Story of IL POSTO DELL’ANIMA
Une multinationale américaine du pneumatique décide de fermer une usine dans les Abruzzes avec pour conséquences chômage et mort lente pour la commune. Le personnel n’accepte pas ce diktat imposé par les lois du marché et la lutte s’engage. David contre Goliath.
Il y a Antonio (Silvio Orlando), un idéaliste qui se bat pour rester au pays, fiancé de longue date à Nina (Paola Cortellesi) qui, elle, a préféré aller chercher du travail à Milan ; Salvatore (Michele Placido), un vieux syndicaliste, en perpétuel conflit avec son fils dont il ne comprend pas la mentalité ; Mario (Claudio Santamaria), marié depuis peu, avec des emprunts à rembourser et qui cherche désespérément d’autres solutions. Ensemble ils inventent des formes de lutte originales qui attirent télévisions et sympathies de l’opinion, tout en dénonçant les mauvaises conditions de travail qui ont ruiné la santé d’un grand nombre d’entre eux. Mais le conflit traîne et l’attention des médias se porte sur d’autres sujets. Oubliés de tous, la fermeture devient inéluctable, malgré un beau baroud d’honneur.
Il y a bien des années, Wajda avait dit à propos de son film L’homme de fer « ce n’est pas un grand film, dans quelques années on l’aura peut-être oublié, mais c’est ce qu’aujourd’hui un intellectuel polonais qui se respecte doit faire ». Wajda n’hésite pas aller à contre-courant et à donner la parole à des personnages que d’autres cinéastes considèrent comme des zombis. Dans le film il y a quelqu’un qui s’interroge : « Ça existe encore les ouvriers ? » Oui, ça existe encore, et Milani le rappelle, suivant en cela l’exemple déjà ancien de cinéastes français, anglais, belges et espagnols. Une réponse belle et bonne dans un pays que l’on voudrait intoxiqué de mauvaise télévision, avili par le cynisme et en proie à une classe politique qui confond intérêt personnel et bien commun. Des films comme celui-ci aident à se sentir moins seuls.
Umberto Rossi, cinecriticaweb.it
IL POSTO DELL'ANIMA
Une multinationale américaine du pneumatique décide de fermer une usine dans les Abruzzes avec pour conséquences chômage et mort lente pour la commune. Le personnel n’accepte pas ce diktat imposé par les lois du marché et la lutte s’engage. David contre Goliath.
Il y a Antonio (Silvio Orlando), un idéaliste qui se bat pour rester au pays, fiancé de longue date à Nina (Paola Cortellesi) qui, elle, a préféré aller chercher du travail à Milan ; Salvatore (Michele Placido), un vieux syndicaliste, en perpétuel conflit avec son fils dont il ne comprend pas la mentalité ; Mario (Claudio Santamaria), marié depuis peu, avec des emprunts à rembourser et qui cherche désespérément d’autres solutions. Ensemble ils inventent des formes de lutte originales qui attirent télévisions et sympathies de l’opinion, tout en dénonçant les mauvaises conditions de travail qui ont ruiné la santé d’un grand nombre d’entre eux. Mais le conflit traîne et l’attention des médias se porte sur d’autres sujets. Oubliés de tous, la fermeture devient inéluctable, malgré un beau baroud d’honneur.
Il y a bien des années, Wajda avait dit à propos de son film L’homme de fer « ce n’est pas un grand film, dans quelques années on l’aura peut-être oublié, mais c’est ce qu’aujourd’hui un intellectuel polonais qui se respecte doit faire ». Wajda n’hésite pas aller à contre-courant et à donner la parole à des personnages que d’autres cinéastes considèrent comme des zombis. Dans le film il y a quelqu’un qui s’interroge : « Ça existe encore les ouvriers ? » Oui, ça existe encore, et Milani le rappelle, suivant en cela l’exemple déjà ancien de cinéastes français, anglais, belges et espagnols. Une réponse belle et bonne dans un pays que l’on voudrait intoxiqué de mauvaise télévision, avili par le cynisme et en proie à une classe politique qui confond intérêt personnel et bien commun. Des films comme celui-ci aident à se sentir moins seuls.
Umberto Rossi, cinecriticaweb.it
- RéalisationRiccardo Milani
- ScénarioDomenico Starnone, Riccardo Milani
- ImageArnaldo Catinari
- MontageMarco Spoletini
- MusiqueLeandro Piccioni
- Producteur (s)Lionello Cerri
- ProductionsAlbachiara, Rai Cinema, avec la contribution du MiBACT
- Vente à l’étrangerAdriana Chiesa Enterprises
- InterprètesMichele Placido, Silvio Orlando, Claudio Santamaria, Paola Cortellesi, Imma Piro, Flavio Pistilli, Maria Laura Rondanini, Alessandra Albo, Domenico Baioccu, Michele Buccini, Ermano Grassi, Davide Rossi, Ennio Tozzi
- Année2003
- Durée1h 46
- Pays de productionItalie
- FormatVOST
- CitationOn a craché nos poumons ici. Ils foutent le camp parce qu’ils n’ont plus besoin nous.