luciano est professeur dans une belle petite ville du sud de l’Italie. Pour parvenir à garder sa maison de famille qui exige des travaux de restauration incessants, il sert de « nègre » à un romancier célèbre.
      Botero est un jeune politicien très en vue, ministre d’un gouvernement proche de la crise. Les élections anticipées semblent inévitables. Pour se renforcer, son équipe engage Luciano, le chargeant d'écrire les discours de Botero.
      Ainsi Luciano arrive-t-il à Rome, où, sans l'avoir cherché, il commence à profiter d'une série de privilèges. Il a un bel appartement et une voiture officielle à sa disposition. Sa vieille maison est classée monument historique et les travaux de restauration commencent aussitôt, aux frais de l'état. Sa compagne, qui enseigne à Bergame, est nommée dans un grand lycée de Rome et peut ainsi le rejoindre.
      Lentement, il commence à éprouver un certain malaise et à s'interroger sur la nature réelle de la politique. D'abord fasciné par Botero, il finit par nourrir quelques soupçons, jusqu'à ce que la crise éclate, lorsqu'il apprend que la carrière fulgurante de son jeune patron a commencé par une manœuvre électorale frauduleuse et se poursuit à force d'abus, de mensonges et de corruption.
      Incapable de beaux gestes et d'héroïsme, Luciano essaye comme il peut de se soustraire à l'emprise de Rome et au charisme de Botero. La campagne électorale arrive à son terme. Le jour des élections, Luciano se retrouve seul contre l'énorme machine politico-électorale douteuse et vénale qui pousse Botero vers un succès encore plus extraordinaire...

       

      Ce film a marqué le retour de la comédie à l’italienne fondue dans le film politique, en renouvelant l’inspiration du sujet et du style. Daniele Luchetti, l’ancien assistant et ami de Nanni Moretti – à la fois producteur et interprète du Porteur de serviette –, se révèle un maître de la satire, par son utilisation de l’humour noir, la précision aiguë de son analyse sociale. Autrefois, le personnage de Luciano aurait pu être un humaniste au grand cœur, découvrant et dénonçant la corruption. Aujourd’hui, ce porteur de serviette est un opportuniste et un roublard. Il profite d’une situation qui lui assure des avantages matériels et du pouvoir. La première partie du film est subjective. Vient le moment où Botero montre sa vraie nature. Luchetti enregistre alors la réalité, comme pour la révéler à son héros en même temps qu’aux spectateurs. Sans un plan de trop, sans une bavure, il démonte la logique interne de la politique moderne en démocratie. Quelle que soit l’idéologie dominante ou le parti au pouvoir, on ne peut plus se passer de l’argent, du contrôle des médias et des « affaires ». Passe, dans ce film, interprété par l’étonnant Silvio Orlando, par Moretti et une équipe homogène, le grand rire de la lucidité.

      Jacques SICLIER, Télérama, 16 juin 2007

    • Réalisation
      Daniele Luchetti
    • Scénario
      Franco Bernini, Angelo Pasquini, Sandro Petraglia,, Stefano Rulli, avec la collaboration de Daniele Luchetti
    • Image
      Alessandro Pesci
    • Montage
      Mirco Garrone
    • Musique
      Dario Lucantoni
    • Producteur (s)
      Nanni Moretti, Angelo Barbagallo
    • Productions
      Sacher Film, Eidoscope Productions (Rome), Banfilm (Paris)
    • Distribution France
      Pyramide
    • Interprètes
      Silvio Orlando, Nanni Moretti, Giulio Brogi, Anne Roussel, Angela Finocchiaro, Graziano Giusti, Lucio Alloca, Dario Cantarelli, Antonio Petrocelli, Giulio Base, Renato Carpentieri, Silvia Cohen, Roberto De Francesco
    • Année
      1991
    • Durée
      1h 31
    • Pays de production
      Italie, France
    • Citation
      "Je préfère les hommes brillants, pleins de fantaisie, même s’ils sont un peu voyous, aux hommes gris, ternes,mais honnêtes, parce qu’en fin de compte cette grisaille, cette atonie et même une honnêteté excessive serontsans doute plus dommageables pour notre pays."
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